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CHRISTIAN BLANCHARD |
La Double OAux éditions EDITIONS DU BARBU |
1722Lectures depuisLe vendredi 2 Septembre 2005
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Une lecture de |
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| Cultivant une certaine marginalité un peu parano, Claude Le Noan est un photographe passionné d’informatique. Le capitaine Gilles, du SRPJ de Rennes, ne veut plus qu’il s’occupe d’affaires criminelles. Claude espionne sa fiancée Valérie, lieutenant de police. Il suit une intervention, lors d’une grosse livraison de drogue près du Cap Fréhel. Claude tire sur l’organisateur du trafic, Martin Corre, sauvant la vie de Valérie. Six mois plus tard, on trouve le cadavre de Luc Sternaux. Ce junky notoire a été poignardé par un couteau original, appartenant à Claude. Les preuves étant accablantes, il est arrêté par un policier de Morlaix. L’esprit embrumé, Claude nie le meurtre. Il suppose une machination. Il s’échappe pendant son transfert en prison. Ce dernier semestre fut étrange pour Claude. Valérie s’éloigna un peu de lui. Il força sur l’alcool. Il fut contacté par Luc Sternaux. Celui-ci souhaitait que Claude écrive un livre sur sa déchéance de drogué. Claude prit vite goût aux stupéfiants les plus intenses. Il en connaissait les dangers, mais devint dépendant. Il se laissa entraîner dans un jeu cruel, dont il ignorait les règles. L’ombre d’une secte le soumettait à des épreuves de plus en plus dures, violentes. Les forces de l’ordre savent qu’une secte diffuse de la drogue et recrute de jeunes adeptes. De terribles vidéos en témoignent. Peu après, la disparition de Claude accélère l’enquête. Séquestré, il rencontre le « Leader » de la secte. L’auteur ne ménageant pas son héros, ce roman est déconseillé aux âmes sensibles. L’overdose de scènes-choc dans la 2e partie du récit s’adresse plutôt aux amateurs de noirceur. Malsaines, troublantes ou extrêmes, les situations sont fort bien décrites. Le suspense sur l’identité des « méchants » n’est pas l’essentiel. En réalité, il porte sur le sort du personnage face à des défis menaçant sa vie. En partie racontée par Claude, la double narration est fluide, convaincante malgré d’anodines faiblesses. Les lecteurs d’histoires fortes et sans pitié apprécieront la tonalité noire de cette intrigue. [lire aussi l'interview de Christian Blanchard sur notre site] |
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