le vapeur mystérieux. le tour du monde de deux gosses de Comte henry de la vaux ARNOULD GALOPIN


Le Vapeur Mystérieux. Le Tour Du Monde De Deux Gosses ARNOULD_GALOPIN303

COMTE HENRY DE LA VAUX ARNOULD GALOPIN

Le Vapeur Mystérieux. Le Tour Du Monde De Deux Gosses


Aux éditions TALLANDIER

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Le lundi 30 Septembre 2019

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Comte henry de la vaux ARNOULD GALOPIN




Une lecture de
PAUL MAUGENDRE

PAUL MAUGENDRE  

Volume 10. Collection Grandes aventures et Voyages excentriques. Editions Jules Tallandier. Parution septembre 1931. 128 pages.

Première édition en 44 fascicules chez Tallandier en 1911.

Des gamins débrouillards sans téléphone portable, si c’est possible !

Même si, comme moi, vous n’avez pas lu les épisodes précédents des aventures de Jack Witkins, de Francinet le Parisien, et de leurs compagnons et amis, Bafoulos, le Noir (le nègre dans le texte), d’Atar l’Hindou, de Gonzalès le détective, de Margaret Carpenter, la cousine de Jack et sa gouvernante miss Monkey, ce n’est pas grave, car grâce au prologue vous saurez tout ou presque des précédentes, trépidantes et périlleuses aventures subies par les deux gosses au court de leurs voyages mouvementés.

Pour l’heure ils sont sur l’Oviedor, un navire commandé par le capitaine Pickles, en direction de San Francisco. Or Francinet pense reconnaître, sous la casquette galonnée du second du capitaine, leur ennemi Grégor. L’infâme Grégor qui a assassiné le père de Jack, le millionnaire américain Richard Witkins, enlevé sa mère détenue depuis au Mexique, et tenté de s’emparer de la fortune familiale. Il a tout d’abord emmené en Europe le jeune Jack avec pour but de le supprimer en machinant un accident avec la complicité d’un directeur de cirque.

Mais ses plans ont été contrecarrés par mademoiselle Berthe, la fille du saltimbanque, qui a confié le garçonnet à Francinet, un jeune acrobate d’une quinzaine d’années. Francinet est débrouillard et courageux qui n’a jamais connu ses parents. Depuis, Francinet et Jack parcourent le monde fuyant Grégor et trouvant des alliés en les personnes décrites ci-dessus au cours de leurs pérégrinations. Ces points précisés, et qui éclairent notre lanterne, revenons à Francinet et compagnie.

Donc Francinet pense avoir reconnu sous les habits d’un officier marin Grégor, et il en fait part à Gonzalès. Mais lorsqu’ils revoient le second, celui-ci n’a plus la même allure. Ils soupçonnent alors, avec raison, que le capitaine Pickles le cache dans sa cabine. Gonzalès parvient à s’infiltrer mais Grégor vient de sauter à l’eau, regagnant à la nage la côte californienne toute proche.

Tout ce petit monde s’installe dans un hôtel de San Francisco mais ils attirent le malheur sur leur tête comme la confiture attire les guêpes. S’enchaînent alors les péripéties dont le vol de leur argent et de leurs papiers dans leur chambre d’hôtel. Gonzalès les dépanne, mais cela ne peut qu’être provisoire car le blé ne pousse pas dans ses poches. Et il leur faut se rendre à Vancouver afin de pouvoir se faire remettre auprès de la banque un nouveau chéquier avant de partir pour le Mexique. Quant à Margaret Carpenter, elle doit se rendre à Los Angeles où est actuellement son oncle.

Entre autres aventures dont Francinet est le héros, le sauvetage d’une jeune bouquetière des rues cernée par les flammes dans un immeuble sis face à leur hôtel. Francinet démontre son courage mais également son agilité en tant qu’ancien acrobate.

Enfin, ils échappent, Francinet et Jack à l’effondrement d’une pile de bois alors qu’ils recherchent une place sur un navire se dirigeant vers Vancouver. Et comme ils n’ont guère d’argent pour payer leur place, les solutions sont restreintes. Ils vont quand même trouver un embarquement à bord d’un rafiot qui ne paie guère de mine.

Aventures en tout genre, se succédant à un rythme infernal, telle était la clé de l’intrigue qui passionnait les jeunes lecteurs et les moins jeunes, faut bien l’avouer, pour cette histoire feuilletonnesque. Le titre de ce roman est justifié à la fin de l’intrigue qui naturellement attend une suite.

La description de San Francisco de l’époque prête à sourire, mais était peut-être réaliste alors, Henry de la Vaulx étant un aéronaute et explorateur, décédé près de Jersey City aux Etats-Unis en 1930.

Mais ce qui est plus remarquable,c’est la vision des deux auteurs concernant la police de San Francisco. Des incapables surtout attirés par des pots de vin, préférant pénaliser les petits délits, plus faciles à appréhender, que les grosses affaires de crimes.

Par malheur, si la police de San Francisco se montrait indifférente à l’égard des affaires importantes, elle était intraitable, du moins, en ce qui concernait certaines peccadilles.

Plus amusant, quoique, cette comparaison entre la France et les Etats-Unis dans certains domaines. Comparaison qui n’est pas caduque de nos jours, à cause ou grâce aux nouvelles technologies, mais n’est plus à notre avantage.

Ces pays, en effet, ne ressemblent en rien à nos régions. En France, la solitude des campagnes est peuplée d’une foule de hameaux, de bourgs et de communes, que les postes mettent constamment en rapports les uns avec les autres, et où les nouvelles parviennent relativement vite.

Aujourd’hui, l’on parlerait plutôt de la désertification de nos campagnes avec l’abandon de nombreux services publics et le passage du public au privé. Mais ceci est une autre histoire.

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