la main de marbre de John dickson CARR


La Main De Marbre CARR496

JOHN DICKSON CARR

La Main De Marbre


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Le mercredi 9 Mai 2018

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John dickson CARR




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Poison in Jest – 1932. Traduction de Jean George. Réédition Collection Fac-similés Prestige. Parution le 11 avril 2018. 264 pages. 9,90€.

Première édition Collection Le Masque Jaune N°268. Parution 1939.

Réédition Mai 1995. Traduction revue et complétée par Dominique Chambron.

978-2702448908.

Quoi ma main, qu’est-ce qu’elle a ma main…

Après quelques dix ou douze années d’absence, Jeff Marle revient au pays. Plus précisément en Pennsylvanie où il retrouve, à la demande de celui-ci, le juge Quayle qui veut lui présenter son manuscrit.

Durant toutes ces années, Jeff Marle a vécu à Paris où il a participé à quelques affaires afin d’aider son ami Henri Bencolin, préfet ou juge selon les précédentes aventures qui lui ont été consacrées, dont Le marié perd la tête, Le secret du gibet ou encore La mort sous un crâne. Jeff Marle retrouve donc dans un environnement quelque peu délétère, les enfants du juge : Mathieu, qui poursuit des études de droit mais n’est qu’un bon à rien selon son père, Marie, l’aînée, Virginia dite Jenny, et Clarissa, la belle (trop belle ?) Clarissa qui est mariée au docteur Twills, lequel n’exerce pas mais possède un laboratoire dans la demeure des Quayle. Manque à l’appel Tom, qui ne supportait plus son père et réciproquement. Enfin, le juge lui-même et Mrs. Quayle qui se terre dans sa chambre depuis le départ de Tom.

Le juge Quayle propose à son invité une boisson, du brandy, tout en lui racontant des faits qui le perturbent. Notamment cette main blanche qui s’amuserait à déambuler sur le manteau de la cheminée. Une main provenant d’une statue de Caligula. Peu après il se trouve mal. Empoisonnement à l’hyoscyamine décrète le docteur Twills, son gendre, qui le soigne. Mais Mrs. Quayle, elle aussi, a été empoisonnée, mais à l’arsenic disséminé dans son plateau-repas. Des drogues que possède Twills dans son laboratoire. Toutefois, entre deux conversations, discussions, reprises de contact avec les rejetons Quayle, Jeff Marle se demande comment a pu être empoisonné le juge se souvenant un peu plus tard que celui-ci ajoutant de l’eau de Seltz dans son breuvage, le poison pouvait se trouver dans le syphon.

Les événements se précipitent. La nuit suivante, le docteur Twills est lui aussi empoisonné à l’hyoscyamine et il en décède. Reed, le docteur de la famille et médecin légiste, procède aux premières constatations tandis que le détective Sargent débute son enquête. Le juge était ruiné et seule Mrs. Quayle ignorait que Twills subvenait aux besoins de la famille depuis des années.

Patrick Rossiter, qui fut l’amoureux de Virginia dix ans auparavant, effectue son retour, se prétendant détective privé, de même que Tom qui réintègre le foyer familial tandis que Clarissa est assassinée dans la cave d’un coup de hachette. Enfin l’on peut se demander quel rôle est dévolu à cette main de marbre qui joue sur les nerfs du juge Quayle.

Quatrième roman de John Dickson Carr, La main de marbre n’atteint pas la densité souhaitée et l’auteur cherche encore sa voie. Rossiter préfigure les personnages emblématiques campés par ce maître du meurtre en chambre close, Sir Henry Merrivale et le docteur Gideon Fell, lequel sera créé l’année suivante dans Le gouffre aux sorcières.

Quelque peu bavard, touffu, pour ne pas dire ennuyeux à certains moments avec beaucoup de délayage, ce roman fut le premier à être publié dans la collection Le Masque et il ne sera suivi que vingt ans plus tard par Clés d’argent et figure de cire. Mais il popularisa un peu plus John Dickson Carr en France lequel possédait déjà une certaine notoriété, étant par ailleurs édité dans diverses collections dont L’empreinte, L’énigme, ou encore Détective-club dans des éditions plus ou moins tronquées, tout comme le fut Agatha Christie, un procédé qui n’entacha pas leur réputation et l’engouement des lecteurs. Ce roman n’atteint pas l’intensité des ouvrages qui ont suivi et ont définitivement assis la renommée de l’auteur, comme La chambre ardente, Trois cercueils se refermeront et bien d’autres qui possèdent un côté fantastique tout en possédant un intrigue maîtrisée dans une énigme apparemment insoluble. Sans oublier une certaine forme d’humour.

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