À quelques secondes près de Harlan COBEN


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HARLAN COBEN

À Quelques Secondes Près


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Le samedi 21 Septembre 2013

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Harlan COBEN




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Mickey Bolitar est un ado sportif d'environ seize ans, 1.92 m pour 90 kilos. Il est aussi passionné de basket que son oncle Myron, ex-pro. C'est chez ce dernier que vit Mickey, à Kasselton, depuis qu'il a récemment perdu son père dans un accident de voiture. Sa mère est suivie en service psychologie depuis le drame. Habitué de missions risquées, Myron Bolitar protège son neveu. Toutefois, il reste des antagonismes entre eux. En quelques semaines, Mickey s'est créé sa petite bande. Avec Ema Beaumont, une jeune gothique grassouillette tatouée. Elle ne laisse personne savoir où elle habite, peut-être à cause d'un père violent. Et puis Arthur Spindel, dit Spoon, élève binoclard qui ne cherche guère à s'attirer la sympathie par ailleurs. Être ignoré, il s'en accomode très bien.

Enfin, il y a la belle Rachel Caldwell, dont les parents sont plutôt absents. Elle est la petite amie de Troy Taylor, cador de l'équipe de basket, et fils du commissaire de police. En grande partie à cause d'elle, Mickey et Troy ne peuvent que se détester. Ennuyeux, car Mickey passe ces jours-ci les sélections pour entrer dans l'équipe de basket. C'est par une étrange vieille dame, la femme chauve-souris, que Mickey pense en découvrir davantage sur la mort de son père. Étrangeté, l'ambulancier intervenu lors de l'accident ressemble à s'y méprendre au Boucher de Lodz. Impossible en apparence, puisque ce nazi de sinistre mémoire serait un vieillard, alors que l'ambulancier était assez jeune. La femme chauve-souris pourrait appartenir à une mystérieuse organisation, le refuge Abenoa, dont le symbole est un papillon. Mickey ne comprend guère les activités masquées de ces gens.

Les quatre amis ont déjà été mêlés à une action mouvementée. Cette fois-ci, Rachel a été blessée légèrement dans une fusillade qui a causé la mort de sa mère. Mickey, Spoon et Ema tentent de lui rendre visite à l'hôpital, afin d'en apprendre davantage. Pas facile, car le commissaire Taylor se trouve dans les parages. Mickey s'entend mieux avec un autre policier, M.Waters, le père d'un copain. À l'initiative de son oncle Myron, Mickey rencontre la célèbre actrice Angelica Wyatt, qui possède une propriété à Kasselton. D'autant plus impressionnant pour Mickey que sa mère et la star furent autrefois amies de jeunesse.

Quand l'adolescent retourne chez la femme chauve-souris, il remarque une tombe et des quantités de photos. Il est dans la maison quand elle est incendiée, peut-être par le Boucher de Lodz. Le commissaire Taylor arrête Mickey, accusé du sinistre. S'il est libéré sous caution, il se voit exclu de l'équipe de basket. Alors que Rachel est rentrée chez elle, Mickey rencontre le père de celle-ci, qui apparaît fort nerveux. L'ado réalise qu'il y a un trucage concernant la photo du Boucher de Lotz, ce qui éclaircit encore moins la question. Mickey finit par découvrir le principal secret de son amie Ema, avant d'aller fouiller dans les dossiers du commissaire Taylor...

Les hard-rockeux préféraient sûrement Kurt Cobain à Harlan Coben. Les purs adeptes du roman noir n'aiment pas cet auteur. Certains amateurs de polars hésitent à se prononcer sur les romans d'Harlan Coben. On juge son succès troublant, on admet son savoir-faire, on voit mal où serait son originalité. Pour ces lecteurs, il s'agit plutôt d'indifférence que de dénigrement. Il n'empêche que, depuis “Ne le dis à personne” et bien qu'il n'ait jamais été récompensé par un Prix littéraire français, les livres d'Harlan Coben séduisent un public.

Il y a bien une raison, voire plusieurs. La première, c'est bien sûr le style simple et fluide de la narration. Surtout, l'auteur entretient en permanence un climat de mystère. Il porte ici autant sur l'affaire en cours, que sur les éléments biographique de la famille de Mickey. Au risque, il est vrai, de charger les fins de chapitres avec des accroches du genre “Mais Rachel se trompait. Je n'allais pas la revoir le lendemain matin parce que, entre-temps, tout aurait changé.” Autre motif d'intérêt pour les lecteurs : dans “À découvert” (disponible chez Pocket), Mickey a vécu une première aventure. “À quelques secondes près” est une suite à la fois indépendante du premier titre, et complémentaire. Et d'autres épisodes suivront, à n'en pas douter. Bonne manière de fidéliser, évidemment.

Une histoire d'ados détectives amateurs, c'est toujours distrayant. Plus ils sont impliqués, plus l'affaire devient excitante. Quand s'ajoutent au contexte énigmatique et dangereux, des questions personnelles autour du héros, ça renforce d'autant plus l'intrigue. Le savoir-faire d'Harlan Coben est indéniable. On suppose que cette nouvelle série connaîtra un beau succès, une fois encore.

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CLAUDE LE NOCHER
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Une autre lecture du

À Quelques Secondes Près

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Si le décès de son père dans un accident de la circulation taraude toujours l'esprit de Mickey Bolitar, d'auprès faits lui vrillent l'esprit. Pas seulement parce que la femme Chauve-souris l'a abordé quelques jours auparavant en sortant de chez elle et en affirmant que son père n'était pas mort, mais aussi parce que la photo du Boucher de Lodz, prise au milieu des années 1940 en Pologne, représente l'ambulancier qui a désincarcéré le corps de son père. Il se souvient très bien des traits de celui-ci, un homme blond aux yeux verts cerclés de jaune. La photo est en noir et blanc, mais il n'y a pas à s'y tromper, c'est le même.

