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LILIAN JACKSON BRAUN |
Le Chat Qui Jouait Au PostierAux éditions 10/18Visitez leur site |
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Une lecture de |
Collection Grands Détectives N° 2245. Editions 10/18. Parution 18 novembre 1998. 256 pages. ISBN : 978-2264017000 Un chat homme de lettres en quelque sorte ? Jim Qwilleran, journaliste touche à tout de talent au Daily Fluxion, vient d’hériter d’une fabuleuse fortune. Pour qu’il puisse en disposer librement il doit habiter au minimum cinq ans dans la grande maison léguée par une amie de sa mère, à Pickax dans le comté de Moose. Mais même en n’étant qu’usufruitier, il perçoit une coquette somme provenant de différents placements, immeubles, hôtels et autres investissements. Qwill s’installe donc dans cette résidence, ce qui le change terriblement de ses habitudes et de l’ambiance du Club de la Presse. Il n’est pas vraiment perdu car quelque temps auparavant il a passé ses vacances non loin de son nouveau port d’attache. Il y a fait la connaissance de nombreux villageois, professeurs, ingénieur, une ravissante receveuse des Postes, mariée hélas, deux notaires, le frère et la sœur, mais surtout une jeune femme médecin, Mélinda, qu’il a commencé à courtiser. Koko et Yom-Yom, ses deux chats siamois, apprécient leur nouvelle résidence, et Koko, décidément en verve, joue même au piano les premières notes d’une chanson dont l’héroïne est une certaine Daisy. Justement une employée de maison nommée Daisy a vécu dans cette maison, quelques années auparavant, marquant son passage de graffitis, de dessins sur les murs de sa chambre. Qwill ne croit guère aux coïncidences. Connaissant les dons de son félidé et se fiant à quelques phénomènes sensoriels dont le hérissement de sa moustache, Qwill décide de fouiner un peu plus dans le passé de la jeune fille disparue un jour sans prévenir. Notre journaliste, spécialiste des affaires criminelles, sent que la maison recèle un secret. Il décide de le percer aidé en cela par son ami félin, véritable Sherlock Holmes à quatre pattes.
Dans Le chat qui jouait au postier, nous retrouvons bon nombre de protagonistes évoluant dans Le chat qui jouait Brahms, paru dans la même collection. Mais surtout nous suivons et jouons avec Koko à un jeu de piste criminel mettant en valeur les talents de cet étrange chat détective. Une œuvre plaisante à lire, humoristique, primesautière, à l’intrigue rigoureuse. Cette atmosphère parfois farfelue, bon enfant, agreste, nous permet d’échapper à la noirceur de la description des grandes métropoles, ce qui ne veut pas dire pour autant que ce roman ait été écrit avec une plume trempée dans de l’eau de rose. |
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