Massacre à la sulfateuse de Jean-pierre ALAUX


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JEAN-PIERRE ALAUX

Massacre à La Sulfateuse


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Le samedi 11 Mai 2013

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Jean-pierre ALAUX




Une lecture de
CLAUDE LE NOCHER

CLAUDE LE NOCHER  

Benjamin Cooker est un œnologue respecté. Avec son jeune assistant Virgile Lanssien, il quitte cette fois sa région bordelaise pour une mission dans la Vallée du Rhône. Il s'agira d'estimer la valeur d'un domaine viticole, pour un cabinet spécialisé chargé de le vendre. Le duo fait d'abord étape à Villeneuve-lès-Avignon, afin d'admirer le Mont Ventoux et les vignobles de Châteauneuf-du-pape. C'est sur ce terroir qu'est située Château-Duèze, la propriété qu'ils doivent expertiser. Le domaine appartient aux trois sœurs Catelnaut.

L'aînée Anne-Lise souffre d'un cancer, lui laissant peu d'espoir. Elle est mariée à Bertrand Sénéchal, un œnologue aussi prétentieux qu'incompétent, qui n'a rien fait pour améliorer la production de Château-Duèze. La cadette Catherine, préférant qu'on l'appelle Kathleen, fit une carrière de top-model, avant de devenir photographe de mode. Elle vit désormais à Montréal, au Québec. Ayant su placer son argent, possédant quelques biens immobiliers, elle a longtemps financé les pertes du domaine familial. Ce sont Anne-Lise et Catherine qui ont décidé de le vendre au plus tôt.

Leur sœur Sixtine ne se trouve pas dans le même esprit. Homosexuelle, amante de la mûre Marion, la jeune femme pense posséder assez d'énergie pour sauver la notoriété de Château-Duèze. Avec son allure de garçon manqué, Sixtine ne compte pas sur l'aide de son beau-frère Bertrand Sénéchal. Toutefois, elle regrette que ce dernier ait stupidement viré Benoît Renoux qui, à la suite de son père, assurait ici la fonction de régisseur du domaine. Autrefois, Catherine fut elle aussi très liée à Benoît, d'ailleurs.

Quand Benjamin Cooker et Virgile arrivent sur place, ils constatent que le vignoble vient d'être touché par un acte de vandalisme. Il ne leur faut pas longtemps pour vérifier qu'on a utilisé massivement un dangereux désherbant, pesticide connu pour son extrême nocivité. Les dégâts concernent le tiers des vignes. Pas l'œuvre d'amateurs, car il faut se protéger pour manier ces produits manuellement comme ici. Benjamin Cooker n'oublie pas qu'il est là, avant tout, pour estimer avec lucidité la valeur de Château-Duèze. Ce sulfatage de poison fait encore baisser le prix de vente possible.

On vient de découvrir le cadavre de Benoît Renoux. Son assassin a voulu faire croire qu'il était l'auteur de cet action contre les vignes des sœurs Castelnau. Virgile et Benjamin Cooker n'y croit guère. Le commissaire Davoz est assez sceptique, lui aussi. Le policier convoque Catherine, qui se trouvait au Québec, afin de mieux cerner l'affaire. Le cabinet chargé de la vente tente de mettre la pression sur Benjamin Cooker, afin de faire monter le prix. L'œnologue et son assistant restent attentifs aux témoignages de chacune des sœurs Castelnaut, afin d'approcher la vérité...

Si la série “Le sang de la vigne” est adaptée pour la télévision, avec Pierre Arditi dans le rôle principal, ce sont avant tout des romans, dont voici le vingt-et-unième opus. Soulignons que le terme “enquête” ne convient pas pour qualifier ces très agréables suspenses, de forme classique. Benjamin Cooker ne se substitue nullement à la police. Sa fonction d'œnologue lui permet de pénétrer dans des univers viticoles, où des enquêteurs officiels n'auraient pas de repères suffisants.

Aidé du jeune et sympathique Virgile, ce dandy cultivé observe les protagonistes avec autant de soin qu'il le ferait pour un vin, un grand cru de préférence. Ils ne se privent pas de goûter les meilleures productions de Châteauneuf-du-pape, dans cet épisode. Ni de nous rappeler quelques faits historiques liés à ce terroir. Une érudition de bon aloi, qui n'empiète pas sur l'intrigue proprement-dite. Plus verbale que physique, la violence n'est pas absente de cette histoire. Ainsi que d'inévitables secrets de famille. Quant au titre, en argot d'antan une sulfateuse désignait une mitraillette, mais c'est vraiment un sulfatage qui cause dans ce cas un carnage. Une fois de plus, on suit avec un réel plaisir cette nouvelle aventure de Benjamin Cooker.

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