Cent vingt heures de cauchemar de Fredric BROWN


Cent Vingt Heures De Cauchemar BROWN703

FREDRIC BROWN

Cent Vingt Heures De Cauchemar


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Le dimanche 8 Juin 2020

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Fredric BROWN




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

The Five Days Nightmare - 1962. Traduction J.E.S. Ouvaroff). Collection Inter Police Jet N°88. Presses Internationales. 128 pages. Parution 2e trimestre 1963.

Réédition : Collection Le Miroir obscur N°23. Editions NEO. Parution mars 1981. 200 pages.

A la minute près ?...

Au bout de cinq ans de mariage, Lloyd Johnson et Ellen se frictionnent parfois, comme tous les couples. De petits moments d’énervements qui passent lorsque chacun retrouve son calme et sa bonne humeur.

Ce vendredi, Lloyd passe un après-midi fort occupé, ce qui ne l’empêche pas de penser à la dernière prise de bec qu’il a eue avec Ellen, et inversement, la veille au soir. Etant courtier en bourse, associé avec Joe Sitwell, cousin d’Ellen, Lloyd conseille une cliente pour des achats et des ventes de titres, puis il a une réunion de travail avec son cousin qui désire se rendre à Las Vegas et éventuellement jouer au golf, le rejoint ensuite à l’aéroport pour authentifier une pièce, et après quelques verres dégustés ensemble, et avoir téléphoné en vain à Ellen à leur domicile, il rentre chez lui, donne à manger à Cheetah, la chatte siamoise, et enfin aperçoit une feuille de papier dépassant du rouleau de sa machine à écrire.

Le message débute par ces mots : Si vous voulez revoir votre femme vivante, je vous donne cinq jours pour mettre à ma disposition 25 000 dollars en billets de cent ou moins…

Suivent les noms de deux hommes dont les femmes ont été enlevées quelques semaines auparavant. La première est décédée car son mari avait prévenu la police, l’autre a été retrouvée, la rançon ayant été remise sans incident. Voilà de quoi faire réfléchir Lloyd qui téléphone au mari de la dernière victime afin de connaître son avis.

Puis Lloyd passe son temps à se morfondre, à appeler des amis de confiance, à vendre dans un premier temps sa voiture, à hypothéquer sa maison, à racler les fonds de tiroir, acceptant les propositions du second mari, de son associé Sitwell de retour de Las Vegas, à vendre les quelques titres en bourse qu’il possède.

Et surtout à aligner sur une feuille le montant total de ce qu’il récupère peu à peu, attendant les instructions du ravisseur, à acheter également un pistolet au cas où. Jusqu’au soir fatal durant lequel l’échange rançon-femme doit s’effectuer, tout en espérant qu’Ellen soit toujours en vie.

Naturellement, Lloyd pense à l’après, lorsqu’il aura récupéré Ellen. A la doter d’une arme à feu également, à apposer des verrous aux portes, et à adopter un chien, en espérant que celui-ci fasse bon ménage avec sa chatte siamoise.

Certes, en songeant à prendre de telles décisions, je ne faisais, comme l’on dit vulgairement, que verrouiller la porte de l’écurie après avoir constaté le vol de son cheval.

Si l’intrigue de ce roman est intemporelle, la façon dont les divers protagonistes se conduisent paraît quelque peu vieillotte. Du moins en ce qui concerne les appels téléphoniques, car de nos jours, plus besoin de passer par un standard et des lignes sécurisées afin que personne n’intercepte les conversations téléphoniques.

Fredric Brown se montre comme à son habitude tortueux dans son intrigue et l’épilogue pourrait sembler une énorme farce, comparativement aux heures d’angoisse subies par Lloyd, le narrateur. Mais cet enlèvement ne fait pas rire Lloyd, qui écluse de nombreux verres, de trop nombreux verres, et est obligé d’avoir recours à des somnifères pour essayer de se reposer.

Il existe quelques anomalies dans l’intrigue, mais peut-être est-ce dû au traducteur, à moins que ce soit Brown lui-même qui ne se serait pas relu. De même que dans le nom de l’auteur, mais c’était une erreur assez courante à l’époque : Frédéric au lieu de Fredric.

Ce roman a été réédité dans la collection Miroir Obscur aux Nouvelles Editions Oswald, en 1981, dans une version due au même traducteur, très légèrement modifiée, les fautes typographiques ayant été corrigées.

La version Néo comprend, outre ce roman, cinq nouvelles :

Jéhovah. Première édition dans Les Chefs-d’œuvre du sourire. Anthologie Planète. 1963.

Petite musique de nuit. Première édition dans la revue Fiction 147, février 1966.

L’apprenti assassin.

La dernière enquête de Bela Joad. Première édition Mystère magazine N°62. Mars 1953.

Sur le champ de foire. Première édition Le Saint magazine N°54. Août 1959.

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