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MICHEL BUSSI

Sang Famille


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Le lundi 6 Juillet 2009

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Michel BUSSI




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

“ Les jolies colonies de vacances, merci maman, merci papa… ” comme chantait Pierre Perret. Colin n’est pas un accro des colonies, des camps de vacances, des stages et encore moins ceux consacrés à la voile. Et s’il doit remercier quelqu’un, c’est lui même car il est orphelin depuis dix ans. S’il s’est inscrit pour participer à un stage à l’île de Mornesey, c’est qu’une idée bien ancrée dans sa petite tête d’adolescent de seize ans le turlupine : retrouver la trace de son père disparu et dont il pressent que tout ce qu’on a pu lui dire depuis des années ne sont que mensonges et compagnie. Effectuant des fouilles dans les ruines de l’abbayes de Saint Antoine dans l’île de Mornesey avec quelques amis et sa femme, Jean Rémy se serait suicidé en mer après des incidents ayant coûté la vie à trois ouvriers. Sa mère aurait eu un accident de voiture peu après et Colin a été recueilli par son oncle et sa tante. Ses soupçons ont été étayés par de petits indices qui mis bout à bout formaient un faisceau de preuves irréfutables, du moins à son avis.

 

L’île de Mornesey, située dans la Manche au large de Granville, possède deux particularités : depuis plusieurs siècles une prison y est édifiée, servant autrefois de transit pour les bagnards, mais aujourd’hui encore débordante d’activités. Pour preuve, cette évasion de deux prisonniers, dont l’un est multirécidiviste, donc dangereux, et l’autre devant être libéré dans deux mois. L’autre particularité réside en une légende, celle d’un trésor nommé la Folie Mazarin qui serait caché probablement dans l’un des nombreux souterrains qui traversent l’île de part en part. Tandis que Colin cherche à confirmer ses soupçons, Simon Casanova, jeune agent de sécurité temporaire sur l’île, entame sa petite enquête sur cette étrange évasion. Une investigation qui va le mener loin, très loin, jusqu’à Nice, et qui ne sera pas sans rapport avec les tribulations de Colin.Sang famille, titre jeu de mots qui rappelle un célèbre roman d’Hector Malot, se révèle justement le prototype même du roman populaire de la fin du XIXème siècle et du début du XXème. Avec son lot de mystères, de courses poursuites, de trésors supposés (ou non), d’un adolescent narrateur, pour une partie du texte, et héros malmené, des méchants, des bons, des personnages secondaires qui ne le sont pas tant que ça. Ainsi Clara employée de mairie à la recherche de l’amour, ou tout au moins une amourette pour faire passer le temps et adepte du karaoké sur ordinateur ou Delpech journaliste indépendant et rédacteur du seul journal de l’île. Quelques bévues et incohérences dans le déroulement de l’histoire émaillent le récit. Pour preuve ce problème de datation : sur la tombe des parents de Colin, il est indiqué que le père est né en 1962 et la mère en 1965, or l’on apprend qu’ils avaient tous deux 19 ans lorsqu’ils se sont rencontrés. D’autres petites erreurs, toujours dans le décompte des années, attireront l’attention du lecteur, mais ce n’est pas grave en soi. Autre petite anomalie, en l’an 2000, puisque l’action se déroule en août 2000 , on ne parlait pas encore en euros, et il eu peut-être été plus judicieux de laisser les prix en francs, quitte à signaler la conversion dans une petite note en bas de page. Quoi qu’il en soit, ce roman est très agréable et nous offre plus qu’un roman policier, un véritable roman d’aventures et de mystères.
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PAUL MAUGENDRE
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Une autre lecture du

Sang Famille

de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE

Parution 16 mai 2018. 496 pages. 21,90€.

ISBN : 978-2258113091

Première édition : Editions des Falaises/PTC. Parution juin 2009.

Le nouveau Bussi ? Non, un ancien Bussi rénové !

Comme l’explique Michel Bussi dans sa préface, Sang Famille est l’un de ses premiers romans écrits, mais son quatrième roman publié chez son premier éditeur, les éditions des Falaises/PTC. Donc il ne s’agit pas là d’une véritable nouveauté, mais il ne nous trompe pas sur la marchandise. Pour cette réédition aux Presses de la Cité, il a légèrement réécrit son ouvrage effectuant des corrections de forme. Mais il a apporté une modification qui pourrait sembler mineure mais est qui est d’importance, la substitution d’un élément masculin par un personnage féminin.

