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JEAN CONTRUCCI |
Marseille Des Faits DiversAux éditions AUTRES TEMPS |
623Lectures depuisLe mercredi 16 Juin 2021
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Une lecture de |
Autres Temps, septembre. 2005, 136 pages, 12€ 4° de couverture : Voici un siècle d'histoire bien particulière. C'est celle de la face cachée, de la face sombre d'une cité singulière officiellement vouée au soleil et à la mer. A leur façon, des hommes l'ont marquée de leur empreinte. Ils ont pour nom Camille Maucuer, Paulo Leca, Antoine Paoloni, Paul Dellapina, Antoine et Mémé Guérini, Robert Blémant. Des noms qui ont marqué l'histoire du milieu marseillais. Leurs "exploits" ont éclaboussé la une des quotidiens. La plupart ont fini prématurément une carrière placée sous le signe de la violence. Ils ont fait du trafic de cigarettes, attaqué des banques ou des trains, volé ses bijoux à la Bégum, ou plus simplement "plumé" des pigeons au cours de parties de boules truquées. Certains ont achevé leur parcours sous les balles d'une concurrence sans pitié. Tous ont laissé leur trace dans cette histoire parallèle qui vous est ici comptée, de l'attaque du Train de l'Or au massacre de la Saint-Gérard, le fameux Bar du Téléphone... En un peu de plus de quinze récits Jean Contrucci nous plonge au coeur de quelques affaires qui ont fait la une de journaux de Marseille et de l’hégagone. En voici les titres : Le crime de la rue Paradis, La piqûre mortelle du Dr Bougrat, La guillotine pour Maucuer, L’attaque du train de l’or, Les bijoux de la Bégum étaient-ils maudits ? Les trois morts des “Bons Vivants”, Dix-sept morts pour un coup de mistral..., Sur la piste des blouses grises, Un double meurtre inexpliqué, Le gang des Caisses d’Epargne, Le procès qui fit rire la France entière, Le ravisseur maladroit, Deux morts pour un litre d’huile, Le bar maudit, Qui a tué Antoine Guérini ? La dernière cavale de “M. Paul”, Le Téléphone a tué dix fois... Si certains noms évoquent des affaires encore célèbres, comme Guérini ou le Bar du téléphone, d’autres, bien que moins connues, sont tout aussi intéresantes, et la plume alerte de Jean Contrucci les fait revivre avec talent et intensité. Avec ces récits qui ont défrayé la chronique à leur époque il y aurait matière pour plusieurs romans. Comme plusieurs de ces affaires se passent dans les années 50, on a la troublante sensation de se plonger dans une atmosphère digne de “touchez pas au grisbi”. |
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