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JAMES LEE BURKE |
Légitime DéfenseAux éditions EDITIONS GERARD DE VILLIERSVisitez leur site |
1659Lectures depuisLe vendredi 27 Decembre 2013
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Une lecture de |
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The Neon Rain - 1987. Traduction de Joëlle Girardin Bon anniversaire à James Lee Burke né le 5 décembre 1936. Si New-York, la Californie et la Floride se taillent la part du lion comme lieux de prédilection des auteurs de romans noirs et policiers américains, la Louisiane, et plus particulièrement la Nouvelle-Orléans, épisodiquement revient à l'honneur. Ainsi Charlie Wells, Georges Ogan, Brett Halliday, Sam Ross et Bill Pronzini ont situé l'action d'au moins un de leurs romans dans cet état. De même certains auteurs français tels Jacques Sadoul et Henri Marchal ont choisi la Louisiane comme cadre privilégié de leurs ouvrages. Pourquoi cette fascination ? Le Jazz bien sûr qui exerce un attrait non négligeable et fournit une ambiance particulière, mais aussi l'arrière-pays avec ses bayous, ses marigots, atmosphère qui aliment un côté exotique parfois doublé d'une pointe de fantastique. Enfin, la culture française y est encore très vivace, et bon nombre de lieux ont une dénomination bien de chez nous. D'ailleurs c'est bien dans ces bayous que commence réellement Légitime défense de James Lee Burke, lorsque Dave Robicheaux, policier de son état, découvre le cadavre d'une jeune noire. Un meurtre maquillé en overdose. Mais si Robicheaux n'y pense plus guère, d'autres se chargent de le lui rappeler, le croyant attelé à l'enquête ou au moins s'y intéressant. Des truands veulent sa peau tandis que le FBI suppose, à tort, qu'il est plus impliqué dans cette affaire qu'il y paraît. Une enquête qu'il va mener, coûte que coûte, surtout lorsqu'il sera démissionné de sa fonction de policier. Une enquête qui lui fera non seulement côtoyer des truands haut de gamme mais également des huiles de la politique, des huiles gouvernementales puisqu'il semble bien que les Nicaraguayens soient impliqués et jouent un rôle dans cette histoire alambiquée, tarabiscotée, parfois un peu confuse. Ce qui n'empêche pas le roman d'être passionnant de bout en bout.
Ce roman, le premier de James Lee Burke traduit en France, a été réédité dans la collection Rivages Thrillers en 1996 dans une version intégrale signée Freddy Michalsky sous le titre Pluie de néon. Cette version comporte 288 pages, mais il faudrait posséder les deux volumes afin de comparer quelles furent les coupes opérées, car selon la police de caractère et la mise en page, entre 256 pages et 288 il n'y a guère de différence si ces deux critères ne sont pas identiques. Mais cela explique aussi peut-être, si les coupes ont été malencontreuses, que ce roman provoque ce sentiment de confusion à la lecture. |
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