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SERGE BRUSSOLO |
Le Voleur D’icebergsAux éditions FLEUVE NOIRVisitez leur site |
687Lectures depuisLe mardi 25 Fevrier 2020
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Une lecture de |
Collection Anticipation N°1615. Editions Fleuve Noir. Parution mars 1988. 192 pages. ISBN : 2-265-03797-4 Qu’il se dépêche, ils sont en train de fondre ! Pilote et unique membre d’équipage de son vaisseau spatial, Daniel Sangford ramène sur Terre, en guise de frêt, des tonnes de minerai énergétique, mais également pour son compte personnel, en fraude en quelque sorte, des gemmes qui pourraient bien être des pierres précieuses. En fait de pierres précieuses, ce sont des œufs qui, grâce à l’humidité ambiante, ont muté et sont devenus de bizarres monstres préhistoriques, genre ptérodactyles et autres réjouissances. Daniel Sangford est obligé d’atterrir en catastrophe sur la plus proche planète. Celle-ci est recouverte de glace. Aucun être humain, aucun signe de vie. Seule la carcasse d’un autre vaisseau spatial et les cadavres de ses membres d’équipage. Au cours de ses recherches, Dan pense avoir déniché un trésor. Mais comme tout trésor, celui-ci n’est-il pas porteur d’une terrible malédiction ?
Que dire de ce roman ? Que c’est du Brussolo. Addictif et irritant à la fois. Avec certaines répétitions, des erreurs de non-relecture (Daniel devient à un certain moment David), des idées pas toujours bien exploitées. Comme si Serge Brussolo, pressé par le temps, c’est vrai que les glaçons fondent vite, et peut-être par son éditeur, n’avait pas eu le temps d’exprimer tout le potentiel de son intrigue et qu’il lui fallait le nombre de pages imposées par le cahier des charges. Mais à ne pas négliger pour tout collectionneur des romans de Brussolo en particulier et des ouvrages de la collection Anticipation en général. Mais peut-être a-t-il repris ce thème dans un autre de ses romans et en a-t-il tiré une intrigue nouvelle et plus aboutie. Ce ne serait pas la première fois, tant certains de ses livres donnent l’impression de déjà lus. |
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