casse-toi pov’con de Fernand BURON


Casse-toi Pov’con BURON195

FERNAND BURON

Casse-toi Pov’con


Aux éditions APRES LA LUNE

1769

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Le mardi 1 Mars 2011

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Fernand BURON




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  
Ceci n’est pas une invective de l’auteur à l’encontre du lecteur, mais une citation qui entrera bientôt dans le dictionnaire des phrases célèbres de l’Histoire de France. Rappelez-vous, c’était le 23 février 2008, soit exactement trois ans et un jour, Nicolas Sarkozy déambulait en apparence benoîtement dans les allées du Salon de l’Agriculture au milieu de veaux, vaches, cochons, couvées, interprétant le rôle de Perrette et le pot au lait, ou de Matamore. A un homme qui refusait de lui serrer la main, invoquant une éventuellement salissure peut-être par peur de contagion, le syndrome du virus de la grippe H1N1 ou grippe aviaire étant prégnant, le Président lui rétorqua Casse-toi pov’con ! Nous devons reconnaitre que celui qui est né et élevé dans le ghetto de Neuilly avait su se mettre à la portée linguistique du représentant de la France rurale, de la France profonde comme disent certains, de la France d’en bas comme le stipulait Jean-Pierre Raffarin. Un effort malheureux de sa part qui offusqua les chastes oreilles de bien des participants à cette aimable réunion agricole, et des téléspectateurs.

Après une longue préface de Jean-Jacques Reboux, qui nous rappelle ces faits et bien d’autres, commis par un Président qui n’oublie pas qu’il a été (et est encore ?) Ministre de l’Intérieur, assimilant le verbiage banlieusard avec une aisance étonnante, parole est donnée à Fernand buron, l’offensé. Il faut le comprendre aussi Fernand Buron. Qu’auriez-vous fait à sa place si un homme qui se sent mal à l’aise dans une foule dans laquelle il baigne à son corps défendant, entouré d’animaux et d’hommes et de femmes qu’il n’a pas l’habitude de côtoyer, est en sueur pour une raison inconnue, peut-être par peur, veut absolument vous serre la main ? Je suis sûr que votre réflexe premier aurait été la répulsion, une envie de reculer, de refuser cet attouchement, de vous méfier.

Fernand Buron a donc accordé un entretien à Nausicaa Raymond qui a su apprivoiser celui qui est encore sous le coup de l’émotion. Des questions simples, directes, concises auxquelles il répond de la même façon, avec parfois une pointe d’agacement, d’acrimonie, tout en gardant ce bon sens paysan qui est le fleuron de la France. Mais il propose également des solutions, simples, faciles à mettre en place, comme s’il devait être candidat un jour à une élection politique. Parmi ses propositions, il en recense tout de même vingt, certaines que certains jugeront démagogiques mais qui pourtant ne sont que le reflet de ce que tout un chacun pense tout bas sans oser le dire. Proposition n° 5 : Interdiction pour les industriels de racheter des journaux et des chaines de télévision. Implicitement moins de propos laudateurs, de mensonges, vis-à-vis de ceux qui lisent ou regardent ces médias, et moins de passe-droits envers ces industriels qui en sous-main gouvernent la France grâce à l’argent qu’ils se font sur le dos de leurs employés et de ceux qui achètent leurs produits. Proposition n°10 : Taxation maximum des salaires des footballeurs milliardaires. Avec le fric récupéré on finance des postes d’éducateurs dans les petits clubs. C’est bien ça aussi, d’autant que certains footballeurs milliardaires manquent d’éducation. Et puis Fernand Buron n’épargne personne. La Gauche comme la Droite en prennent pour leur grade. D’autant que la situation elle se dégrade. Sauf Chirac peut-être qui comprenait les paysans, les humbles. Fernand Buron a eu l’occasion de discuter avec Chirac. Il en garde un souvenir non pas ému, mais comme d’une rencontre entre deux maquignons lors d’une foire au bétail, tous deux attablés devant un verre de Muscadet. Et de déclarer comme veux-tu aimer la France si tu n’aimes pas le pinard ! Il est vrai que, je me rappelle d’une interview radiophonique, Sarkozy avait déclaré qu’il n’avoir jamais bu une goutte d’alcool. C’était après une réunion du G8 ou du G20, au cours de laquelle des journalistes, surement mal intentionnés, avaient trouvé sa démarche hésitante. Mais je me souviens aussi d’un cliché pris au début des années 70 où on le voit attablé en compagnie de quelques autres futurs jeunes loups de la politique, devant un verre de bière. C’était peut-être pour la photo, pour faire comme Chirac qui lui, tout le monde le sait, aime déguster un liquide fermenté à base de houblon. Mais passons.

Un petit livre qui permet à Fernand Buron de s’expliquer, de déverser sa mauvaise humeur, d’épancher sa bile, de dire brut de brut ce qui ne va pas et pourquoi, de se confesser, de se livrer en toute liberté, d’exprimer les attentes de bien des électeurs, de se montrer responsable. A diffuser largement auprès de vous comme le livre de Stéphane Heissel : Indignez-vous ! Et en espérant qu’il trouvera auprès des médias plus d’écho que le précédent ouvrage de Jean-Jacques Reboux, Les derniers jours de Nicolas Sarkozy, roman boudé par des journalistes frileux ou asservis, devenant des courtisans obséquieux de peur de se faire virer par leur rédaction. On en connait.
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