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JEAN-PIERRE ANDREVON |
Le Météore De SibérieAux éditions RIVIERE BLANCHEVisitez leur site |
2460Lectures depuisLe vendredi 7 Juin 2013
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Une lecture de |
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Journaliste photographe Marc Lucciani met la dernière main à son reportage en Russie dans sa chambre d’hôtel qui donne sur le Kremlin. Il a accumulé des photos, rédige les textes, le tout devant paraître dans Libé. Descendu se désaltérer au bar il y retrouve un de ses collègues, un américain, Oscar Selznick de l’agence Reuter, et fait la connaissance de Frank Matheson du magazine Newsweek. Matheson leur propose de se rendre en Sibérie. Un satellite de la NASA a enregistré en Sibérie un impact de chaleur puis un incendie consécutif à la chute d’un météore cinq mois auparavant. Une expédition américano-japonaise partie de Vladivostok et conduite par le professeur Brodsky, n’a plus donné de nouvelles. L’expédition des trois hommes s’avère plus compliquée qu’ils pensaient. Le froid, la neige, les éléments naturels entravent leur périple. Des militaires russes chargés de la sécurité s’emparent de leurs appareils photos. Mais ces tracas ne sont rien comparés à ce qui les attends sur place. Le village de Vitubsk a été entièrement détruit par les flammes. Un effacement de la carte réalisé à l’aide de lance-flammes. Non loin un camp a été construit, gardé par des hommes en armes, juchés sur des miradors ou filtrant les entrées. Une base secrète dans laquelle les trois compagnons vont réussir à entrer dans le camp, pour découvrir l’horreur.
Le Météore de Sibérie est un roman d’anticipation, certes, mais c’est surtout un roman actuel car Jean-Pierre Andrevon nous plonge au cœur d’une histoire qui, si elle n’est pas réelle, n’est peut-être pas non plus entièrement fausse. Le mythe du savant fou n’existe pas d’aujourd’hui, mais l’on sait que les retombées de Tchernobyl ont eu plus de conséquences sur la population que les autorités ont bien voulu l’admettre. De là à imaginer que cette fiction soit plausible, il n’y a qu’un pas que l’on peut franchir aisément. Comme pour mieux enfoncer le clou, l’auteur dérive entre deux genres, anticipation mais également espionnage. Et si un jour nous apprenons que, au fin fond de la Sibérie, ou d’une autre région semi désertique et difficile d’accès, des scientifiques ou des explorateurs ont découvert une base secrète contenant cette sorte de dérive, nous ne devrions pas être surpris. L’imagination d’un romancier n’a pas de limites, celle des savants non plus. Voir le site de Rivière blanche www.riviereblanche.com
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