Un Pater Et Deux Aveux une nouvelle de Michel Llapasset


Un Pater Et Deux Aveux

par

MICHEL LLAPASSET

La voiture tourna à vive allure dans la rue des Ecoles, il ne vit la forme éclairée par les phares qu’au dernier moment, mais ne put l’éviter. Il ne prit pas la peine de s’arrêter. Il accéléra pour reprendre de la vitesse.

 

Le corps inanimé d’Aïcha fût découvert au petit matin, par le boulanger du bourg sorti fumer une cigarette, après sa première fournée. Le choc avait du être violent. Elle avait de multiples fractures et un gros hématome à la tête. La violence de l’impact l’avait tuée sur le coup. L’enquête avait conclu que la jeune fille avait été renversée par un véhicule conduit par un chauffard en fuite, non identifié.

 

Au Bois de Plédran, la camionnette des Brigades Vertes venait de se garer sur le parking face aux terrains de boules bretonnes.

 

De jeunes C.E.S. vêtus de leur combinaison verte en descendirent accompagnés d’un homme plus âgé.

 

Avant de commencer son travail avec les autres, Emile s’enfonça un peu dans le sous-bois, scrutant le terrain recouvert de la rosée du matin, en quête de quelques champignons qui agrémenteraient l’omelette de son repas du soir. L’homme était proche de la nature et des humains. Il ne supportait pas l’injustice. Pas provocateur, plutôt négociateur. Mais si on le cherchait on était sur de le trouver. Pas du genre à se dégonfler l’Emile… Autant dire qu’avec les jeunes le courant passait plutôt bien, mais gare aux extrémistes de tout bord !

 

Le père Jean-Paul Galoubet, curé itinérant, comme Gérard Klein dans l’Instit pour l’Education Nationale, avait été nommé par sa Sainte Mère l’Eglise pour un remplacement, au bourg de Plédran depuis environ huit mois. Un grand gaillard, taillé dans le roc, bon vivant, aimant les contacts humains, passionné de rugby en raison de ses origines méridionales, il s’était fait au cours de ces derniers mois, quelques amitiés. Non sans difficultés, les gens de par ici étaient plutôt méfiants et ne se liaient pas si facilement. Mais avec Emile, le contact avait été rapide, une certaine complicité s’était crée. Les deux n’avaient aucunes difficultés à lever le coude, le curé était un habitué des troisièmes mi-temps.

 

Le jour commençait à peine à se lever en ce début septembre.

 

Une belle journée d’automne s’annonçait, et le curé avait décidé d’aller seul pour une fois aux champignons. Il aimait bien y aller avec son ami Emile, à tous les deux il refaisait le monde… Mais Emile n’était pas encore à la retraite. Il décida néanmoins de passer lui dire un petit bonjour avant de ratisser les coins à champignons.

 

Quand les jeunes avec Emile virent arriver le curé, il ne purent s’empêcher de sourire et de se donner un coup de coude complice.

 

-Ah ! Faudrait voir à arrêter le braconnage, s’écria Mustapha toujours le premier à titiller le curé.

 

Le curé, philosophe, habitué aux sarcasmes des jeunes de la cité, ne répondit pas.

 

Après avoir fait un signe de la main, il s’éloigna du groupe pour s’enfoncer dans le sous-bois.

Tout en marchant, il avait comme une drôle d’impression. Emile avait été peu loquace. Mais c’était peut-être lui qui se faisait des idées. Il était peut-être simplement contrarié de ne pas pouvoir l’accompagner.

 

Il était presque dix heures et le curé qui avait déjà marché depuis deux bonnes heures, commençait à avoir un petit creux. Une pause casse-croûte s’imposait. Il chercha un endroit adéquat pour se restaurer un brin et souffler un peu. Il était assez content d’avoir trouvé quelques beaux spécimens.

