COLLECTIF

L’enfance de l’art de Laurence Biberfeld : Inauguration d’expo dans une galerie d’art contemporain. Voulant dérober la “Fontaine” de Marcel Duchamp, un duo se contente de “Boites à étrons”. Ils  hébergent des créateurs d’art, et préparent de futurs happenings. La mort avec des veines chaudes de S.G.Fenice : Ayant passé 25 ans en psychiatrie, Delafon évoque le cas de Jacob. Celui-ci fut l’unique cannibale européen. Pour son complice, Jacob kidnappe maintenant des enfants. Vice à Vice d’Elodie Le Bail : Le jeune Malo et le vieil Henry partageaient la même passion destructrice pour l’automutilation, la scarification. Leur cave cachait de surprenants secrets. L’échec de Jacob de Jérôme Leroy : 2011, la France est une pétaudière. Seul Jacob, légendaire sauveur occulte de la République, peut aider le Président. A condition que ce dernier n’essaie pas de le doubler, sinon c’est le carnage ! Inoxydable de Marcus Malte : A Reims, les obsèques de Pascal, vus par son cousin. Ils furent élevés ensemble, avec ce trop parfait Pascal, apprécié de tous. Une sourde jalousie conduisit son cousin a imaginer un plan meurtrier.

 «Jacob. RDV au pied de la statue. Même heure le 13, pas le 14. Venir avec la chose. Delafon» Ainsi était rédigée l’annonce servant de base à ces dix nouvelles. Cinq pros et cinq semi-amateurs exploitent le message. Les lauréats du concours se montrent aussi inspirés, astucieux, subtils, ou originaux que les auteurs confirmés. On remarque que “L’urinoir” de Duchamp apparaît dans deux textes, aussi savoureux l’un que l’autre. Soulignons l’élégante écriture de Thanh-Van Tran-Nhut, et la délirante fiction de Jérôme Leroy. Les amateurs (dont l’un prépare un roman) avouent, dans les notices, leur plaisir d’écrire. On le sent, ce qui rend réellement agréable la lecture de ces nouvelles.