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FREDRIC BROWN |
La Nuit Du JabberwockAux éditions J'AI LUVisitez leur site |
681Lectures depuisLe samedi 29 Mars 2020
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Une lecture de |
Night of the Jabberwock, 1951. Traduction de France-Marie Watkins. Collection J’Ai Lu Policier N°625. Editions J’Ai Lu. Parution mars 1988. 224 pages ISBN : 2-277-11625-4 Première édition J’ai Lu. Parution 4e trimestre 1975. Réédition Editions Terre de brume. Collection Terres mystérieuses N°16. Juin 2005. Réédition Rivages Noirs N°634. Octobre 2008.
Comme il est difficile parfois d’assumer son métier de journaliste ! Propriétaire, rédacteur en chef, journaliste du Carmel City Clarion, Doc Stoeger aimerait bien que pour une fois, une seule fois, les nouvelles à publier dans son journal soient de vraies informations. Des informations, des relations d’événements dignes d’être éditées, et non de vulgaires bouche-trous ou des marronniers, répétitions d’articles des années précédentes. Mais à Carmel City, il ne se passe jamais rien d’intéressant, de passionnant, pour un journaliste. Cette nuit là pourtant, qui s’annonçait particulièrement calme et monotone, va se révéler comme une nuit où tout peut arriver : un amateur de Lewis Carroll, des gangsters de Chicago, un ami qui disparait, un fou qui s’évade de l’asile, une banque qui est cambriolée… Une première page de journal, la fameuse Une, qui change au fil des heures pour se retrouver aussi terne et creuse qu’en début de soirée.
Ce célèbre roman de Fredric Brown, dans lequel le policier et le fantastique se côtoient, se marient, d’une façon admirable, ce roman est considéré à juste titre comme un classique et son chef d’œuvre. La nuit du Jabberwock est à la croisée des chemins de l’œuvre de Fredric Brown, tenant une place à part, indéfinissable, inclassable. Et selon les différentes rééditions, il se trouve aussi bien catalogué policier que fantastique. L’alcool y tient une grande part, comme dans bon nombre des romans de Fredric Brown, mais il ne peut être tenu pour responsable des événements qui s’écoulent. Tout au plus peut-il expliquer un certain raccourcissement dans le temps. Entièrement imprégné de l’ombre de Lewis Carroll, d’Alice au pays des merveilles et de A travers le miroir, ce roman est un miroir déformant. Le lecteur est en droit de se demander si tout repose justement sur l’interprétation des écrits du mathématicien anglais, ou si tout n’est que coïncidence fortuite due à l’imagination du héros malgré lui. |
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