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ANDREA CAMILLERI |
Le Tour De La BoueeAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
3052Lectures depuisLe vendredi 2 Septembre 2005
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Une lecture de |
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Région de Vigàta, en Sicile. Le commissaire Salvo Montalbano ramène à la côte un cadavre très abîmé. C’est un homicide. Ce noyé a eu les membres liés par du fil de fer. Il a mariné deux mois dans la mer. Tandis que son adjoint Fazio cherche l’identité du mort, Montalbano s’informe sur les courants marins. Grâce à un pêcheur compétent, il définit où le corps fut immergé. Dans le village "abusif" (bâti sans permis) de Spigonella, une villa blanche et rouge l’intrigue. Son discret port privé semble bien aménagé. Le cadavre ressemble à un nommé Errera. Mais ce truand est mort depuis un an. A l’arrivée d’un bateau d’immigrés Noirs, Montalbano avait noté le comportement curieux d’un gamin. Plus tard, il apprend que le minot a été tué par un chauffard. En fait, c’est un meurtre. Le policier culpabilise. Il se remémore le débarquement. Un ambulancier eut un rôle très suspect. Il fait pression sur lui. L’homme avoue être contraint de véhiculer des immigrés. Un journaliste avait déjà contacté Montalbano, au sujet de ces trafics. Écœuré par ce que subissent les enfants, le policier veut s’attaquer à cette organisation dirigée par un Tunisien. Malgré sa méforme physique, le policier explore à la nage le port privé de la villa. C’est l’endroit idéal pour réceptionner les petits immigrés. Errera fut le chef de cet atroce "centre de tri". Montalbano monte une opération de police... Montalbano est encore au bord de la démission. Il s’occupe cette fois d’un problème mal traité par les autorités italiennes : le trafic d’êtres humains. Le sujet reste d’actualité, toujours aussi dramatique. L’exemple évoqué est absolument crédible. Mais les enquêtes du célèbre sicilien font aussi la part belle à l’humour. Souvent ironiques, les scènes drôles contribuent à alléger l’ambiance. La parfaite harmonie entre sourires et noirceur donne toute sa saveur à cette excellente histoire. Il est prudent de lire le préambule de Serge Quadruppani pour comprendre l’esprit de sa traduction. |
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