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MAURICE ATTIA |
Le Rouge Et Le BrunAux éditions JIGALVisitez leur site |
361Lectures depuisLe vendredi 7 Mai 2021
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Une lecture de |
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Rome, rue Mario Fani, le 16 mars 1978. Les Brigades rouges kidnappent Aldo Moro. Ses cinq gardes du corps sont abattus. Paris, rue de Chabrol, le 12 août 1899. Jules Guérin, président de la Ligue antisémitique et directeur du journal hebdomadaire L'Antijuif, se retranche au « Grand Occident de France », no 51 de cette rue. Rome, via Caetani, le 9 mai 1978. Le corps sans vie d’Aldo Moro est retrouvé dans le coffre d'une Renault 4L rouge. Paris, rue de Chabrol, le 20 septembre 1899. Jules Guérin et ses hommes se rendent aux autorités. Chassé-croisé de dates, chassé-croisé de la violence, chassé-croisé d’histoires d’amour. Pendant que Paco Martinez, ancien flic reconverti au journalisme versé à la rubrique cinéma, couvre l’enlèvement du dirigeant de la Démocratie Chrétienne et tombe sous le charme de Léa Trotski, une journaliste de la Republica, Irène Martinez se plonge dans la lecture d’un manuscrit découvert dans une malle du grenier familial. Ainsi quand l’un s’interroge sur la violence rouge, l’autre découvre la brune, celle des ligues antisémites et des célèbres bouchers de la Villette. Et aux hurlements à la vie d’Aldo, personnage historique, répondent, par delà le temps, ceux de Jean, personnage de fiction. Invariance de la violence ? À chacun de trancher ! Quant à l’amour, il emprunte d’étranges chemins, bien qu’invariants. |