Ils étaient Deux une nouvelle de Anna FRANIL


Ils étaient Deux

par

ANNA FRANIL

Ils étaient deux, cagoulés.

Ils nous ont tirés du lit brutalement, un flingue à la main. Ils nous ont demandés le code du coffre.

- Et vite !

Ils avaient un accent épouvantable. Ils n’étaient pas français.

C’était l’été, on dormait nus, ma femme et moi.

- Salauds, jamais de la vie !

- Tiens, attrape !

J’ai reçu un coup de crosse au menton. Je suis tombé.

- Tu vas voir si tu parles pas.

Il s’est approché de ma femme :

- Elle est bien roulée ta nana. 

Il lui a caressé les seins avec son flingue.

Elle a fermé les yeux.

- Alors ?

- Salauds !

Il  a baissé son froc. Le salaud bandait comme un porc.

- A quatre pattes !

Un coup de crosse, elle a obéi.

Il lui a mis le flingue sur la nuque et sa queue dans sa chatte.

Il a commencé à la labourer.

J’ai gueulé comme un fou.

Il m’a regardé en rigolant :

- Elle est bonne ta femme !

Il y allait avec force. Il y prenait du plaisir, l’enculé !

Tellement qu’il a posé son arme et a attrapé les seins de ma femme à pleines mains, pour mieux s’enfoncer en elle en lui donnant de grands coups de bite.

Son copain ricanait :

- Après ce sera mon tour et tu vas parler, sinon après on lui coupera les nichons.

Il regardait son copain d’activer sur ma femme, il m’a oublié juste le temps qu’il m’a fallu pour que je lui file un coup de genou entre les jambes, il s’est affaissé. J’ai pris son flingue et j’ai tiré, deux fois, une pour lui et l’autre pour le salaud qui se vautrait sur ma femme.

Il a tendu la main vers son arme, trop tard. Il a pris un pruneau en plein dans la tronche.

Ils savaient que j’avais du fric, mais ils ne savaient pas que je m’entrainais régulièrement à mon club de tir et que j’étais un as.

Elle s’est relevée, couverte de sang, je l’ai prise dans mes bras et vous savez ce qu’elle m’a dit ?

- Tu aurais pu attendre encore un peu, j’étais sur le point de jouir, il baisait bien ce porc.

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je ne m'attendais pas à ce dénouement


Le mercredi 25 Avril 2018

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Anna FRANIL

- Elle est bonne ta femme !
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