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JEAN-PIERRE ANDREVON |
L’amour, Comme Un Camion FouAux éditions LE MASQUEVisitez leur site |
1427Lectures depuisLe lundi 28 Septembre 2015
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Une lecture de |
Parution décembre 2001. 282 pages.
Bon anniversaire à Jean-Pierre Andrevon né le 19 septembre 1937.
L’angoisse, c’est délicieux. Surtout lorsque ce sentiment nous est procuré à la lecture d’un livre d’où surgissent les fantasmes de la peur. Avec L’amour, comme un camion fou, Jean-Pierre Andrevon continue son exploration de l’angoisse ordinaire. François Valmont, la quarantaine assurée - il va fêter ses quarante-deux balais - passe quelques jours chez sa mère. Un courrier reçu de son ami Xavier, qu’il n’a pas vu depuis des années, lui sauve ses vacances. C’est ce qu’il pense car arrivé à Caussac, au fin fond de la campagne auvergnate, les déboires commencent. Des rêves, des apparitions nocturnes étranges qui le réveillent en pleine nuit, des fantômes qui s’obstinent à venir entretenir des cauchemars dont il se passerait bien - mais sont-ce vraiment des cauchemars ou une réalité changeante - perturbent ce séjour qu’il regrette peu à peu, les réminiscences se ressentant plus vives d’heure en heure, la mémoire défaillante dont il est affligé se réveillant peu à peu transformant son univers en catastrophe.
Roman noir, roman d’angoisse, L’amour, comme un camion fou est précédé d’une courte préface signée Serge Brussolo. Andrevon reste un maître angoisseur, quel que soit le domaine littéraire dans lequel il évolue. Un domaine bien particulier, étrange, parsemé de petites touches comme une composition à la Vasarely, partant du noir le plus sombre pour aboutir au blanc le plus éclatant, en passant par toutes les gammes du gris mais qui par un effet d’optique inverserait les couleurs.
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