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MARY JANE CLARK |
Morts En CoulisseAux éditions L'ARCHIPELVisitez leur site |
2088Lectures depuisLe lundi 12 Octobre 2009
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Une lecture de |
Venue de la presse écrite, Caroline Enright est depuis six mois chroniqueuse des spectacles pour la télévision Key News. Elle n’a pas encore gagné la confiance du producteur Linus Nazareth. Néanmoins, Caroline est chargée de couvrir le festival théâtral de Warrenstown, dans le Massachusetts. Apprentie comédienne, Meg, la fille de son mari Nick, y est aussi stagiaire cet été. Scénariste plus âgé que Caroline, Nick les rejoindra sur place. L’attraction principale du festival, c’est la comédienne Belinda Winthrop. Célèbre grâce aux trente-deux films qu’elle a tournés, elle possède une propriété de soixante-quinze hectares à Warrenstown. À l’occasion du festival, Belinda Winthrop crée la pièce Devil in the details, de Victoria Sterling, mise en scène par Keith Fallows. Veuve depuis deux ans, suite à l’accident de son mari, Victoria espère les honneurs grâce à cette pièce de théâtre. Keith voudrait en diriger la version cinéma, mais il sait déjà que Belinda refuse de tenir le rôle dans un film. Ce qui eût facilité le financement du projet. Quant à Langley Tate, la doublure de Belinda, elle rêve d’avoir sa chance. La mort de deux jeunes stagiaires du festival, Amy et Tommy, a été classée comme accident de voiture. Ayant fumé du cannabis, les victimes n’avaient plus tous leurs réflexes. La mort d’une acariâtre bibliothécaire est un meurtre, sur lequel la police locale enquête mollement. Pourtant, dans les deux cas, c’est l’œuvre d’un assassin psychopathe, qui élimine des témoins. Croyant qu’Amy l’a photographié, ce coupable recherche la personne à qui elle a envoyé la photo. Il s’agit de son amie Meg. Pendant ce temps, Caroline et ses équipiers effectuent interviews et prises de vues. La “première” de la pièce, où Belinda incarne l’épouse d’un dangereux sociopathe, est un véritable succès. Caroline et Nick assistent à la soirée que la comédienne donne ensuite chez elle. Mais, peu après, l’assassin enlève Belinda, la laissant à moitié morte dans une cavité secrète sur la propriété. Dès le matin, la disparition de Belinda surprend ses proches. Bien que la police soit avare d’informations, Caroline suit de près les évènements. Nazareth, le producteur de Key News, flaire le scoop et lui envoie du renfort. Sur la propriété de Beverly, deux personnes sont très suspectes. Le régisseur Gus Oberon, ex-repris de justice, continue à trafiquer de la marijuana, cachant aux yeux de tous son activité et les paquets qu’il reçoit. Amoureux transi de Belinda, le peintre Remington Peters a accepté d’être logé ici après que son atelier ait subi un incendie. Il est un peu le “portraitiste officiel” de Belinda, mais refuse de montrer sa dernière toile. Alors que Langley Tate remplace sans talent Belinda, l’assassin trouve bientôt le moyen d’identifier Meg. Caroline se mue en journaliste d’investigation pour essayer de comprendre cette affaire… Par ailleurs productrice de télévision, Mary Jane Clark situe ses intrigues dans cet univers qu’elle connaît parfaitement. Ceci offre une indéniable crédibilité aux personnages et contextes qu’elle décrit. Insistons en effet sur ces ambiances, car il s’agit bien ici d’un roman d’énigme, non pas d’une ordinaire enquête. Dans l’ombre rôde un assassin qui répond aux critères du sociopathe, masquant sa vraie nature, manipulateur et sans pitié. À part Caroline, Meg, et Beverly en tant que victime, à peu près tous les acteurs de cette histoire sont suspects, même le mari de la chroniqueuse. Inutile de préciser que l’auteur a concocté un scénario solide, aux détails précis que le lecteur ne doit pas négliger. Au fil de l’intrigue, apparaissent les éléments nouveaux, qui font progresser à son rythme le récit très rigoureux. Un suspense captivant et efficace ! |
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