Désoxy de Jean-marc DEMETZ


Désoxy DEMETZ536

JEAN-MARC DEMETZ

Désoxy


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Le lundi 7 Janvier 2019

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Jean-marc DEMETZ




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Anouck Furhman est policière à la Brigade Criminelle de Lille, secondée par le jeune Davin et le consciencieux Prioux. Leur dernière enquête piétine. Du côté de Valenciennes, une étudiante blonde de vingt-et-un ans – Isabelle Descamps – a été tuée et horriblement mutilée, son crâne ayant disparu. Une semaine plus tard, l’étudiante Olivia Palinski a été enlevée au Val Joly. Deux cas présentant de fortes similitudes. Si elle est encore en vie, la seconde est séquestrée pour subir de monstrueuses expériences. Quant au crâne de la première, il est bientôt retrouvé, évidé de son cerveau.

Furhman et ses adjoints disposent de deux pistes exploitables. Le ravisseur a laissé sur les lieux des crimes des traces de mercure pur. Étonnant, même si on en trouve encore dans les sols de la région, estime l’expert scientifique de la police. L’autre indice, c’est un chapeau en feutre ancien. Le policier Davin se renseigne auprès d’un spécialiste connaissant bien ce genre de coiffure. L’objet, qui rappelle certains tableaux de Rubens, pourrait dater des années 1624. Tandis qu’une autre jeune femme est enlevée au Touquet, Furhman reçoit une photographie macabre, avec un message qui lui fixe rendez-vous dans une église de Bruges, en Belgique.

C’est dans un confessionnal qu’elle fait la connaissance de l’Anonyme d’Anvers, encore qu’il ne se montre pas à visage découvert. Il s’agit incontestablement d’un vieil homme, très âgé. Il livre à Anouck Furhman le nom du criminel, mais son identité est relative. Le plus important, c’est de l’empêcher de poursuivre sa série d’enlèvements et de meurtres. Comme le confirment les analyses sur l’ADN, il s’agit d’une seule personne dans les trois affaires. Grâce à la petite enquête menée en parallèle par l’Anonyme d’Anvers, qui sait que les grottes oubliées ne manquent pas dans la région, c’est au cœur du Vieux Lille que les policiers découvrent le passage secret menant au laboratoire où le monstre mène ses expériences. Celui-ci semble encore avoir besoin de "chair fraîche".

À Villeneuve d’Ascq, une jeune femme est agressée – mais l’intervention de l’Anonyme d’Anvers lui permet d’échapper à pire. Une nouvelle tentative raté se produit à Lezennes, sur une étudiante. Toutefois, il pourrait s’agir d’un autre coupable, cette fois, le modus operandi s’avérant différent. La policière Anouck Furhman est de plus en plus désorientée par cette enquête. Certes, l’Anonyme d’Anvers paraît être son meilleur allié, mais jusqu’où lui faire confiance ? Quant au criminel, son objectif est sans doute incompréhensible pour qui ignore les principes de l’alchimie…

(Extrait) “Une fois sur place, après s’être engagés par la trappe de la cave restée basculée, les deux policiers se sentirent aussitôt aspirés dans un canal étrange où tout ce qui se présentait à eux se confondait entre réalité et illusion, comme si les faisceaux de leurs torches électriques taillaient dans l’obscurité un tunnel fantastique gouverné par une force invisible qui remontait le temps.

Ils découvrirent tout ce qu’avait décrit l’Anonyme, la voûte de briques, la barque échouée, l’abreuvoir des Jésuites et lorsqu’ils atteignirent les arcades, ils revinrent à la réalité de leur enquête. Ils savaient qu’ils se trouvaient à la porte de l’antre du criminel. Ils aperçurent les inscriptions gravées et les figures et les statuettes taillées dans la roche, puis les deux dragons. Ils étaient arrivés à destination, une porte pivotée leur offrait le passage…”

Ce n’est pas une enquête policière conventionnelle que nous propose Jean-Marc Demetz avec ce “Désoxy”. Il s’est appliqué à installer une ambiance, trouble et mystérieuse, qui nourrit la narration de cette histoire. On comprend bientôt que, derrière les enlèvements et les meurtres actuels, se cache une explication remontant à loin dans le temps. Et que les alchimistes d’autrefois ne dorment pas tous dans les grimoires d’antan. L’Anonyme en fait sans doute partie, mais se refuse à entretenir le Mal. Contrairement à celui que doit traquer Anouck Furhman. Si la tonalité est insolite et fort énigmatique, l’auteur adopte une réelle fluidité pour nous entraîner dans le récit. L’originalité de ce roman lui offre toute sa saveur.

