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RAYMOND CHANDLER |
Adieu Ma JolieAux éditions SERIE NOIREVisitez leur site |
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Une lecture de |
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| Philip Marlowe est entraîné par un colosse dans la boîte à « nègres » le Florian. Le colosse, qui se dénomme Moose Malloy est à la recherche de sa fiancée. Elle travaillait dans ce bar, lorsqu’il n’était ouvert qu’aux blancs. Agacé par le peu de collaboration de ses interlocuteurs, Moose Malloy flingue le patron de l’établissement avant de prendre la fuite. Philip Marlowe attend sagement la police qui, une fois son témoignage recueilli, le relâche en lui suggérant de collaborer avec les autorités. Quelque temps plus tard, Moose Malloy est contacté par Lindsay Marriott pour qu’il lui serve d’escorte. Il a rendez-vous avec une bande d’aigrefin à qui il doit racheter des bijoux volés à l’une de ses amies. Mal inspiré, Philip Marlowe accepte le travail. Au cours de la transaction il est assommé et lorsqu’il retrouve ses esprits, il découvre le cadavre de Lindsay Marriott Le malheureux détective privé sera battu, assommé, drogué, enfermé dans une clinique psychiatrique… mais c’est un dur-à-cuir et ces mauvais traitements n’auront pas raison de sa ténacité. Au final, il débrouillera l’affaire et démasquera la femme fatale. Ce vieux polar, à l’inverse d’autres vieilleries exhumées par quelque éditeur, demeure plus alerte que jamais. Son écriture percutante, ses portraits de tueurs patibulaires, de flics véreux, de potentats de la drogue, de femmes fatales est des plus réjouissants. Mais au-delà de l’aspect récréatif, c’est peut-être un tableau au vitriol de l'Amérique que brossait l’auteur, un tableau que rien ne permet aujourd'hui de qualifier de suranné. |
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