 

Il allait s’installer sur un tronc d’arbre couché par la dernière tempête, quand soudain il aperçut une forme sombre sous un superbe houx. Il crut tout d’abord à une bête qui serait venue mourir là après avoir été blessée par des chasseurs. Mais il se rendit vite compte qu’il n’en était rien. C’était bien un corps humain qui était là sans vie. Il essaya de le contourner pour voir son visage. Il le reconnut de suite.

 

- Oh ! Mon Dieu s’écria t’il ! C’est le jeune Loïc Le Bigot !

 

- Qui a pu faire une chose pareille ?

 

L’adjudant-chef Le Moal descendit de l’estafette accompagnée de ses hommes. Il se dirigea directement vers Emile.

 

- C’est toi qui nous as appelés ? Demanda Le Moal.

 

- Oui, répondit ce dernier.

 

- Mais c’est le curé qui a trouvé le corps.

 

Le Moal connaissait bien les employés municipaux et interrogea Emile en le tutoyant.

 

- Quand l’a t’il trouvé demanda t-il ?

- Ce matin en allant aux champignons, il est tombé dessus par hasard.

- Tu devrais attendre un peu pour le questionner. Il est pas mal secoué.

 

Pendant ce temps là les jeunes s’étaient arrêtés de travailler. Ils discutaient ferme. Ils étaient tous pour la plupart des jeunes émigrés de la petite cité HLM "Les Coteaux " à la sortie du Bois de Plédran.

 

- Seul Khamel ne disait rien…Il pensait à Aïcha, elle lui manquait…

 

C’est bon les gars, il faut vous remettre au boulot, dit Emile, sur un ton paternel Cela ne nous concerne plus, c’est l’affaire des gendarmes. Chacun reprit son travail sans rien dire.

 

Le Moal revint à la charge en demandant à Emile.

 

- Y avaient-ils des gens qui jouaient aux boules hier après-midi ? Oui

 

- Tu les connais ?

 

- Oh ! Oui c’est pratiquement toujours les mêmes répondit-il.

 

Ce sont pour la plupart des retraités habitant Trégueux ou Saint-Brieuc. Ils viennent profiter des quelques dernières belles après-midi pour prendre l’air et passer un bon moment.

 

Encore une enquête qui ne serait pas facile se dit Le Moal en soulevant son képi et se grattant la tête. La gendarmerie avait eu écho des propos antiracistes du jeune Loïc. Il faudra aller voir du côté des jeunes de la cité, pensa t’il.

 

Une fois le travail des gendarmes terminés, le bois retrouva son calme habituel.

 

Un soir, il était aux environs de minuit quand il etait tombé sur les trois lascars. Il rentrait au presbytère après avoir taper le carton avec Emile, Pierrot et Francis Ils étaient des acharnés de la belote. Ils avaient l’habitude de se retrouver tous les soirs au café, sauf le mardi à cause de l’entraînement du rugby des gamins, dont le curé était devenu, non sans mal, l’entraîneur local.

 

Fermement convaincu que le rugby était une bonne école de la vie pour la jeunesse.

 

En fait de fine équipe, ils étaient trois. Deux collait des affiches sur une palissade en tôle ondulée et le troisième faisait le gué au volant de la voiture, prêt à s’arracher à la moindre alerte.

 

Des affiches d’un genre spécial aux sous-titres prometteurs : G-joui.com, 3615 Nib-Hard, Vicelardes en direct dans votre région…

 

Quand il avait surgi de la zone d’ombre à deux mètres à peine des grandes filles nues, qu’ils étalaient artistiquement, ils avaient eu une trouille bleue. Ca avait déclenché un belle panique chez Pot de Colle et Pinceau.

 

- Je peux vous aider ?

 

Khamel et Mustapha se retournèrent instantanément, quant à Karim il avait ouvert la portière prêt à intervenir en cas de baston.

 

- Oh ! Mais c’est sa Sainteté Jean-Paul s’écria Khamel qui l’avait reconnu en premier. Vous nous avez foutu une de ses trouilles ! S’exclama Mustapha.