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Une autre lecture du

Désoxy

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Collection l’Anonyme d’Anvers N°1. Editions Les Presses du Midi. Parution le 27 novembre 2018. 148 pages. 16,00€.

ISBN : 978-2812710407

Il parait que les blondes sont écervelées. Il parait !

Pour la capitaine Anouck Furhman, et ses deux adjoints de la police criminelle de la région lilloise, cette affirmation pourrait bien se révéler exacte, mais pas dans le sens qui lui est octroyé par les humoristes, aussi bien masculins que féminins.

Le cadavre d’une jeune femme vient d’être retrouvé, décapité, puis d’autres représentantes du sexe féminin sont enlevées, et elles sont toutes blondes, avec des cheveux longs. Une enquête qui lui prend la tête, à la capitaine Furhman, d’autant qu’elle est agressée en rentrant chez elle par un individu en pardessus, portant sur le chef un chapeau qui lui mange le visage. Le temps qu’elle reprenne ses esprits et l’homme s’est carapaté. Elle découvre un papier glissé sous la porte de son appartement, lui posant cette question pour le moins sibylline :

Prélève-t-il les cerveaux ?

Suivent ensuite des consignes pour la réponse.

Le lendemain matin, elle narre sa déconvenue de la veille, le message, et surtout elle possède le couvre-chef de son agresseur. Un objet, qui pourrait être d’origine flamande, mais ce n’est pas sûr. Quoiqu’il en soit, ce chapeau bizarre dans sa forme est transmis à la Scientifique, avec l’espoir que les résultats d’analyse ne se fassent pas attendre trop longtemps. Mais selon toute vraisemblance ce chapeau n’est pas de première jeunesse, d’autant qu’il est reproduit sur un tableau de Rubens datant de 1624.

Les événements se catapultent. Une seconde victime, blonde aux cheveux longs, est enlevée sous les yeux de touristes, dans un parc des environs de Valenciennes. Ceux-ci peuvent donner une description approximative du ravisseur. Tandis qu’un cycliste découvre une tête dans un fossé. Il a du mal à se remettre de ses émotions, qui ne sont pas dues à un valdingue inopiné, mais bien à cause de sa découverte. Il y a de quoi, car le cerveau a été prélevé et le crâne appartenait à la première blonde.

Un portrait-robot est dressé selon les indications des promeneurs et du capitaine Furhman, mais il semblerait bien que ce soit deux hommes différents. Et bizarrement, Furhman est contacté par l’homme au chapeau à Bruges, dans un confessionnal. Ils communiquent mais en pure perte pour la capitaine, qui lorsqu’elle veut savoir qui se cache dans l’abri du confesseur, ne trouve qu’un appareil de transmission. Elle s’est fait avoir en beauté, ce qui n’est pas pour la mettre de bonne humeur. Toutefois elle ressort avec à la clé quelques renseignements, dont l’identité du ravisseur, qui s’est encore manifesté au Touquet. Quant à celui qui se confesse, il se présente comme l’Anonyme. Pas de Bruges, mais pas loin. Et il s’évanouit dans la nature non sans lui laisser un sac de sport contenant quelques objets et lui affirmant qu’il va chercher de son côté.

Les surprises ne manquent pas pour Furhman et ses deux acolytes qui se trouvent au cœur d’une affaire pour le moins ésotérique teintée de fantastique.

Le titre de ce roman, Desoxy, provient d’une substance connue sous le nom d’acide désoxyribonucléique, mais à quoi sert-elle ?

Une atmosphère teintée de fantastique ou de surnaturel pour une enquête policière rigoureuse et l’on retrouve dans ce roman des personnages qui évoluaient dans le précédent ouvrage de Jean-Marc Demetz, Chrysalide mais également dans Les Œufs de Lewarde.

Jean-Marc Demetz reprend le thème de l’Alchimiste, un thème qui lui tient à cœur sans nul doute car c’était déjà le fond de l’intrigue de ces deux précédents romans avec comme ingrédient l’élixir de vie, et le personnage de l’Anonyme d’Anvers, qui devrait connaître de nouvelles aventures puisqu’il s’agit du nom de la collection dont ce titre est issu.

Alors retrouverons-nous Anouk Ferhman, qui n’hésite pas à se mouiller dans des conditions dramatiques, et ses deux adjoints, qui ne sont pas épargnés, et l’Anonyme d’Anvers dans de nouvelles aventures, ensemble ou séparément ?

Un roman qui ne manque pas d’humour, volontaire ou non :

La flotte montait à gros bouillons et ça continuait à secouer sec.

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