Le bandeau l’annonce sans ambiguïté : premier roman, premier best-seller… Et le lecteur de soupirer… Quant au quatrième de couverture, il ne laisse pas de marbre : « Son fils lui ment. Sa femme lui ment. Et un tueur l’attend au tournant » Et ce même lecteur de sourire… car si tel est le prix de la gloire, alors mieux vaut l’anonymat… C’est donc avec méfiance que ledit lecteur pousse la porte de Darkhouse… Joe Lucchesi était inspecteur à New York, une ville tentaculaire qui transpire la violence, à tous les coins de rues. D’ailleurs sa dernière affaire a mal tourné. A l’origine c'était une filature de routine… A l’arrivée ce fut un bain de sang… Ecœuré, Joe a quitté la police et est parti, avec famille et bagages, pour L’Irlande. Depuis sa vie s’écoule paisiblement au rythme des apéritifs, du jardinage et des discutions au sujet des reportages que réalise son épouse autour d’un terme aussi peu sensible que la décoration… Pour la famille Lucchesi la vie serait un long fleuve tranquille si Katie, la petite amie de son fils, n’était retrouvée assassinée dans les bois qui bordent leur maison. Un serial-killer, à tendances psychopathe, vient de débarquer…le cauchemar a déjà commencé… Certes, l’intrigue de Darkhouse ne renouvelle pas le genre, mais, sous la plume tranchante et précise d’Alex Barclay, elle se déployer magistralement au travers d’une multitude de personnages à la psychologie complexe que souligne un jeu de flash-back adroitement agencé
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