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HANNELORE CAYRE |
Toiles De MaitreAux éditions METAILIEVisitez leur site |
2240Lectures depuisLe mardi 29 Novembre 2005
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Une lecture de |
Maître Christophe Leibowitz après un séjour en prison, dont il est ressorti blanchi, a repris son travail d’avocat. Mais, au palais, il s’est attiré l'animosité de quelques collègues. Aussi n’est-il qu’à moitié surpris lorsqu’il reçoit une convocation des services fiscaux. Objet d’une dénonciation anonyme auprès du fisc, il encourt, en cas de condamnation, la radiation de l’ordre des avocats. Alors pour faire face à un probable redressement, il se plonge dans les affaires en attente. Il accepte de défendre « Marcel Lazare : fils de Victor Lazare, chef de la milice de Moulins (..) un pauvre vieux qui parlait de cette période (l’occupation) comme des plus belles années de sa vie ». Certes, la perspective de plaider en faveur de cet individu lui pose un cas de conscience, mais ses scrupules ne résistent pas longtemps aux gains qu’il compte tirer de cette affaire. Parallèlement, il organise la défense de Aziz Choukri emprisonné pour vol de tableaux. Cette dernière affaire le conduit dans le cabinet d’un juge qu’il fréquentait du temps des universités. S’il n’y avait pas ce maudit contrôle fiscal, l’avenir de Christophe Leibowitz se présenterait sous les meilleures auspices. Brusquement tout déraille. La fille de la juge lui glisse la main dans la braguette. Alors, qu’à la demande de Aziz Choukri, il organise la restitution des tableaux, il s’aperçoit que Marcel Lazare les a dérobés… Toiles de maître est l’occasion pour retrouver l’étrange personnage Christophe Leibowitz créé par la verve cynique mais cocasse d’Hannelore Cayre. Mais à la différence de Commis d’office, qui posait un regard critique sur la justice, ce roman laisse une plus grande part au romanesque pour se tourner vers le passé peu glorieux de la collaboration, période dont certains tirent leur respectabilité. |
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