les ports ont tous la même eau de François DARNAUDET


Les Ports Ont Tous La Même Eau DARNAUDET151

FRANCOIS DARNAUDET

Les Ports Ont Tous La Même Eau


Aux éditions MARE NOSTRUME


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Le lundi 6 Aout 2007

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François DARNAUDET




Une lecture de
L A

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Francis Darnet part de Collioure pour le bassin d’Arcachon. Son vieil ami Charly l’a invité à Saint-Brice. Il souhaite qu’il réalise le portrait de sa fille.
Edwin Marsal avait quitté Bordeaux pour Collioure après son licenciement et joue maintenant au détective amateur spécialisé dans l’art.
Pour l’un, comme pour l’autre les ports ont tous la même eau… légèrement trouble.
Et pendant que l’un enquête sur l’étrange mort de son ami Charly, l’autre dresse la liste des collectionneurs de la région possédant un Mackintosh.
Au final, alors qu’un industriel allemand est retrouvé mort près de CheckPoint Charlie, deux galeristes britanniques dévoilent une huile inconnue de Mackintosh… et la vie reprend son court ordinaire, fait d’amour, d’espoir et de résolutions.

Avec ce nouveau roman François Darnaudet signe son sixième polar et s’éloigne encore un peu plus de « l’intrigue criminelle » pour se rapproche de la seule littérature. Mais que l’amateur du genre se rassure, aucun des ingrédients qui lui sont chers n’est absent de ce roman. Nous y croisons un détective alcoolique, un tueur professionnel, un ancien membre des forces d’assaut russe… de la cocaïne, du whisky et… des petites pépées!
Autant dire que le plaisir de la lecture demeure intact tant il est vrai que François Darnaudet maîtrise parfaitement l’art du récit.



Une autre lecture du

Les Ports Ont Tous La Même Eau

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Collection Les Polars catalan. Parution 15 juin 2007. 272 pages.

Bon anniversaire à François Darnaudet né le 16 juin 1959.

Sur un coup de tête, et parce qu’il en marre d’être commandé par de jeunes loups arrogants, sans foi ni loi, incompétents et vulgaires, Marsal claque la porte de la boîte d’informatique dans laquelle il travaille puis il quitte Bordeaux.

Il part un peu à l’aventure avec toutefois l’idée de revoir Anna-Maria, son ex et leurs deux filles. En compagnie de Rémy, qui a plaqué son emploi dans un fast-food, direction la Catalogne. Ils s’installent à Collioure, et Marsal flâne, visite les galeries, fait la connaissance des peintres locaux. Il effectue pour le plaisir une recherche sur un tableau pour le compte d’un détective privé.

Francis, le peintre chez lequel loge Marsal à Collioure, est prié par son ami Charly de venir le rejoindre dans le bassin d'Arcachon, afin de peindre le portrait de sa fille Audrey. Une jolie fille d’une vingtaine d’année. Mais Marsal soupçonne bientôt que le désir de Charly n’est qu’un prétexte et que derrière ce motif ce cache quelque chose de plus grave. Charly est né des amours de sa mère et d’un Allemand durant la seconde guerre mondiale. Un épisode douloureux qui soixante ans plus tard ressurgit avec violence dans la vie de Charly.

Cette histoire, dans laquelle s’imbrique la relation des amours coupables de la mère de Charly, est elle-même ensachée dans les tribulations de Marsal et en filigrane s’intercale le récit de la destinée de Charles Rennie Mackintosh, architecte décorateur écossais du début du XXème siècle.

Comme à son habitude François Darnaudet fait partager aux lecteurs sa passion pour les arts plastiques et la peinture en particulier. Il s’attache également à montrer les à-côtés de la guerre, celle d’Espagne ou la dernière guerre mondiale, avec un esprit d’humanisme bourru, celui qui manquait aux belligérants, surtout ceux qui se réclamaient de la Résistance de la dernière heure.

Des effets pervers qui aujourd’hui encore marquent la conscience d’un bon nombre d’hommes et femmes et de leur descendance. Un roman simple, parfois émouvant, auquel on pardonnera volontiers une légère faiblesse de l’intrigue. Le propos n’étant pas justement de focaliser sur une intrigue mais d’être le vecteur de ses démons.

A signaler que le début de ce roman cannibalise une nouvelle que François Darnaudet avait écrite pour le CCASINFO, (journal d’information du personnel des industries électriques et gazières) en décembre 2003, sous le titre Les hommes vivent, une nouvelle à connotation fantastique.

Retrouvez
PAUL MAUGENDRE
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françois darnaudet



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