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ANDREA CAMILLERI |
La Lune De PapierAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
2878Lectures depuisLe mardi 11 Juin 2008
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Une lecture de |
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Visiteur médical de 42 ans, Angelo Pardo a été abattu chez lui, peut-être après avoir eu une relation sexuelle. C’est sa sœur Michela qui s’est inquiétée de l’absence de son frère, dont elle est proche. Après la découverte du catafero, le commissaire Salvo Montalbano fouille chez Pardo. Il trouve la clé d’un petit coffre qui a disparu, et un curieux livret de chansonnettes traditionnelles. Sans doute fait-il une erreur en autorisant Michela à dormir chez son frère. Mais cette femme est d’une beauté troublante, qu’elle masque sous un habillement neutre. Pardo était l’amant d’Elena qui, à l’opposé de Michela, exhale une sensualité sauvage. La jeune femme est mariée à un vieux professeur, qui n’ignorait rien de sa liaison avec Pardo. Couple étrange, mais Elena parait sincère. Elle n’a pas d’alibi, n‘ayant pas rejoint son amant ce soir-là. Michela la déteste et l’accuse. Des lettres cachées dans la voiture de Pardo indiquent qu’Elena fut plus jalousement menaçante qu’elle ne l’avoue. En réalité, ces lettres lui auraient été dictées par Pardo. Celui-ci était extrêmement généreux avec Elena, offrant voiture et bijoux. Pardo était un ancien médecin, radié pour l’avortement d’une mineure. Ce n’est pas de ce coté que Montalbano doit chercher. Ni de celui de Paola, ex-fiancée restée amie avec Michela. L’accident du futur beau-frère de Pardo resta énigmatique. Montalbano s’interroge surtout sur le train de vie de la victime. Très bien protégé, l’ordinateur de Pardo avec ses “gardes à la porte”! Le livret de chansonnettes est codé, et pourrait indiquer des sommes. Il s’avère que Pardo était joueur, qu’il possédait un compte en banque inconnu de sa sœur. Pardo connaissait bien le sénateur Nicotra, qui était son avocat, et le député di Cristoforo. Tous deux sont mort récemment. Elena a finalement un alibi, ce qui soulage Montalbano... Si notre ami Salvo Montalbano s’inquiète de vieillir, il n’en est pas moins troublé, attiré, par les deux héroïnes principales de cette enquête. Malgré son expérience et son instinct, il leur accorde aisément sa confiance, sans regrets véritables. On le sait humain et bienveillant. Les ambiguïtés italo-siciliennes, entre politique et mafia, figurent toujours en filigrane dans cette affaire. Outre le suspense, Camilleri réserve aussi une belle part d’humour, direct ou plus subtil. C’est, une fois de plus, avec grand plaisir qu’on suit ce nouvel épisode. |
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