je serai le dernier homme… de David COULON


Je Serai Le Dernier Homme… COULON498

DAVID COULON

Je Serai Le Dernier Homme…


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Le mercredi 23 Mai 2018

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David COULON




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Roman policier mais pas que… Parution le 9 mars 2018. 300 pages. 18,00€.

ISBN : 978-2370470911

Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là…

Afin d’éviter de se faire contrôler par la maréchaussée qui trouve toujours une bonne occasion pour défourailler leurs éthylotests, le narrateur emprunte ce qu’avec sa femme Mathilde il a surnommé l’autoroute des alcooliques. Un itinéraire qui lui évite les grandes nationales et rentrer chez lui dans un petit village situé entre Rouen et Le Havre, sans se faire importuner.

Or ce soir là, alors qu’il revient, alibi auprès de son épouse, d’un entretien d’embauche mais qui en réalité était une relation de débauche en compagnie de sa maîtresse, il entend comme un coup de pétard. Ce n’est pas un pneu qui vient d’éclater, il est rassuré, mais cela ressemble fort à des coups de feu.

Il sort de sa voiture et à ce moment là une jeune femme débouche d’un champ de blé et s’engouffre dans sa voiture, coté conducteur. Il l’en extrait violemment, la jeune femme tombe sur un caillou et c’est l’accident mortel. Le narrateur est bien embêté. Il tergiverse mais n’appelle pas la police ou les secours. Une erreur qui va l’entraîner dans des pérégrinations dramatiques.

Il met le cadavre dans son coffre, en attendant de trouver une solution, et au lieu de rentrer chez lui, il prend une chambre dans un hôtel franchisé. L’anonymat parfait.

Il était ouvrier dans une usine pétrochimique mais tous les employés ont reçu leur feuille de licenciement quelque temps auparavant. Sa femme est institutrice et pour l’heure c’est elle qui assure la pitance de leur gamine Emma. Il recherche bien un emploi, mais il se retrouve toujours avec des réponses négatives.

Avec ses indemnités, un chèque qu’il vient juste de recevoir, il met une option sur une vieille grange afin de pouvoir y cacher le corps, et il se met en tête de découvrir par qui et pourquoi cette femme nue avait été enlevée. Car d’autres disparitions sont à signaler dans la région, dont celle d’un adolescent qui a eu la main tranchée.

Commence alors un périple qui le rapproche peu à peu des ravisseurs, mais si Mathilde lui envoie des Je t’aime sur son téléphone lorsqu’il est absent, théoriquement pour la recherche d’un emploi alors qu’il copule avec Anna, ou se baguenaude sur les routes, il sent que son environnement familial se délite.

C’est l’histoire d’un mec, comme disait Coluche, qui accumule les fautes et les erreurs, car lui-même est fautif. Il se comporte comme un coupable alors qu’en réalité il est une victime. Mais il est vrai que se retrouver avec un cadavre sur les bras n’est pas une situation que l’on rencontre tous les jours.

David Coulon a choisi une voie et il la développe avec un machiavélisme diabolique. On ne voudrait vraiment pas être à la place du narrateur, et pourtant on voyage dans son esprit et on assiste à son enquête, à ses errements, à ses déceptions, à ses peurs, à son effroi. On a envie parfois de le morigéner comme un gamin, de lui dire d’arrêter de se comporter tel qu’il le fait, de s’ériger en adulte responsable, mais que pouvez-vous exiger d’un narrateur qui n’en fait qu’à sa tête !

Mais peut-être pourrait-on avancer au moins une explication, sinon plusieurs, à ce comportement. Si, une hypothèse, le narrateur n’avait pas été licencié comme ses autres collègues, aurait-il eu du temps pour aller batifoler avec Anne, et prétendre qu’il se rend à des entretiens d’embauches ? Et rentrer tard le soir, l’obligeant à un détour ? Ce n’est qu’une théorie et elle vaut ce qu’elle vaut, mais on peut toujours se poser les questions.

David Coulon assène ses phrases comme un boxeur ses coups sur un punching-ball et pourtant certains passages se révèlent poétiques, des vers libres. Des vers de poésie et non des vers, animaux invertébrés qui parait-il se nourrissent de cadavres. On navigue entre deux eaux, et peut-être est-ce du masochisme, on en redemande.

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