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URSULA CURTISS |
L’étreinte Des TénèbresAux éditions DU ROCHERVisitez leur site |
749Lectures depuisLe jeudi 27 Avril 2017
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Une lecture de |
Out of the dark - 1964. Traduction de Maurice-Bernard Endrèbe. Réédition Bibliothèque du Suspense. Parution octobre 2001. 160 pages. Première édition Collection Mystère N°736. Presses de la Cité. Réédition Presse Pocket 1975. Non mais, Allo quoi ! Peut-on faire impunément des blagues téléphoniques ? C’est ce que pense la jeune Kitty, qui passe la soirée chez son amie Libby qui garde ses frères et sœurs. Les parents sont de sortie et normalement une baby-sitter devait garder tout ce petit monde, mais un impondérable l’a empêchée de se déplacer. Tant pis, ou tant mieux, Libby et ses frères et sœurs vont se garder tout seuls, avec Kitty dont la maturité dément ses quatorze ans. Tandis que les gamins sont plus ou moins laissés à eux-mêmes, Kitty et Libby compulsent l’annuaire et téléphonent au hasard. Kitty a de l’expérience. Ainsi si elle prononce cette phrase : “ Je sais qui vous êtes vraiment, et aussi ce que vous avez fait ”, elle sait qu’en général les gens qui sont au bout du fil vont se poser pas mal de questions. Mais cette fois son interlocuteur lui propose un rendez-vous sur un pont, dans un endroit quasiment désertique. Elle ne savait pas que Whelk, honorable banquier dont le véritable patronyme est Birucoff, a par le passé assassiné des proches. Tandis que les gamins chahutent, Kitty déserte la maison quelques minutes. Peu après la radio locale annonce le meurtre d’une jeune fille.
Ursula Curtiss place son récit sur une nuit, intensifiant au fur et à mesure que le temps passe le suspense, jouant avec subtilité sur les nerfs du lecteur qui ne demande pas mieux que de la suivre dans son intrigue. Les blagues téléphoniques, ou supposées telles, peuvent se retourner contre leurs auteurs comme le démontre Ursula Curtiss, et sont les prémices des insinuations souvent utilisées par les corbeaux. Un auteur qu’il était bon de redécouvrir, tant ses intrigues sont peaufinées, ne laissant rien au hasard, et la nouvelle traduction, intégrale, de Maurice Bernard Endrèbe n’est pas étrangère au plaisir ressenti à la lecture.
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