En compagnie de Spoon, le fils du concierge un peu décalé, faussement niais, et d'Ema, la jeune gothique secrète, Mickey fait partie des exclus de l'école de Kasselton. Rachel, la bombe du lycée, est bien avec eux, parfois, mais elle fait aussi partie de la bande de Troy Taylor, le fils du commissaire de la ville. Elle forme avec Mickey un binôme pour les cours d'histoire, et elle les a aidé lors de l'affaire Ashley (voir chronique de A découvert), ce qui attise la jalousie de Troy. Mais pour l'heure ce qui alimente les conversations des étudiants, c'est la venue dans leur ville d'Angelica Wyatt, actrice de cinéma et icône des jeunes. Et des figurants seront engagés. Mickey a beau envoyer des textos à Rachel, celle-ci ne lui répond pas.

Mickey est réveillé au petit matin et emmené à Newark, la ville la plus proche où il est interrogé par une policière. Taylor est présent aussi mais ce n'est pas lui qui mène la danse. C'est alors que Mickey apprend qu'une fusillade a éclaté la veille au soir chez le père de Rachel, que sa mère est morte, qu'elle-même est blessée et a été transportée à l'hôpital.

L'Homme chauve, qu'il a déjà rencontré à plusieurs reprises dans l'épisode précédent, lui demande si Rachel ne lui aurait pas confié un paquet et il est question du Refuge Abeona. Mickey ne comprend pas et passe à autre chose car une sélection de basket pour les équipes scolaires aura lieu le lundi suivant et il espère bien être sélectionné et pouvoir sacrifier à sa passion comme son oncle Myron.

Mickey veut absolument rendre visite à Rachel et Spoon, toujours aussi débrouillard, se déguise en docteur mais il est un peu jeune pour donner le change. Ema qui les accompagne trouve la solution et Mickey peut s'introduire dans la chambre de Rachel. Toutefois il est surpris d'apercevoir punaisé sur la porte de la chambre un dessin représentant un papillon, un Tisiphone Abeona, un de plus. Dans le couloir il entend Taylor arriver et vite il se cache sous le lit. Or les propos tenus par le commissaire vont à l'encontre de ce qui pourrait faire avancer l'enquête. Et Mickey doit trouver une astuce pour ne pas se faire repérer lorsqu'une infirmière décide d'emmener Rachel dans son lit passer des examens.

La maison de la femme Chauve-souris l'attire toujours et il s'y rend. Il découvre un grand nombre de photographies d'enfants or sur l'une d'elle il lui semble reconnaître quelqu'un. Il y retourne en compagnie d'Ema afin de découvrir le passage conduisant au garage mais un individu est caché dans la bicoque et bientôt le feu ravage la maisonnette.

Le casier de Rachel à l'école est fermé par un nouveau cadenas, et il veut absolument savoir ce qu'il renferme. En compagnie de Spoon et d'Ema il force la serrure et trouve à l'intérieur un sac empli de billets de banque et de poches de poudre blanche. Seulement deux malfrats, qu'il a déjà aperçu près de la maison de Rachel discuter avec son père, les ont suivi et veulent s'emparer du butin.

Poursuivant l'histoire entamée dans A découvert, Harlan Coben avance dans son intrigue ou plutôt ses intrigues. Car si à la fin du volume le meurtre de la mère de Rachel est résolu et expliqué, d'autre faits restent dans l'ombre. Bien sûr le lecteur en apprend un peu plus sur Ema et ses tatouages, et des zones d'obscurité s'éclaircissent. Seulement Mickey reste sur sa faim en qui concerne le Boucher de Lodz, l'ambulancier qui en est la copie conforme, et surtout son père. Il en apprend un peu plus sur son oncle Myron, qui n'exerçant pas la profession d'avocat que ses études auraient pu lui faire envisager ni le basket dont une blessure a brisé prématurément la carrière, est agent de stars. Mickey apprend aussi que ses incartades peuvent lui nuire pour la sélection dans l'équipe première de basket de l'école. Et ses relations avec le commissaire Taylor et avec son fils par voie de conséquence, ou l'inverse, sont tendues à l'extrême.

La petite bande qu'il forme avec Spoon et Ema, plus Rachel, qui si elle végète à l'hôpital ne prend pas une part active dans ce scénario, tout en étant un élément clé, ce quatuor me fait un peu penser aux quatre personnages d'une série de dessins animés, deux gars et deux filles, Sammy le dadais, Fred le beau blond et chef incontestable du petit groupe, Daphnée la jolie rousse et Véra la petite brune à lunettes. Mais sans le chien Scooby-Doo.

Si Mickey professe une véritable passion envers le basket, il est néanmoins lucide : Je n'aime pas l'importance qu'on donne aux matchs, en les comparant à des batailles, voire même à des guerres. Les supporters, les commentateurs sportifs devraient s'inspirer de cette petite phrase et ne plus nous bassiner avec ils auraient dû tuer le match ou ils ont réalisé le hold-up parfait, des locutions totalement inutiles pour ne pas dire débiles.

Entre roman pour adolescents et pour adultes, A quelques secondes près est nerveux, sans passages inutiles, sans temps morts, sans digressions oiseuses et d'une lecture agréable, avec toutefois quelques interrogations dont celle sur l'utilité ou non de mentir en certaines occasions.

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PAUL MAUGENDRE
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