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On Les Croise Parfois - Extrait |
Le lendemain matin, il attendait à un carrefour, avec une casquette, des gants et des lunettes de soleil. Dans son ceinturon, il avait un pistolet Beretta 9 mm, et un micro-uzi du même calibre dans un cabas qu’il tenait à la main. Lorsqu’il vit le véhicule de sa cible arriver, il dégaina son pistolet, pointa droit devant lui ; du pouce il retira la sûreté de l’arme, et tira une balle dans le pare-brise, du côté du conducteur, et quatre en direction des pneus. La voiture fit une embardée et alla s’encastrer dans le muret d’un petit pavillon. Vassili sentit l’adrénaline affluer dans ses veines. Toutes ces heures d’attente et de préparation n’avaient pas été vaines. Il s’approcha du véhicule, tira deux balles dans la vitre du conducteur, puis la fit voler en éclats d’un coup de poing. Dans la voiture, un homme et une femme étaient recroquevillés. Il tira quatre balles sur l’homme, dont deux dans la tête. Les policiers reconnaîtraient facilement un travail de professionnel. La femme se mit à hurler. Vassili hésita. Il restait huit balles dans son chargeur. Il décida de la laisser en vie. Grâce à la casquette et aux lunettes noires qu’il portait, elle ne serait pas d’une grande utilité pour aider la police à l’identifier ; et il espérait qu’elle ferait diversion en attirant les badauds par ses cris pendant qu’il prendrait la fuite. Il recula, remit la sûreté sur son Beretta, et le glissa dans son ceinturon. Puis, il saisit le micro-uzi qui se trouvait dans son sac, le pointa en l’air, retira la sûreté et tira une courte rafale. Les quelques piétons qui étaient restés debout se plaquèrent immédiatement à terre. Il put s’éloigner rapidement, sans avoir à courir.
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