|
|
Poèmes |
Que peut-il y avoir au bout ? Le chemin est au bout L'horizon est au bout Ton amour est au bout Le trépas est au bout Le plaisir est au bout L'amitié est au bout La vieillesse est au bout La souffrance est au bout Pourquoi doit-il y avoir une fin Aux belles utopies et aux câlins ? Chère lassitude, tu m'as bien eue Je respire le fond d'un verre qui pue Dans la ruelle, je déambule Je devine les créations nulles Pourquoi me dissimuler la fin Derrière le rouge d'un bon verre de vin ? Pourquoi doit-il y avoir une fin Aux ébats nocturnes des lendemains ? Derrière moi, tout est déjà usé Et je n'ose plus relire le passé J'aperçois des ombres aux fenêtres Tour à tour, mourir ou renaître En silence, je vous attends dehors Et oui, je suis votre croque-mort Viviane Dehaese A/II/19796 Petit Gavroche Petit Gavroche je vous oublie Petit Gavroche je vous aimais Petit Gavroche je pars loin Ami de mon imagination tu m'anémies L'univers est si grand que je souffre de parcimonie Mon cheval las est rentré dans ses écuries Cœur qui ne sait plus trouver un salutaire rayon Peine de marcher vers un éternel nouvel horizon Car quelque j'y ai perdu la sainte raison Plaisir de connaître le cataclysme des âmes Alors que je sais que le trépas est infâme Androginie des idées reconnue comme un blâme Mais qu'importe si tel est mon patibulaire sort J'errerai donc dans le pouilleux cimetière des remords Même si nos pensées vivent dans un commun accord Petit Gavroche je vous évoque Petit Gavroche je vous réprouve Petit étranger je reviendrai après Transfixion Viviane Dehaese A/II/19796 Morituri te salutant Après une lutte invincible De ses larmes, je suis cible L'Empereur complice décide Que la foule bleue me lapide Mélodrame renversé du pouce Le sang haineux m'éclabousse Lacérer mon coeur pour un Dieu En ma soeur, m'envoler aux cieux Crier mon innocence ne me sert Le fauve du doute gave le désert Mort en moi, Sodome expire Lynchée, de plaisir je soupire L'ombre couvre les spectateurs Et noie les âmes de son odeur Je suis Roi, je suis Dame, je suis damnée Invincible, Il n'abandonnera jamais la fée de ses errances. V. Dehaese A/II/19796 Les Pas du Temps Je compte les pas du temps Temps perdu, nuits perdues Je pleure tes bras d'enfant De stries, je suis vêtue Voilà l'heure du malheur La pendule à l'envers Sable mon univers Bien moralisateur Endors-toi, souviens-toi Mes rêves sont vivants Vaisseaux nés de mon sang Regarde, je suis là Je ralentis le temps Temps d'amour, nuit de nues Je sens tes bras d'enfant Oui, je suis revenue Viviane Dehaese A/II/19796 Et Hop ! Et Hop ! Je craque une allumette Désir fou du feu Et Hop ! Je craque une allumette Flamme, je te veux Silence, tu rougis, en douceur tu prends ton pied En apercevant la haute tour s'embraser Te cache pas, tu fais l'amour avec le danger Et tes yeux s'ouvrent dans la tourmente du brasier Comme Satan, tu connais bien la danse de l'enfer Que tu savoures toute seule au milieu du désert Puisque la passion et la fournaise vont de pair Honte, tu souris d'avoir ce goût si pervers Tout est fini, tu te réveilles, plus qu'une fumée Ton regard s'affaiblit et ta bouche est serrée Après la volupté, le froid revient d'emblée Et furtivement tu disparais dans la nuée Viviane Dehaese A/II/19796 |
Depuis sa mise en ligne vous avez été 583 visiteurs à consulter cette page Vos commentairesle premier de tes poemes est maladroit,les autr st plus intressants surtt petit gavroche,t'ecris depuis longtemps? sabrina lockie@multimania.com jour de sa mise en ligne Vos commentaires
|