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URSULA CURTISS |
Le Cimetière Des InnocentesAux éditions DU ROCHERVisitez leur site |
849Lectures depuisLe mercredi 15 Novembre 2017
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Une lecture de |
Collection Bibliothèque du Suspense N°4. Parution en 2001. Première parution collection Un mystère N°667. Hommage à Ursula Curtiss décédée le 10 octobre 1984. Ursula Curtiss est une auteure quelque peu oubliée mais qui fut et demeure l’une des grandes prêtresses du roman de suspense, ouvrant la voie à Ruth Rendell et ses consœurs actuelles.
Une vieille dame qui s’est découvert une occupation fort lucrative, alors qu’elle a peiné toute son existence, embauche des gouvernantes aux revenus subséquents puis elle les supprime au bout de quelques semaines, ou quelques mois, les enfouissant dans son jardin, cachant la tombe sous un peuplier. Seulement la dernière de ses dames de compagnie n’est point aussi naïve qu’elle le supposait et lui donne du fil à retordre, d’autant que des éléments extérieurs, tels que famille, voisins ou chien abandonné, lui compliquent la tâche. Un roman qui n’a perdu ni de son attrait ni de sa puissance et qui se lit avec plaisir, sans que l’on puisse lui reprocher une datation comme certains romans parus dans la même décennie ou la même collection. Le genre d’ouvrage qui ne vieillit pas car l’intrigue est intemporelle et il est dommage que cette collection n’ait point rencontré le succès.
Américaine née Ursula Reilly le 8 avril 1923 à New-York, décédée le 10 octobre 1984 à Albuquerque (Nouveau Mexique). Elle était la fille d’Helen Reilly, elle aussi auteur de romans policiers. Elle trouve sa voix en dactylographiant quelques manuscrits de sa mère durant sa jeunesse, publiant son premier roman policier en 1948. Elle possède à son actif une vingtaine d’œuvres, et se classe parmi les meilleures auteures américaines de suspense. Le plus souvent elle met en scène des personnages féminins ordinaires, dont la vie est brutalement mise en danger suite à des incidents mineurs. Si elles recherchent auprès de leur entourage une aide, elles ne devront qu’à leur seule initiative à se sortir du mauvais pas dans lequel elles s’engluent, affrontant leurs peurs dans des histoires angoissantes. Les romans d’Ursula Curtiss ont été traduits en France au Masque, dans la collection Un Mystère et dans la collection féminine Nous Deux.
Ouvrages :
Dans la collection L’Aventure criminelle dirigée par Pierre Nord : N°68 : Le pire des crimes (The face of the tiger – Trad. de l’américain par Nicolète et Pierre Darcis). Réédition Le Club des Masques no 271. N°86 : Une carpette sur une tache de sang (The Stairway (1957) N°98 : Une veuve si peu éplorée (Widow's Web - 1956). Réédition Le Club des Masques no 280. N°110 : Portrait d'un traître (The Noonday Devil - 1951). N°143 : Une veuve de trop (Hours to kill - 1961)
Collection Le Masque : N°909 : Les Deux Faucilles (The Second Sickle. 1950). Réédition Le Club des Masques N°350. N 1329 : La Vieille Lily (Danger Hospital Zone - 1966). N°1341 : Que désires-tu Célia ? (Letter of Intent - 1971). Réédition Le Club des Masques N°525.
Collection Un Mystère : N°209 : Les Heures noires (The Deadly Climate - 1954). Réédition Presses Pocket no1139. Réédition dans Polars années cinquante, vol. 2, Omnibus. N°761 : La Guêpe (The Wasp - 1963). Réédition Presses Pocket N°1087. Réédition Le Masque N°1974. N°736 : Les Heures noires (Out of the Dark ou Child's Play - 1964) Réédition Presses Pocket N°1168. Réédition Éditions du Rocher, Bibliothèque du suspense N°6.
Enfin, un pied de nez à ceux qui dénigrent les collections dédiées aux femmes publiant des romans soi-disant à l’eau de rose :
Collection Nous Deux : N°290 : N'ouvrez pas la porte ! (Don't Open the Door - 1968). Éditions Mondiales. 1970
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