Football pour l’inspecteur west de John CREASEY


Football Pour L’inspecteur West CREASEY507

JOHN CREASEY

Football Pour L’inspecteur West


Aux éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS ELYSEES

505

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Le jeudi 5 Juillet 2018

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John CREASEY




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Inspector West Kicks Off ou Sport for Inspector West - 1949. Traduction de Michael Eichelberger. Le Masque jaune N°1013.  Parution mai 1968. 192 pages.

Il criait Allez les Bleus ! Il est revenu couvert d’hématomes…

Match numéro 3.

Journée faste pour Guy Randall, qui n’est pas le frère de Josh, le chasseur de prime, puisqu’il vient d’obtenir une promotion dans la boîte de façonnage d’emballages en tous genres qui l’emploie.

Et ce n’est pas tout ! Il est persuadé emporter un contrat juteux au détriment de son confère Jeremiah Scott, commercial lui aussi mais qui travaille dans une entreprise concurrente. Enfin, il va déjeuner avec Sybil, sa promise, dans un restaurant chic.

Et ce n’est pas tout car à la fin de la journée il est abattu par un tueur à un coin de rue. Le sergent Goodwin, aussitôt arrivé sur les lieux, n’en revient pas. Son chef à terre, atteint d’une balle ! Erreur, il s’agit d’un autre. Ouf ! Autre chose, Randall se promenait toujours avec sa marmotte, un cartable dans lequel il enfouissait ses contrats et devis. Elle lui aurait été barbotée lorsqu’il a été abattu.

Et West, le patron et ami de Goodwin, prend immédiatement en charge cette affaire qui va connaître de nombreux rebondissements, comme un ballon de football sur un terrain mal entretenu. Il enquête auprès des employeurs de Randal, auprès de Sybil, auprès du chasseur du restaurant où Randall avait rendez-vous avec Sybil, et auprès de quelques autres dont son concurrent, Jeremiah Scott.

D’après Louis, le chasseur du restaurant sélect, Sybil, lorsqu’elle est arrivée, semblait angoissée et suivie par un inconnu. Ce qu’elle dément formellement, mais elle est toutefois troublée par la ressemblance affichée entre le policier et son fiancé.

L’enquête de West provoque des remous et Goodwin se choppe une balle qui n’était pas perdue. Quant à West il va se trouver en maintes occasions, lors de rencontres inopinées avec des chauffeurs de taxi, dans des entrepôts sur les docks londoniens, et autres avatars, dans des situations plus que délicates, préjudiciables à sa santé.

Toutefois il se rend compte que quelque chose lie toutes ces affaires : des billets de football du club de Fulham ainsi que la circulation de faux programmes. Et le lecteur est invité à participer justement à un match de football, entre le club londonien et celui de West Bromwich Albion, match qui se révélera assez épique, et pas à cause des joueurs.

Cette enquête assez longue, dans le temps et non pour le lecteur, serait intéressante si parfois les actions arrivaient inopinément comme un ballon de football dans la soupe. En effet, mais est-ce dû à la traduction, certains événements se déroulent sans qu’ils soient programmés, et West surgit toujours par surprise lors de certains épisodes. De même, alors qu’il est mis en difficulté par les bandits, il est sauvé in extremis sans que tout soit clairement expliqué.

Le rôle joué par Sybil est assez ambigu. West la découvre dans une maison (comment est-il arrivé là ?) la sauvant de justesse d’un empoisonnement destiné à l’occire. Pourtant, par la suite, Sybil ne semble pas tenir rancune à ceux qui voulaient la mettre hors circuit. Elle joue un double-jeu, parfois en contradiction avec les protagonistes qui évoluent auprès d’elle.

Le lecteur ressent donc des manques, des ellipses, dans la narration, ce qui génère une certaine frustration. Mais, tout n’est peut-être pas à mettre sur le compte du traducteur, car John Creasey a beaucoup écrit, et peut-être parfois dans l’urgence.

Polygraphe très prolifique, John Creasey est surtout connu en France pour sa série Le Baron, signée Anthony Morton, mais également sous les pseudonymes de J.J. Marric, Jeremy York, Michael Halliday, sous son patronyme pour les séries de l’inspecteur West et du Prince, en tout sous une vingtaine d’alias en Grande-Bretagne, sa patrie d’origine. Certains de ces pseudonymes ont été modifiés lors de la traduction de ses romans en France, afin de les publier sous des noms déjà connus des lecteurs.

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