 

Vous êtes des bons à rien s’écria le curé. Il ne supportait pas d’être appelé sa Sainteté Jean-Paul.

 

Bon Aryen pour un Reubeu, tu parles d’une connerie ! Répliqua aussi sec Khamel.

 

C’est juste histoire d’emmerder le Maire et le Conseil Municipal s’exclama Mustapha. Ils ne veulent pas nous prêter la salle des fêtes "Horizon " pour notre soirée Rapp et Hip Hop. Ils ont la trouille qu’on casse tout. Bonjour la confiance !

 

Bon ! Bon ! Je vois le problème, je vais voir ce que je peux faire. Mais a condition que vous arrêtiez vos conneries nocturnes. Ok ? C’est clair, vous avez bien compris.

 

On a déjà assez de problème avec la mort d’Aïcha et l’assassinat du jeune Loïc. Ce n'est pas le moment de vous faire remarquer par les gendarmes.

 

- Mais nous, on n'y est pour rien dans ses embrouilles répliqua Karim.

 

- Si vous entendez parler de quelque chose, il serait préférable de venir m’en parler avant de diffuser la nouvelle. Cela vous évitera des ennuis avec les gendarmes qui n’attendent qu’un prétexte pour vous coffrer.

 

- Ouais ! Répondirent en chœur les trois lascars, mais arrangez-nous le coup

pour la salle des fêtes.

 

- Arrêtez vos conneries et remballez-moi vite fait tout le matos, direction la case départ.

 

- Comment qu’y causent maintenant les curetons ! De mon temps c’était autre chose ne put s’empêcher de dire Mustapha s’engouffrant dans la voiture en ricanant comme un bossu.

 

Le curé leva les yeux au ciel en signe d’impuissance comme Don Camillo après une algarade avec Pepone.

 

Il avait du mal à trouver le sommeil depuis la mort de la jeune Aïcha et maintenant le meurtre de Loïc. Tout ça n’était pas bien clair et l’enquête faisait du sur place.

 

Qui conduisait le véhicule qui avait fauché Aïcha ?

 

Pourquoi avait-on tuer Loïc ? Une seule fois le curé avait du intervenir pour lui demander de mesurer ses paroles quand il s’était mis à déblatérer sur les émigrés. Il n’avait plus récidivé.

 

Il n’avait pas la réponse à ses questions et les gendarmes n’étaient sur aucune piste sérieuse. Les boulistes n’avaient rien vu d’anormal les derniers jours avant le meurtre.

 

Il se faisait tard et la fatigue aidant, il finit par trouver le sommeil.

 

Quelques jours passèrent. Le père Jean-Paul était en grande conversation avec Germaine, une belle plante, toute en rondeur avec une poitrine comme des obus de la guerre de 14, qui l’invitait à passer en milieu d’après-midi pour lui faire goûter sa dernière recette la " Tarte aux Noix " qu’elle avait préparer le matin même. Il faut bien dire que ces deux là s’entendaient à merveille. Mais n’allez pas vous imaginer des choses…

 

Comme par hasard nos trois gaillards passaient par-là au même moment.

 

- Eh ! Monsieur le curé interpella Khamel. On peut vous causer ?

 

- C’est urgent ? Répondit le curé énervé. Vous voyez bien que je suis occupé avec Germaine.

- Ca ne peut pas attendre deux minutes ?

 

- Non répondirent-ils tous en chœur. C’est rapport à la mort d Aïcha…

 

Laissez, mon père dit Germaine voyant la gêne du curé. Nous aurons tout loisir de parler si vous passez chez moi vers 16h cet après-midi dit-elle. Dame oui, avec grand plaisir répondit ce dernier rouge de plaisir.

 

Quand Germaine fût partie, la fine équipe ne manqua pas de chambrer le curé.

 

Alors là ! Comment qu’il emballe le curé ! A l’occasion vous pourriez nous donner quelques tuyaux s’exclama hilare Mustapha.

