un homme à la coule de W.r. BURNETT


Un Homme à La Coule BURNETT638

W.R. BURNETT

Un Homme à La Coule


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Le dimanche 16 Septembre 2018

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W.r. BURNETT




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Cinq ans plus tôt, Willie Madden organisa le braquage de la Kenmore Trust, un gros coup. Certains de ses complices sont morts, d’autres sont en prison. C’est ainsi que Willie Madden a gardé une grosse part du butin, dans les 500.000 $. Depuis, sous de fausses identités, il mène une vie oisive dans de luxueux hôtels (surtout ceux de Californie du Sud) et s’offre ponctuellement les services de prostituées. À Tropico Beach, Willie est reconnu par le maître-nageur de l’hôtel, il est temps pour lui de disparaître à nouveau. Il reste perpétuellement sur ses gardes, bien qu’affichant un comportement débonnaire.

La police est toujours à la recherche de Willie Madden, en particulier le lieutenant Art Kramer. Mais ils ne sont pas les seuls. Carl Benedict, un des complices de Willie, est censé être mort. Même si c’est un dingue dans son genre, qui a déjà claqué toute sa part du butin, il est assez futé pour éviter qu’on le sache bien vivant. John Quait (dit Le Boiteux) est un détective privé vieillissant, qui fut proche de Willie. Il n’a pas tout à fait renoncé à le retrouver, non pas pour le livrer aux flics, mais pour empocher le magot de Willie. Carl est en relation avec le policier Nick Fay. Tous les trois – Carl Benedict, John Quait et Nick Fay – profitent des dernières infos situant plus ou moins Willie pour se lancer sur sa piste.

Comparse emprisonné de Willie Madden, Joe Wicks espère négocier avec le Lt Kramer, en échange de tuyaux. John Quait en est prévenu, et s’arrange pour que Wicks reçoive un sévère avertissement afin qu’il continue à se taire. De leur côté, le flic Nick Fay et Carl Benedict cherchent Willie à San Francisco. Ils le ratent à trois jours près, car il a quitté l’hôtel où il résidait. Nick Fay étant en mauvaise santé, ça ralentit les investigations du duo. Même si Carl est un tocard, il finit par retrouver la trace de Willie.

Sous le nom de Lawrence Allen, Willie se rend chez un médecin car il souffre de vertiges. C’est là qu’il fait la connaissance de la jeune infirmière du praticien, Dorothy Velinsky. Il est immédiatement séduit par cette personne au caractère ambitieux, qui se moque de ce qu’on pense d’elle. De fortes affinités apparaissent entre Dorothy et lui, Willie en est conscient. Dans sa vie clandestine, il ne serait pourtant pas prudent de se lier avec une femme, surtout si jeune. Et puis, il y a Carl Benedict qui rôde autour de lui. Celui-ci le loupe encore une fois de peu, à l’hôtel Golden West.

Pour le vieux détective privé John Quait, il ne serait sans plus raisonnable de continuer à pourchasser Willie. Mais son assistant Cheev et le mystérieux Y, contact de Quait dans la pègre, poursuivent leurs recherches. Le Lt Kramer essaie vainement un arrangement avec Carl. Tandis que Willie et Dorothy se rapprochent, c’est du policier Alford – du FBI – dont le couple va devoir se méfier…

(Extrait) “Au moment où Willie grimpait en voiture, Carl fit feu et Willie ressentit une violente piqûre au mollet gauche, comme s’il s’était déchiré à un fil de fer barbelé ; il claqua la portière et démarra en direction de la route côtière.

Plein sud désormais, vers la jungle inextricable de Los Angeles, à plus de cent cinquante kilomètres d’ici. Finis, les petits patelins et le motels de luxe du bord de mer. Il était temps pour lui de se fondre dans la masse des millions de citoyens pauvres et anonymes.

Mais il n’avait pas parcouru cinq kilomètres qu’il s’aperçut que Carl avait réussi à le suivre. Et Carl était le dernier type au monde qu’il souhaitait avoir à ses trousses. Une fois lancé dans la bagarre, Carl ignorait le sens des mots "prudence" ou "peur". C’était l’être le plus follement dangereux que Willie ait jamais rencontré. Mais d’où diable était-il sorti ? Faisait-il équipe avec Nick ? Était-ce lui qui avait fouillé son bungalow ? C’était plus que probable.”

Mis à part “Good bye Chicago” (Série Noire,1981), “Un homme à la coule” est le dernier roman policier écrit par William Riley Burnett, en 1969. Depuis ses débuts en 1929, il a acquis une grande expérience de romancier et de scénariste. Le style est ici nettement plus jovial que dans ses premiers titres (Little Caesar, High Sierra, Quand la ville dort…). Il ne s’agit peut-être pas d’un "grand" roman de cet excellent auteur, mais d’une histoire très divertissante, agitée et passionnante à souhaits.

C’est avec une sacrée virtuosité qu’il nous raconte les tribulations de Willie Madden et de ceux qui sont à ses trousses, ce qui donne lieu à une aventure riche en péripéties. Ni Carl, ni le vieux privé Quait ne veulent buter Willie – qu’ils admirent pour son intelligence, dans un certain sens – ils visent juste son argent. L’affaire ne remontant qu’à cinq ans, la police est toujours en action. Tout ça ne perturbe que modérément le sympathique Willie, qui se sait en mesure de redoubler de prudence. Tomber sous le charme d’une jeune fille pourrait lui compliquer les choses… Un roman très agréable à lire – ou à relire.

 

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