Mahina remplace donc l’un des deux compagnons de Colin, le personnage central du roman, et cette touche de féminité s’inscrit dans l’air du temps tout en nous ramenant à quelques lectures anciennes juvéniles ancrées dans notre mémoire. Je pense notamment au Club des cinq d’Enid Blyton.

Pour autant il ne s’agit pas de respecter une certaine parité politiquement correcte, mais de fournir au texte un bain de fraîcheur, une présence féminine émotionnelle mais pas niaise, de jouer avec les codes ségrégationnistes des camps de vacances, d’enrichir le propos du comportement humain, de mieux se calquer sur la vie sans ériger de barrières.

Ce qui suit, est le texte que j’avais rédigé lors de la parution de ce roman en 2009, et je n’ai rien changé, par respect envers l’auteur.

“ Les jolies colonies de vacances, merci maman, merci papa… ” comme chantait Pierre Perret. Colin n’est pas un accro des colonies, des camps de vacances, des stages et encore moins ceux consacrés à la voile. Et s’il doit remercier quelqu’un, c’est lui même car il est orphelin depuis dix ans. S’il s’est inscrit pour participer à un stage à l’île de Mornesey, c’est qu’une idée bien ancrée dans sa petite tête d’adolescent de seize ans le turlupine : retrouver la trace de son père disparu et dont il pressent que tout ce qu’on a pu lui dire depuis des années ne sont que mensonges et compagnie. Effectuant des fouilles dans les ruines de l’abbaye de Saint Antoine dans l’île de Mornesey avec quelques amis et sa femme, Jean Rémy se serait suicidé en mer après des incidents ayant coûté la vie à trois ouvriers. Sa mère aurait eu un accident de voiture peu après et Colin a été recueilli par son oncle et sa tante. Ses soupçons ont été étayés par de petits indices qui mis bout à bout formaient un faisceau de preuves irréfutables, du moins à son avis.

L’île de Mornesey, située dans la Manche au large de Granville, possède deux particularités : depuis plusieurs siècles une prison y est édifiée, servant autrefois de transit pour les bagnards, mais aujourd’hui encore débordante d’activités. Pour preuve, cette évasion de deux prisonniers, dont l’un est multirécidiviste, donc dangereux, et l’autre devant être libéré dans deux mois. L’autre particularité réside en une légende, celle d’un trésor nommé la Folie Mazarin qui serait caché probablement dans l’un des nombreux souterrains qui traversent l’île de part en part. Tandis que Colin cherche à confirmer ses soupçons, Simon Casanova, jeune agent de sécurité temporaire sur l’île, entame sa petite enquête sur cette étrange évasion. Une investigation qui va le mener loin, très loin, jusqu’à Nice, et qui ne sera pas sans rapport avec les tribulations de Colin.

Sang famille, titre jeu de mots qui rappelle un célèbre roman d’Hector Malot, se révèle justement le prototype même du roman populaire de la fin du XIXème siècle et du début du XXème. Avec son lot de mystères, de courses poursuites, de trésors supposés (ou non), d’un adolescent narrateur, pour une partie du texte, et héros malmené, des méchants, des bons, des personnages secondaires qui ne le sont pas tant que ça. Ainsi Clara employée de mairie à la recherche de l’amour, ou tout au moins une amourette pour faire passer le temps et adepte du karaoké sur ordinateur ou Delpech journaliste indépendant et rédacteur du seul journal de l’île. Quelques bévues et incohérences dans le déroulement de l’histoire émaillent le récit. Pour preuve ce problème de datation : sur la tombe des parents de Colin, il est indiqué que le père est né en 1962 et la mère en 1965, or l’on apprend qu’ils avaient tous deux 19 ans lorsqu’ils se sont rencontrés. D’autres petites erreurs, toujours dans le décompte des années, attireront l’attention du lecteur, mais ce n’est pas grave en soi. Autre petite anomalie, en l’an 2000, puisque l’action se déroule en août 2000, on ne parlait pas encore en euros, et il eu peut-être été plus judicieux de laisser les prix en francs, quitte à signaler la conversion dans une petite note en bas de page. Quoi qu’il en soit, ce roman est très agréable et nous offre plus qu’un roman policier, un véritable roman d’aventures et de mystères.

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