CLAIRE ARONICA

Au début, ça part dans tous les sens. L'auteur est exigeante avec son lecteur. Beaucoup de personnages (heureusement il y a la liste au début), deux narrateurs, une écriture littéraire qui fait du bien...

Et puis, on mord à l'hameçon. Simenon, 20 ans après sa mort, nous prend par la main. Il propose un dernier manuscrit à son éditeur, François Ledoux, qui le refuse car le roman élucide un crime dans lequel celui-ci est impliqué. En 2007, Ledoux meurt, et par un article posthume dans Le Monde, lance Georges Candelier, un universitaire connaisseur de l'œuvre de Simenon, sur la piste... Et là, c'est parti, on ne peut plus décrocher !

On est replongé dans l'univers de Simenon, de Maigret dont on revisite quelques enquètes. C'est super bien écrit, c'est vraiment étonnant ; il faut prendre le temps de lire Entre les lignes !!!