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GEORGES BREITTMAYER |
Code De L’honneur Et Du DuelAux éditions BALEINEVisitez leur site |
1739Lectures depuisLe mercredi 24 Novembre 2010
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Une lecture de |
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Illustrations de Nawelle Saïdi
Ce petit livre, paru en 1918 chez Devambez, décline comme son titre l’indique, les règles de bienséance à respecter lors d’un duel. Les règles de principe, les armes à utiliser, la demande de réparation, les témoins, bref le guide de bonne conduite que doit honorer tout combattant, qu’il soit offenseur ou offensé. Le duel a été interdit par Richelieu, par un édit du 2 juin 1626, mais cette forme de combat qui permettait à des personnes de laver leur honneur bafoué, a perduré et des duels célèbres sont encore présents dans nos mémoires. Le 30 mars 1958 Serge Lifar et le marquis de Cuevas s’opposaient pour un différent artistique. Le 21 avril 1967 René Ribière et Gaston Defferre s’affrontaient à l’épée. Ribière est touché deux fois sans gravité et ce duel est considéré comme le dernier ayant eu lieu en France. Selon ce code, l’offenseur doit se tenir à la disposition de l’offensé… Est offensé celui qui, le premier, a subi une offense. Le duel doit permettre de solutionner rapidement les affaires d’honneur paraissant les plus compliqués. Et je me demande parfois si le duel ne serait pas la solution, tout au moins l’une des solutions, qui permettrait de désengorger les tribunaux avec les affaires qui requièrent pendant des mois juges et avocats, tout en considérant la multitude de paperasserie utilisée (ce qui serait un moyen efficace et écologique de lutter contre la déforestation) qui serait fortement réduite. Par exemple, je précise bien qu’il s’agit d’un exemple et qu’il ne faudrait y voir qu’une coïncidence malencontreuse et fortuite avec des événements ou des personnes existantes ou ayant existés, prenez donc un Président de la République et un ancien Premier Ministre qu’un différent opposerait, non pas dans les couloirs feutrés d’une quelconque administration judiciaire mais par médias interposés, je pense qu’un règlement à l’amiable pourrait être signé à l’issue d’un duel organisé en bonne et due forme. Mais quel rapport ce livre peut-il avoir avec Mystère Jazz ? Tout simplement parce que la notion de duel me ramène tout simplement à des souvenirs de lectures : Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas et la suite, Le Bossu de Paul Féval, Les Pardaillan de Michel Zevaco, Scaramouche de Raphael Sabatini et combien d’autres qui ont enchanté, et continuent de le faire, mes journées et mes nuits. Les illustrations de Nawelle Saïdi sont pleines d’humour et de fantaisie, et le graphisme fait quelque peu penser aux gravures qui illustraient les journaux du XIXème siècle et du début du XXème. Quant à Georges Breittmayer (1895-1924) il fut le fondateur de la compagnie actuelle Gaz et Electricité de Lisbonne, et eut une démarche importante dans le domaine du développement du sport en France en général et de l'escrime en particulier. Il participa également avec ses frères à la création du Racing-Club en avril 1882. En 1908 il fut également membre du comité olympique. Seul petit bémol un mot dans cette phrase : Mais après cette guerre (14/18), où la race française a perpétué dans l’histoire… Personnellement j’aurai préféré que race se transforma en peuple. Mais peut-être était-ce l’usage de s’exprimer ainsi en 1918 ! |