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ANDREA CAMILLERI |
Un été ArdentAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
2796Lectures depuisLe mardi 14 Janvier 2009
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Une lecture de |
Salvo Montalbano été chargé par sa chère Livia de trouver une maison de vacances pour ses amis Laura et Guido, avec leur fils Bruno. Mais la villa louée près de Vigàta est bientôt envahie par les cafards, puis les souris, puis les araignées. Et voilà que le remuant petit Bruno, 3 ans, disparaît. Ayant éloigné tout le monde, Montalbano détecte une sorte de faille sous la maison. C’est là qu’il retrouve Bruno. Il ne s’agit pas d’une fosse, mais d’un second étage enterré de la villa. Dans cet appartement se trouve seulement une malle, contenant le cadavre empaqueté d’une jeune fille égorgée décédée depuis longtemps. Salvo s’arrange pour que ce soit l’agent immobilier qui découvre le corps. Mécontents, les amis de Livia quittent prématurément la villa. Livia elle-même s’en va fâchée. Dans l’intense chaleur de ce mois d’août, l’enquête est lancée. Puissant responsable de la construction, le géomètre Spitaleri est interrogé. Le cas d’un ouvrier arabe mort sur un de ses chantiers ne plaide pas en faveur de sa régularité. Son goût pour le tourisme sexuel en Asie, encore moins. Le meurtre remonte à l’époque de l’achèvement de la villa. Spitaleri possède un solide alibi : il se trouvait en Thaïlande, pour assouvir ses plaisirs. Les deux ouvriers ayant bouclé le chantier ne sont pas suspects. Par contre, le contremaître et complice Dipasquale pourrait bien être impliqué. La victime est identifiée. La très jolie Rina avait seize ans. On l’a violentée avant de l’égorger. Elle avait plusieurs fois croisé Ralf, le fils exhibitionniste de la propriétaire de la villa. Ce simple d’esprit a disparu peu après lors du voyage en train, alors qu’il retournait à Cologne. Son cadavre a été récemment retrouvé, confirme sa mère allemande. Montalbano est capable d’imaginer le scénario du crime, mais il n’a guère de coupable. C’est alors qu’apparaît Adrianna, 22 ans, étudiante en médecine, la sœur jumelle de la victime. Bien qu’il ait trente-trois ans de plus qu’elle, Montalbano est fasciné par son charme. Le procureur Tommaseo aussi, mais la troublante Adrianna préfère s’entretenir avec Salvo – y compris en privé. Si l’assassin est intouchable, il faut trouver des preuves imparables pour le coincer… À chaque enquête, c’est un bonheur (de lecture) que de passer un moment en compagnie du célèbre commissaire sicilien. Bien qu’il étouffe à cause de la chaleur estivale, notre ami Montalbano reste un rusé renard pour contrer cette habitude consistant ici à contourner les lois. Il n’est jamais dupe des relations politico-mafieuses. Pourtant, quand ce quinquagénaire croise la beauté personnifiée, comment résister ? Toujours beaucoup d’humour, bien sûr. Notamment quand son adjoint Fazio vole ses répliques ou ses effets à son chef, ou lorsque le policier est bombardé d’œufs par un campagnard énervé. On ne se pose même plus de question sur la qualité de l’intrigue, qui est très réussie. On se régale, tout simplement. |
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