La Fievre Du Samedi Soir une nouvelle de Michel LLAPASSET


La Fievre Du Samedi Soir

par

MICHEL LLAPASSET

Elle arriva la première avec une bouteille de Château Trottevieille SaintEmilion 1995. Adèle préparait les amuse-gueule pendant que défilaient sur l'écran géant de sa télé des extraits de matches de foot dont elle avait coupé le son.

Sophie s'assit sur le minuscule canapé convertible en lit pour une personne, tapissé d'un tissus patchwork multicolore. Un des rare meuble que possédait Adèle, occupant la pièce. Elle se moucha bruyamment :

- Je suis enrhumée, excusez-moi !

- C'est agréable, chez vous

- On peut se tutoyer si ça ne vous dérange pas, je préfère, sinon j'ai la langue qui fourche.

- D'accord !

Dès qu'Adèle avait pris connaissance de l'arrivée de sa nouvelle voisine, elle avait décidé qu'elle deviendrait son amie. Un beau brin de fille sans artifices avec qui passer des soirées à papoter, et qui garderait sa chienne "Choupette" lorsqu'elle s'absenterait. Une aubaine !

Goûtez-moi ces amuse-gueule maison, vous m'en direz des nouvelles.

Pour donner l'exemple, Adèle en engouffra deux d'un coup dans sa bouche avec gourmandise.

Vas-y, sert-toi, dit-elle dans un bruit de tuyauterie qui vient d'être débouchée, sa bouche pleine l'empêchant d'articuler.

Un petit sourire moqueur anima le visage de Sophie, qui se servit.

-Vous habitiez ou avant ?

Adèle se moucha, elle se voyait déjà passer son dimanche clouée au lit !

-Rue Picpus !

-Vous êtes parisienne, alors ?

-Je suis née dans le XIVième arrondissement, rue Emile Dubois.

Ce n'était pas son côté province qui rendait Sophie bizarre. Plutôt une sorte de réserve, sa voix douce qui ne voulait rien perturber. Adèle pensa qu'elle devait avoir une bonne dizaine d'année de moins qu'elle, dans les trente, trente-cinq. Inconcevable d'être si sage si jeune.

Adèle était une vieille routière qui avait du vécu. Les hommes elle connaissait. Le temps des amours à la folie, la passion pour un homme et un seul puis les multiples amants et les scènes de ruptures, elle avait cotisé. Maintenant, c'était elle qui décidait, de l'instant et avec qui. De temps à autre elle passait une annonce dans les journaux spécialisés pour faire une rencontre qui ne serait, elle le savait, que de courte durée. Juste pour la jouissance. Elle était assez fière de la dernière en date.

"(75) Femme fruitée, sucrée-salée, épicée, mûre à points (46ans) cherche Homme assaisonné, bien relevé pour relation torride avec ma fleur de coco."

Sophie examinait les photos dédicacées punaisées au mur de toutes les idoles du football qui hantaient les nuits de fantasmes d'Adèle : Zizou, Pires, Lizzarazu, Petit, Dessailly et bien d'autre encore. Chaques photos étaient dédicacées d'une même écriture pleine et régulière. "A notre Adèle pour la vie, fidèle admiratrice de nos corps érotiques en mouvement".

Un petit verre, fit Adèle en ouvrant le Saint-Emilion. Tu préfères autre chose, un whisky, un porto ou un martini ?

-Du vin c'est bien…

Sophie alluma une cigarette sans demander l'autorisation, ce qui rassura Adèle. Cette gamine n'est pas une sainte.

-Tu aimes le foot?

-Ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, fit Sophie avec une moue amusée.

-Même les cuisses et les fesses des footballeurs ? Moi c'est mon péché mignon. Je les trouve tellement érotiques.

Sophie riait, c'était gagné, il fallait être patient, laisser faire la télé, la cigarette et le Saint-Emilion.

Regarde Lizzarazu quand il enlève son maillot et qu'il tombe à genoux c'est sublime non ? D'autant plus qu'à ce moment là tu peux être sûre qu'il ne pense qu'à moi. On lit sur ses lèvres, "Ma Chérie" t'a vu ?"

Sophie riait de plus belle, cela faisait plaisir à voir.

Regarde, regarde, je reviens en arrière, là voilà, oh ! Bon sang de bon sang, la bête, j'en ai des frissons dans tout le corps.

-Vous n'en avez pas un en chair et en os ?

-C'est plus mon rayon !

Adèle ne s'attarda pas sur le chapitre. Le moment était mal choisi pour raconter par le détail et le ridicule ses amants d'autrefois, une centaine au moins. Elle les comptait parfois le soir pour s'endormir, comme d'autre compte les moutons. Chacun son truc. Adèle brûlait de sortir sa théorie sur les hommes : Les hommes sont infréquentables ou alors en passant, les aventures de ses copines de la quarantaine ne lui laissaient aucun doute à ce sujet. Pour éviter d'en parler, elle partit vers la cuisine, c'était l'heure de faire cuire le gigot.

-Et vous vous vivez avec un homme, n'est-ce pas ?

Je l'ai aperçu le jour de votre aménagement, fit-elle en revenant,

accompagné d'un éternuement peu distingué.

Adèle avait trouvé le mâle craquant, Sophie avait vraiment de la chance.

