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PHILIPPE-MICHEL DILLIES |
Train D'enfer A Saint-pierre-des-corpsAux éditions ALAIN BARGAINVisitez leur site |
2165Lectures depuisLe mercredi 9 Novembre 2005
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Une lecture de |
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| La mort rôde à la gare de triage de Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours. Une première mort suspecte pouvait passer pour accidentelle. Le 2e cas est sûrement criminel. L’assassin reste dans l’ombre, préparant d’autres meurtres. L’aristocratique lieutenant de police Guillaume est nommé chef par intérim. Avec ses collègues, il examine les circonstances des décès. Il y a bientôt une 3e victime, également cheminot du triage. Ce Victor Plavik était l’amant d’Irène, veuve du 2e défunt. Faute de mieux, elle est surveillée par les policiers. Elle a un nouvel amant, Bolanski, se montrant fort discret. Emma Choomak, dite « Cho », est une jeune vagabonde de passage. Elle s’installe dans le wagon où habite Barnabé, retraité de la SNCF à l’esprit dérangé. Cho trouve vite ses marques dans la gare de triage. Elle est encore tourmentée par un passé dont elle évite de parler. Cho s’intéresse à la série de meurtres. Elle sympathise avec Irène. Cho fait la connaissance du lieutenant Guillaume, qu’elle trouve aussi étrange qu’elle-même. Elle lui offre de petits renseignements sur Irène. Cho commence à s’inquiéter pour Barnabé, dont les promenades pourraient être dangereuses. La 4e victime de l’ombre n’est que blessée. Les vieilles photos de cet ancien du rail seront utiles. Le 5e meurtre risque d’entraîner une collision entre un TGV et une loco lancée à vive allure. L’assassin ira jusqu’au bout de sa vengeance. Cho est menacée, elle aussi… L’auteur a déjà publié deux titres de bon niveau : « Meurtres à Monnaie » et « Chasse à Tours » (Ed.Bargain). Ce nouveau roman, qui se lit plutôt comme un thriller que comme une enquête ordinaire, est vraiment très réussi. Mêlant noirceur, sourires, suspense et fausses pistes, cette histoire captive rapidement. La narration inspirée offre une ambiance parfaitement crédible. L’aspect documentaire (le monde du rail, les décors) est utilisé à bon escient. Les personnages sont savoureux et insolites, ajoutant une belle part d’originalité. C’est réellement un excellent roman. |
