La blonde aux yeux noirs de Benjamin BLACK


La Blonde Aux Yeux Noirs BLACK495

BENJAMIN BLACK

La Blonde Aux Yeux Noirs


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Le jeudi 4 Fevrier 2016

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Benjamin BLACK




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Au début des années 1950, Philip Marlowe est détective privé à Los Angeles. Cet été-là, une belle cliente blonde aux yeux noirs se présente à son bureau du Cahuenga Building. Originaires d'Irlande, Clare Cavendish collabore avec sa mère, Mme Langrishe, qui a fait fortune en Californie dans les parfums. Clare est mariée à Richard Cavendish, un oisif qui joue au polo et avec ses conquêtes. La riche jeune femme avait un amant, Nico Peterson, disparu depuis environ deux mois. S'avouant séduit par sa cliente, Marlowe accepte de le rechercher. Dans le quartier où habitait Nico Peterson, et au bar qu'il fréquentait souvent, le détective apprend que deux Mexicains sont également sur la piste de celui-ci.

Le flic Joe Green ne tarde pas à renseigner Marlowe : Peterson est mort une nuit près du Cahuilla Club, un établissement huppé de Bay City, renversé par une voiture ayant pris la fuite. Marlowe se rend chez les Cavendish, une grandiose demeure d'Ocean Heights, afin d'annoncer la nouvelle à Clare. Il y croise le jeune demi-frère de celle-ci, Everett Edwards, et le mari de sa cliente. La jeune femme ne paraît pas bouleversée par le décès de son amant. “Ce qu'il y a, Monsieur Marlowe, c'est que je l'ai vu l'autre jour dans la rue. Il n'avait pas du tout l'air mort” explique-t-elle. Le détective se doutait bien qu'elle lui taisait une partie de ses motivations. Maintenant, elle affirme vouloir juste retrouver Peterson.

Après avoir consulté le rapport sur l'accident mortel, Marlowe se rend au Cahuilla Club. Il est reçu par le directeur, qui se montre courtois, limitant son propre rôle dans ce cas. Le détective peut s'étonner qu'il lui consacre autant de temps, alors que le directeur est très sûrement occupé. C'est ensuite Mme Langrishe, la mère de Clare, qui fixe rendez-vous à Marlowe, sans doute informée par son gendre. Une femme de caractère : “Il y avait chez elle quelque chose que je ne pouvais m'empêcher d'apprécier. Une certaine force morale.” Elle le met en garde : “Soyez prudent, Monsieur Marlowe, me conseilla-t-elle. À mon avis, vous ne savez pas à qui vous avez affaire.” Sans préciser d'où viendra le danger.

Le détective rencontre Mandy Rogers, vague actrice venue de Hope Springs dans l'Iowa, dont Peterson était plus ou moins l'agent. Puis il va croiser Lynn Peterson, la sœur de Nico. C'est alors que surgissent les deux Mexicains, qui n'ont rien de mauviettes. Le pugilat se termine par un KO de Marlowe. Entre-temps, Lynn semble avoir été enlevée par le duo de Mexicains violents. S'il peut compter sur Joe Green, le détective est obligé de faire appel au flic Bernie Ohls pour la suite. Alors que Marlowe devient plus intime avec Clare, il est "invité" par le caïd Lou Hendricks. Ce dernier a de bonnes raison de chercher Peterson, lui aussi, mais le détective refuse son offre de l'engager pour une somme rondelette. Son enquête lui réserve encore bon nombre de surprises…

Philip Marlowe, le détective privé créé par Raymond Chandler (1888-1959), symbolise la mythologie de ce genre de personnages. Même s'il peut évoquer d'anciens amis, tels Terry Lennox ou Linda Loring, même s'il s'amourache ici de Clare Cavendish, c'est avant tout un héros solitaire. D'ailleurs, il donne une intéressante définition imagée de son existence : “Pour vous, une vie solitaire est inimaginable. Vous êtes comme un de ces gros bateaux de croisière sur lesquels se bousculent des kyrielles de marins, de stewards, de mécaniciens, de mecs en uniforme pimpant avec casquette à galons. Il vous faut tout ce personnel, sans parler des belles gens tout de blanc vêtus qui jouent à divers jeux sur le pont. Mais voyez-vous ce petit skiff qui s'éloigne vers l'horizon, celui à la voile noire ? Ça, c'est moi. Et moi, là-bas, je suis heureux.”

La Californie des années 1950 que Marlowe sillonne dans son Oldsmobile, entre bars aux allures de pubs et quartiers huppés : Benjamin Black ne trahit nullement les bases de l'œuvre de Chandler. Étant originaire de Wexford, sans doute y ajoute-t-il une dose de son Irlande natale. Pour le reste, on retrouve avec bonheur les caractéristiques des “romans de détectives”, entre enquête sinueuse, amis flics, adversaires sournois ou dangereux et ambiance sombre. Sans oublier l'indispensable “femme fatale”, bien entendu. Très jolie réussite que cette version revisitée des aventures de Philip Marlowe.

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