|
|
PASCAL CANDIA |
Chefs-d'oeuvres MeurtriersAux éditions DU VALHERMEILVisitez leur site |
1563Lectures depuisLe mercredi 2 Janvier 2008
|
Une lecture de |
Le jeune Christian et son ami Yvan (dit Attila) ont dû se cacher en Espagne, suite à leurs précédents ennuis. Autant par besoin d’argent que parce qu’il n’oublie pas son amie Valérie, Christian estime qu’il est temps de retourner dans la Val d’Oise. Arnaud, un chauffeur-livreur ami d’Yvan, leur propose un coup fructueux. Il va transporter en toute discrétion un lot d’œuvres d’art, dont le “Portrait du docteur Gachet” de Van Gogh. Préparée par un certain M. Joshua, l’opération consiste à intercepter le convoi. Puis un commanditaire leur paiera le pactole, une fois les toiles réceptionnées par M. Joshua. En réalité, ce dernier se nomme Kleiner. Ancien mercenaire, il a l’intention de se débarrasser des trois complices sans payer. Le braquage effectué, Christian et ses amis (dont Valérie, qui les a rejoints) sont méfiants. La livraison tourne mal : Kleiner tire sur Arnaud, file avec les toiles, tandis qu’Yvan et Christian doivent fuir. Le bienveillant commissaire Lambrosi espérait retrouver Christian avant qu’il n’aille trop loin. Informé de la disparition de Valérie et du vol des tableaux, il comprend que son jeune protégé est dans de sales draps. Le Japonais qui a assuré la sécurité du convoi traque, lui aussi, les coupables. Christian et ses complices localisent Kleiner qui, de son côté, cherche toujours les supprimer. Lambrosi et ses hommes ne sont pas inactifs... Ce deuxième épisode est encore plus mouvementé que la première aventure de Christian. Et, surtout, c’est beaucoup plus violent, avec neuf morts au compteur. Désormais, le jeune héros entre dans l’univers de la criminalité. Son ami policier peut-il encore l’aider ? L’auteur revendique l’influence de la série “Le Dobermann” de Joël Houssin (18 titres au Fleuve Noir, 1981-1985). C’est un scénario carrément noir, où se succèdent sans répit les péripéties dans une ambiance tendue, qu’il nous raconte ici. La dureté de certaines scènes peut heurter ou dérouter, mais elle est dans la logique de ces hors-la-loi. Voilà, sans doute, ce qui apporte une singularité positive à ce roman. |