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ROBERT CRAIS |
Un Ange Sans PitiéAux éditions POCKETVisitez leur site |
2072Lectures depuisLe vendredi 7 Juin 2013
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Une lecture de |
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Le contraire d’un bon petit Diable ? Charlie Riggio n’en était pas à son premier déminage mais la bombe placée près du centre commercial était plus vicieuse qu’il y paraissait. Riggio laisse sa vie sur le terrain et l’enquête est confiée à l’inspecteur Carol Starkey qui elle-même a été sérieusement blessée trois ans auparavant. Son coéquipier, et amant, n’a pas eu la chance dont elle a bénéficié et depuis elle s’est réfugiée dans l’alcool et le tabac. La bombe qui a coûté la vie à Riggio était télécommandée à distance, et tous les éléments dont elle (Carol Starkey, pas la bombe !) dispose concordent vers la piste d’un certain M. Rouge, spécialiste dans la fabrication de ce type d’engins et qui désire ardemment figurer sur la liste des dix hommes les plus recherchés par le FBI. Jack Pell, un agent fédéral de l’ATF (bureau de l’Alcool, Tabac et Armes à feu) dont elle doit supporter la suffisance et les certitudes, est intiment persuadé que M. Rouge est à l’origine de cette bombe, même lorsque Carol pense autrement. Tout comme ses deux collègues, Beth et Santos alias Nibard, elle aurait préféré travailler seule, mais Pell leur a été imposé et elle ne peut se rebeller contre sa hiérarchie. S’ensuit une véritable course contre la mort et contre la montre, Carol s’attachant à une autre piste, réfutant les allégations de Pell. Elle compare les débris et note les petites divergences. Et malgré Pell et ses supérieurs, elle se tourne résolument vers une autre piste, un inconnu qui communique par mails. Engoncée dans ses souvenirs, ses peurs, ses répulsions, ses rejets, Carol s’obstine néanmoins dans cette confrontation à distance.
Un ange sans pitié est un pur produit made in USA, avec ces dialogues incisifs, ses multiples rebondissements, ses fausses pistes, sa montée en puissance, ses personnages entiers, son final presque apocalyptique. Un roman dans lequel la tension monte progressivement. Un roman qui prend dans ses filets le lecteur, dès les premières pages, avec évidemment un épilogue auquel on est en droit de s’attendre, mais qui réserve bien des surprises. De Robert Crais, je n’avais lu que Prends garde au toréador paru à la Série Noire en 1988, un roman qui ne m’avait guère convaincu. Un ange sans pitié au contraire m’incite à lire d’autres ouvrages de cet auteur, édités principalement chez Belfond mais aussi au Seuil. |
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