En guise de couverture, le roman policier a connu le meilleur et le pire, par contre, il a rarement eu droit à l’adéquation. Observons la couverture de « Tuez Audrey Paris » Nous sommes dans une station de métro décoré bizarrement : une affiche de Kalashnikov au dessous du nom de la station; un autre de balles à la culasse blindé en lieu et place de la pub Aubade… La silhouette d’une femme se dessine au premier plan alors qu’une arme à feu la menace. La femme, fixe la voie… Probablement attend-elle la rame qui va la conduire en quelques instants loin de là… au bout du cauchemar. Audrey Paris est une ancienne baroudeuse, formée lors de lointains conflits, reconvertie dans la protection rapprochée ; Sa mission du moment se résume à peu de choses : récupérer Karine Khan pour la garder. Du gardiennage d'enfants en quelque sorte… A ceci près que les dirigeants de la Barbulee Inc. ont décidé de neutraliser la fillette et que, pour l’heure, ils la détiennent. « - On n'aura aucune logistique sérieuse. Temps de préparation limité. C'est du n'importe quoi. On va donc faire comme ça : pas un, mais deux chauffeurs. Trois véhicules, pas deux. Le plus rapide pour la gamine. Deux itinéraires. Combinaison : Moi, et un pro dans la place, un type à la hauteur, formé commando. Extraction Karine, couverture feu de l'extraction. Seule Karine Compte. Elle en premier. Nous après. On tient trois minutes chrono. Pas plus. » C’est à cette sorte de voyage en métro, dans les cloaques du capitalisme, toutes fenêtres ouvertes, que nous convie Thierry Brun. Et ça décoiffe! Et ça décoiffe d’autant plus, qu’une bande de tueurs colle au train d’Audrey et de Karine.
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