 

Ils faillirent déguerpir illico presto en voyant le regard tueur que leur jeta le curé.

 

- Blague à part, il faut qu’on vous parle de quelque chose qui nous tracasse dit Khamel très sérieux. Mais pas ici, on pourrait nous entendre.

 

- Allons à l’église répondit le curé d’un ton sec. Ils se regardèrent et acquiescèrent

 

- Nous y voilà, qu’aviez-vous de si important à me dire pour m’importuner pendant ma conversation avec Germaine ? Ils n’osèrent pas lui rétorquer dans l’église.

 

- C’est rapport au salopard qui a renversé Aïcha, déclara Khamel tête baissée.

 

Hier on était de repos. On a été faire un tour à Ploeuc, on avait rancard avec des meufs. En passant devant le garage Renault on a vu la voiture d’Emile. Cela nous a intrigués, d’habitude c’est toujours chez Pierrot au garage du bourg qu’il amène sa caisse. Bizarre qu’on s’est dit. On a mené notre petite enquête. Nous sommes allés au café et nous avons attendu que le mécano vienne boire un coup pour lui tirer les vers du nez. Soit disant que le mec, il aurait dit qu’ le Pierrot était débordé de boulot et qu‘il ne pouvait pas prendre sa caisse cette semaine.

 

- Vous êtes certain que c’était la voiture d’Emile demanda le curé ?

 

- Ah ! Ca oui répondirent-ils en chœur. C’est la seule Clio a avoir un trèfle porte-bonheur collé sur le tableau de bord.

 

- Bon d’accord, mais cela ne prouve rien, Emile a le droit de faire réparer sa voiture où il le veut. Ca ne regarde que lui. Non ?

 

- Sauf si la voiture se fait changer une aile droite et que l’on ne veut pas que cela se sache ! Au cas ou on ne serait pas clair, déclara Mustapha d’un air grave et conspirateur.

- Oui en effet, cela est étrange s’exclama le curé en se grattant la tête.

 

- Ecoutez-moi. Ne parlez à personne de ce que vous venez de me dire pour le moment. Je vais essayer d’en savoir plus. Nous en reparlerons plus tard.

 

Le curé était perturbé par ce qu’il venait d’entendre.

 

Le doute s’installa progressivement dans sa tête, il se souvint de la réflexion d’Emile quelques jours après la mort d’Aïcha.

 

Ce jeune Loïc comme vous dites, il n’était pas celui que vous croyez… "

 

Sur le moment le curé n’y avait pas prêté une attention particulière.

 

Mais maintenant, réflexion faites, que pouvait bien cacher cette remarque.

 

En consultant sa montre il se rendit compte qu’il avait juste le temps de se rendre à l’invitation de Germaine, qu’il ne voulait louper sous aucun prétexte.

 

Emile avait été réveillé par un bruit inhabituel. Le genre de bruit insolite dans la nuit que seul un insomniaque peut percevoir. Le temps d’allumer sa lampe de chevet et d’enfiler sa robe de chambre. Il entendit la voiture démarrer. Par la fenêtre il ne vit plus que les feux arrière du véhicule.

 

Merde ! Ma bagnole. Ah les cons !

 

Qui avait pu lui piquer sa bagnole ? Des jeunes de la cité ? Possible mais peu probable, ils font ce genre de chose à plusieurs. Il lui avait semblé qu’il ne pouvait y avoir qu’un ou deux individus au maximum. Peut-être même qu’une seule personne d’après le bruit entendu.

 

Les trois compères venaient d’entrer dans le café. Ils aperçurent Emile au comptoir. Ils allèrent à sa rencontre.

- Salut, msieur Emile, dit Kahmel.

- Bonjour les gars répondit Emile.

- Vous avez eu des ennuis avec votre caisse déclara Mustapha ?

- Oui, cela fait déjà quelques jours qu’on me l’a tirée. Pourquoi, vous êtes au

courant de quelque chose ?

