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ARTHUR BOULINE |
FranchepluyAux éditions |
1982Lectures depuisLe mercredi 25 Novembre 2004
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Une lecture de |
« Arthur Bouline, jeune homme agile et beau, sans attaches, sans à priori » a dû quitter précipitamment Pontdurif. Le maître de la ville, qui l’avait engagé, a mis sa tête à prix lorsqu’il a su que l’honneur de son épouse avait souffert des assiduités d’Arthur Bouline. Le hasard de sa fuite le conduit jusqu’à Franchepluy. Là, après s’être restauré et bu quelques verres, accoudé au zinc de l’auberge, il gagne sa chambre, perclus de fatigue. Ferme-t-il ou ne ferme-t-il pas la fenêtre ? Trop fatigué, il s’effondre sur le lit et s’endort aussitôt… fin de l’aventure. « Vous avez lu un livre de 200 pages en 15 minutes » Finalement, après une courte hésitation, il opte pour un autre choix et ferme les volets. Dans la rue sombre un jeune homme est violemment agressé et tombe à terre… Que faire ? Fermer la fenêtre comme si de rien n’était ? Ou bondir dans la rue et se lancer à la poursuite de l’agresseur ? Encore un choix que devra faire Arthur Bouline et qui sera lourd de conséquences. Au final, puisqu’en littérature rien n’est irréversible, Arthur Bouline sera embauché tel un détective privé, afin de démasquer le meurtrier. Son enquête le conduit au-delà du royaume, vers les terres du sud, en compagnie de tout un petit monde, qui tous les dix ans, se rend sur les terres lointaines du mont Syral. La route sera longue, pleine d’embûches mais révélatrice de chacun Franchepluy est une sorte de conte, qui se déroule dans un moyen-âge aussi hypothétique qu’improbable et dont le lecteur est le héros, à mi-chemin entre le jeu de rôles et le polar psychologique. On prend plaisir à lire ces pages ponctuées par des choix anodins et pourtant capitaux, jusqu’au dénouement qui est à la hauteur des propos véritables de l’ouvrage |