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JOSE-LOUIS BOCQUET |
Station Anvers, Direction Les EtoilesAux éditions AUTREMENTVisitez leur site |
673Lectures depuisLe mardi 12 Juillet 2005
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Il vient d’avoir son bac, et suit des cours à la fac. Bien que sans expérience, il est embauché par une maison de disques indépendante. Dirigé par K, qui ne cesse de jongler avec les banques, « Le Maquis » vend bien à l’export. Faute de moyens marketing, ce label ne parvient pas à s’imposer en France. Se considérant comme un survivant, K rêve d’un miracle improbable. Un vrai succès permettrait de consolider sa trésorerie, et de lancer d’ambitieux projets. Devenu assistant de K, le jeune homme apprend le métier. Un certain Aldo leur soumet sa chanson. K est sceptique. Les chapeaux ronds, version rock, c’est finalement simple et malin. Il admet que cette ritournelle populaire peut plaire. Aldo et K signent un contrat à 50-50. En province puis à Paris, le public adhère. C’est un gros succès. Chez K, le champagne coule à flots tous les soirs. Un reportage people va consacrer Aldo, son copain Rico, et leur groupe. Pour ce reportage, le jeune assistant les accompagne jusqu’à Kernéant, leur village breton d’origine. Il ne réalise pas qu’Aldo, qui a recyclé une idée déjà exploitée,est plutôt roublard. K et son assistant ne sont pas au bout de leurs surprises. Mais le producteur saura certainement tirer parti de la situation… José-Louis Bocquet a déjà évoqué plusieurs facettes du show-biz. Ce texte s’inscrit dans la même veine que La Grosse Vie (Mille et une nuits, 2001). On ne regrette pas que le décor soit ici peu important. On est captivé par l’histoire de ce héros anonyme, se frottant à un univers où règne la fourberie. Belle description de ce petit monde, aussi attirant que perfide ! La narration fluide rend vivant de récit très réussi.(Autrement « Noir Urbain », 2005) |
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