- Kahmel regarda Musthapha qui lui fit un signe de la tête.

- Ben ouais ! C’est que… votre caisse on l’a vue au garage Renault de Ploeuc.

- Vous êtes sûr d’avoir vu ma bagnole au garage à Ploeuc ?

- Puisqu’on vous le dit s’exclama Musthapha légèrement énervé.

- Même qu’elle avait l’aile droite complètement défoncée.

- C’est quand même bien vous qui avez amené la voiture au garage de

Ploeuc ? Non ?

- Mais pas du tout répondit Emile. Je l’apprends à l’instant.

- Merci du tuyau les gars…

Les trois loustics se regardèrent complètement ahuris.

Emile ne savait plus quoi penser. Il semblait réfléchir. Qui avait bien pu amener sa voiture au garage à Ploeuc ? Il en avait une vague petite idée…

D’une manière où d’une autre, il saurait qui avait volé sa bagnole et qui l’avait emmenée au garage justement à Ploeuc ?

Il se dirigea directement vers le garage de Pierrot.

- Tiens, voilà un revenant s’exclama Pierrot.

  •  
    • D’où tu sors ? On t’a pas vu, depuis ces derniers jours.
    • On m’avait piqué ma bagnole.
    • Tu l’as retrouvé ?
    • Ouais ! Paraît qu’elle est au garage de Ploeuc.
    • Tu peux me rendre un service ? Demanda Emile.
    • Dis toujours.
    • Téléphone à ton collègue de Ploeuc, et demande-lui comment était le type

qui a amené ma voiture.

  •  
    • Tu ne crois pas que tu devrais prévenir les gendarmes.
    • Non, je pense qu’il est préférable de ne pas les mettre dans le coup.
    • Comme tu voudras répondit Pierrot en se dirigeant vers le bureau pour

téléphoner à son collègue de Ploeuc.

Emile sortit du garage fou furieux…

La nuit venait de tomber et le curé était occupé à préparer son discours de clôture du championnat régional de rugby qu’il devait prononcer dimanche après la messe. On frappa à la porte.

Il se leva et alla ouvrir.

 

Ah ! C’est toi Emile, quel bon vent….

 

Emile était là, ne sachant quoi dire. Devant sa gêne, le curé le pria d’entrer et le fît asseoir. Mais Emile resta debout, bafouilla quelque chose, " ce fils de… " que le curé ne pu saisir. Je voudrais me confesser déclara-t-il tête baissée, sans un regard pour le curé.

 

Quand Emile eut terminé de se confesser, Le curé lui demanda d’aller réciter un Pater et deux Ave et de prier pour son pardon.

 

Emile allait sortir sans dire un mot, mais se retourna et déclara :

- Tu sais si je ne l’avais pas fait, c’est le jeune Khamel qui s’en serait chargé, c’était le petit ami d’Aïcha… Alors tu vois curé… J’avais pas vraiment le choix. Tu me connais.

 

Une fois seul, le curé ne dormit pas de la nuit.

 

Une lettre écrite signée Loïc Le Bigot arriva à la gendarmerie. Personne ne sut jamais comment et ou elle avait été écrite. Il avouait volontairement avoir renversé et tué Aïcha avec la voiture volée d’Emile, afin d’éviter qu’elle le dénonce pour viol.

 

L’enquête pour trouver le meurtrier de Loïc Le Bigot n’avait rien donné. On l’avait classée dans les affaires non résolues…

 

Quand la fine équipe eu connaissance de la nouvelle, tous firent passer le message dans la cité que le Père Jean-Paul Galoubet n’était pas une balance.

 

Le père Jean-Paul venait de terminer l’oraison funèbre du jeune Loïc.

 

Emile, quant à lui, pensa tout bas "Jésus a appelé " et " Loïc a répondu ".

 

 

Saint-Brieuc, le 14 avril 2003

 

                                                                          Michel LLAPASSET

 

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