ava préfère les fantômes de Maïté BERNARD


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MAITE BERNARD

Ava Préfère Les Fantômes


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Le jeudi 27 Avril 2012

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Maïté BERNARD




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Pour la première fois Ava va enfin pouvoir rencontrer son oncle Vincent Bazire qui vit sur l’île de Jersey. Elle a un peu plus de quatorze ans, et possède un don. Au début, quand elle parlait de sa capacité, les grandes personnes la prenaient pour une enfant très imaginative. Puis alors qu’elle se mettait en colère, ne comprenant pas que l’on se moque d’elle, elle fut considérée par son entourage comme une enfant capricieuse. En vieillissant elle est devenue plus réservée, plus distante, timide et sauvage, presque mutique. Ses parents, accaparés par leurs travaux de fouilles et de recherches, l’avaient confiée à ses grands-parents puis elle avait été placée dans un pensionnat. Ses parents étant en instance de divorce ils lui avaient proposé de passer une dizaine de jours chez son oncle, un baroudeur selon ses proches. Au moins cela lui changera les idées. Mais à peine arrivée, son don se manifeste à nouveau. Billie Gombrowicz, une jeune femme dont le grand-père a découvert quelques mois auparavant un trésor viking puis est décédé, Billie est allongée dans le parc, presque morte. Elle sera retrouvée un peu plus tard, sur la plage, ayant définitivement quitté le monde des vivants. Mais pas pour tout le monde, car Ava possède un don. Celui de voir les fantômes de personnes défuntes dans des conditions mystérieuses.

Le manoir de l’oncle Vincent, situé au nord de l’île à Mercy, abrite l’exposition du trésor des Vikings et quelques personnes y logent afin d’assister à l’inauguration. Marie-Françoise, la secrétaire, Jean-François Raspail, conservateur au Musée de Cluny, Camille Patel, présidente de la Fondation du même nom, Gordon McCormak, un Ecossais. Sont également invités, façon de parler, deux policiers locaux, l’inspecteur Beresford et son adjointe le sergent Kidd qui selon les méthodes en vigueur dans toutes les polices du monde, procèdent aux premières investigations.

Ava n’est pas en reste et accompagnée du fantôme de Billie mène sa propre enquête. Il faut avouer que Billie était aux premières loges, mais son agresseur, qui lui a planté un couteau dans le ventre, était derrière elle. Si Ava est quelques peu muette, tentant de parler à bon escient afin de ne froisser personne, elle n’est pas sourde et les conversations qu’elle entend ici et là au détour de portes entrebâillées sont fructueuses. Elle se rend chez le notaire qui a procédé à la vente du manoir au père de Vincent Bazire, par l’ancien propriétaire, un nommé Llewellyn Neville qui a disparu brusquement alors qu’il marchait dans le parc. Puis elle rencontre dans un cimetière afin de discuter avec la secrétaire du tabellion, qui tous les jours rend visite à son fils décédé. Cette brave femme comprend tout de suite qu’Ava possède le don, tout comme elle.

D’autres meurtres sont commis et Ava semble gêner quelqu’un car elle échappe de peu à un empoisonnement. Celui qui a bu son thé à sa place ne pourra jamais lui dire si le breuvage était bon ou pas.

Dans une ambiance très british, avec fantômes à la clé, celui de Billie qui parfois provoque quelques petits incidents, mais d’autres défunts et notamment celui du fameux Viking auquel appartenait le trésor, ce roman destiné aux jeunes adolescents est tout simplement charmant. Meurtres et fantômes se marient très bien dans une atmosphère feutrée, tasses de thé à l’appui. Mais il ne s’agit pas uniquement que d’une histoire dans laquelle les esprits auraient le beau rôle, humour et frissons garantis. Car si le principe est de placer l’enquête dans un huis-clos, ou presque, celle-ci déborde du cadre et prend ses racines dans la Seconde guerre mondiale, alors que les Allemands occupaient l’île de Jersey et que de nombreux prisonniers étrangers dont Polonais, y avaient été amenés pour aider à la construction de l’hôpital souterrain qui existe encore et a été transformé en musée.

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