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CHRISTOPHE CHAPLAIS |
Salade Russe Aux Noix De GrenobleAux éditions ALAIN BARGAINVisitez leur site |
2159Lectures depuisLe lundi 19 Fevrier 2007
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Une lecture de |
Critique gastronomique, Arsène Barbaluc séjourne avec sa compagne Judith dans la région de Grenoble. Il assiste aux obsèques de son ami l’adjudant de gendarmerie Laurentis, mort dans un accident de voiture. Olivier Renaud, un proche du défunt, remet à Barbaluc une récente lettre de Laurentis et un dossier. Le décès de l’adjudant, et celui du gendarme Lombard mort peu avant, seraient suspects. Un gang de truands faisant du trafic de clandestins doit être soupçonné. Barbaluc surveille la boutique qui leur sert de quartier général. En réalité, Olivier Renaud ne lui inspire pas totalement confiance. La voiture de Laurentis fut sabotée, puis réparée. Une femme rousse semble y avoir participé. En la filant, Barbaluc et Renaud sont témoins d’un curieux rendez-vous, où un Russe est abattu. D’autres Russes menacent bientôt Judith et Barbaluc. Celui-ci reconstitue l’ultime trajet du gendarme Lombard. Il pénétra dans un immeuble, dont il ne sortit pas en vie. Barbaluc et Judith louent un appartement en face pour observer les lieux. C’est là qu’habitent la rousse et son mari. Aidés d’un voisin, ils ont de nouveau rendez-vous avec un homme protégé par des Russes. Il s’agit sans doute de chantage. Le trio de l’immeuble dispose de preuves relatives à une affaire d’espionnage datant de vingt ans. Barbaluc veut découvrir leur "trésor de guerre". Le rôle d’Olivier Renaud est éclairci. Il ne sera pas simple d'arrêter tous ces malfaisants... Cette nouvelle aventure d’Arsène Barbaluc est agite à souhait : le doute plane, les pistes s’entrecroisent, on navigue en plein mystère. S’opposer à plusieurs adversaires présente de vrais risques. Pourtant, tout ça se passe plutôt dans la bonne humeur (à l’exemple des scènes chez le caviste). Pour Barbaluc, cuisine et enquête policière, c’est la même chose : "Si tu n’as pas tous les ingrédients, ni les bonnes proportions, cela ne fonctionne pas" dit-il avec justesse (p.248). En effet, le menu que nous propose l’auteur est aussi sympathique que savoureux. Il n’oublie pas de l’épicer avec une bonne dose de rebondissements et de surprises. Très agréable ! |