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DANIEL CONRAD |
Douces Ou Cruelles ? Histoires De Femmes En Proie à L’angoisseAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
349Lectures depuisLe mercredi 12 Decembre 2018
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Une lecture de |
Collection Moyen Format. Editions Fleuve Noir. Parution 30 mai 2001. 530 pages. ISBN : 978-2265071582 Moi, je dirais Douces, quoi que… Un recueil de nouvelles édité par le Fleuve Noir qui semble se spécialiser dans ce genre littéraire depuis quelques années, alors que pratiquement il n’a jamais eu gain de cause durant l’époque d’or de cette maison d’édition. La redoutable tâche de mener à bien cette entreprise a été confiée à Daniel Conrad, le rédac-chef de la revue Ténèbres. Le thème en est la femme plongée dans un univers angoissant ou en proie à l’angoisse. Comme le remarque si bien le compilateur, la littérature de l’angoisse est la littérature du surnaturel et de l’irrationnel. L’angoisse peut provenir également d’une peur, d’un malaise, mais n’est pas forcément axée vers ou par le fantastique. Et c’est peut-être pour cela que les roman de la défunte collection Angoisse du Fleuve Noir furent parfois critiqués en leur temps et sont maintenant recherchés par des collectionneurs nostalgiques. Revenons à nos moutons ou plutôt aux femmes (ce qui bien loin d’être pareil) aux travers d’yeux et de plumes d’auteurs de sensibilités différentes, qu’ils soient du sexe dit fort ou du beau sexe. Il est évident que dans ce genre d’entreprise, le lecteur préférera certaines histoires à d’autres, pour des raisons de sensibilité propre et aussi de ce qu’il pense trouver dans un tel genre d’ouvrage. Donc, dire que j’ai préféré les nouvelles de Patrick Eris, de Mélanie Fazi, de Daniel Walther, de Michel Leydier, d’Elisabeth Vonarburg, d’Andréa H. Japp à d’autres, c’est mon choix personnel que je partage avec moi-même. Ce n’est pas pour autant que les autres sont mauvaises, au contraire, mais je n’ai pas ressenti cette petite pincée au cœur et au ventre en les lisant. D’autant que Daniel Conrad a voulu explorer une vaste panoplie de ce domaine et pas seulement avec des auteurs confirmés, mais avec des débutants ou issus d’un autre genre littéraire tels que Marie Nimier par exemple. Ce qui m’a marqué c’est le contraste qui existe entre deux auteurs qui se côtoient. Par exemple Patrick Eris développe une nouvelle enrobée de tendresse, de complicité, de poésie, de légèreté, comme si c’était une femme qui l’avait écrite. Par contre, dans celle développée par Mélanie Fazi, il existe une fureur toute masculine. Un subtil mélange qui devrait plaire aux amoureux et autres de cette littérature quelque peu tombée en désuétude mais qui pourtant a fait rêver pas mal de générations. Outre les auteurs déjà cités, ajoutons à la liste les noms de B. Aubert, F. Berthelot, N. Caligaris, G.- O. Chateaureynaud, P. Claudel, J. Dorny, A. Duguël, J.C. Dunyach & A. Smulders, C. Ecken, J. Faivre d’Arcier, J.J. Girardot, C. Grimm, C. Katyn, B. Leandri, C. Mamier, Sholby, M. Tabachnick, J. Wintrebert.
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