Je suis mariée depuis huit ans, on a déménagé pour plus grand parce qu'on voudrait un enfant.

-Il n'est pas avec vous un samedi soir ?

Il est guide pour "Terres d'aventures". Il vient de partir en Jordanie pour conduire des groupes de randonneurs pendant huit jours dans les ruines de Pétra et les sables du désert de Laurence d'Arabie. Moi je travaille dans la même agence mais je ne suis plus guide. C'est ainsi que nous sommes rencontrés.

Vous allez être l'unique femme mariée de la soirée !

-Qu'est-ce que vous faites ?

-Caissière à Monoprix.

Depuis quelque temps, c'est une chance, toutes mes copines ont des aventures avec des hommes mariés ! Pas question de s'envoyer en l'air le week-end que monsieur passe en famille. Normal, non ?

Donc c'est comme un rituel, on se voit le samedi. Je suis seule à ne pas faire partie du club adultère. Ah ! Non-merci ! S'il faut se farcir les restes, je préfère prendre ma retraite.

-Vraiment ?

-Vraiment ! Quand je vois Magali ! Elle quitte son mari après treize ans de vie commune parce qu'un collègue de bureau lui révèle l'orgasme dont elle n'avait lu que les descriptions dans des magazines féminins, c'est dire la nullité du mari, on en pleurerait ! Treize le chiffre porte-bonheur, tu parles !

Le nouveau petit camarade de jeu de Magali n'estime pas nécessaire de quitter sa femme pour jouer dans "Pour qui sonne le gland" sur fond musical "D'Anus Deï". Çà on sait, ils quittent peu ! Ils ont bien compris ayant un contact important avec la réalité que le cœur et le sexe sont deux organes séparés.

-Ya des couples qui marchent, tout de même !

-Qui courent ! Surtout les mecs ! Pourquoi pas.

Qu'un mec serve à plusieurs, je ne suis pas contre…pour les autres

-Sympa pour sa femme, quand même, souffla Sophie, qui avait toujours été fidèle à son mari et n'avait jamais envisager les choses différemment. Adèle avait encore mis les pieds dans le plat. Elle se mordit la lèvre. Et son rhume qui empirait, elle sentait la fièvre monter, c'était bien sa veine !

Pas le tien, rassure-toi, quand je dis neuf sur dix, c'est de la provocation !

Choupette, pas touche aux amuse-gueule !

L'odeur du gigot émoustillait la chienne.

-Elle est superbe !

-Vous aimez les chiens ?

-Oui, les chiens, ça va, mais pas les chats !

Adèle s'en réjouissait, Sophie pourrait garder sa chérie à l'occasion. Son vrai amour. A la fois son enfant, sa compagne, avec qui parler, se confier et contre qui se réchauffer.

Coup de sonnette. C'était Magali et Odile.

Magali de taille moyenne, mât de peau, de grands yeux vert olive et quelques rides mais dotée d'une paire d'obus à provoquer l'érection du "Piton de la Fournaise."

Odile, au contraire était une grande blonde. Un cul superbe. Plutôt sophistiquée, maquillage très étudié. Elle devait passer un temps fou dans la salle de bain avant d'apparaître en public, sûre de faire son petit effet.

Adèle fit les présentations, proposa les petits fours maison, inspecta les bouteilles de rouge avant de les ouvrir, remercia Odile de lui avoir apporté un bouquet composé avec une bougie à l'orange. C'était son parfum préféré pour la maison, d'une délicatesse inouïe qui lui rappelait son enfance au moment de Noël.

Je vais l'allumer, parce que nous allons fumer comme des pompiers, je vous connais !

-Tu sais bien que je ne fume plus, bougonna Odile, j'ai retrouvé mon odorat.

-Adèle expliqua à Sophie :

Odile est gérante d'une boutique "Yves Rocher" vous savez, ces magasins ou l'on vend toutes sortes de parfum, crème de beauté, shampooing ect… à des prix abordables.

Magali lui tendit son paquet, Odile refusa :

-Mauvais pour ton teint !

-Tu te soigne pour ton petit nouveau ?

-Faut bien !

-C'est la plus récente de nos adultérines … Combien ? Un mois ?

-…et demi !

-Une peccadille ! Fit Adèle. Magali, elle, ça fait sept ans qu'elle est avec un mec marié.

-On commence par ce chapitre !

Sonnette. C'était Claudine

-Je te présente Sophie, mariée, Claudine, rousse, aux cheveux couleur feue, peau laiteuse et raide amoureuse d'un critique littéraire qui la saute vigoureusement entre deux articles. Il faut dire que Claudine même si ce n'est pas la seule a droit régulièrement à sa dose liquide.

-Je t'en prie un peu de discrétion !

-C'est pas mon fort, grommela Adèle. Bois au lieu de faire la tronche. Qu'est-ce que tu as ?

-Sa femme est enceinte de huit mois !

-Et alors?

-Soi-disant qu'il ne couchait plus avec elle, et elle est enceinte jusqu'au dent, ça me dégoûte !

-Pourquoi ? Il te l'a dit.

-Non, je les ai rencontrés à la Samaritaine, tu y crois, toi ? Lui a son bras, et elle derrière son gros bide. J'en ai failli en vomir les soldes.

-Tu ne les crois tout de même pas quand ils disent qu'ils ne touchent plus leurs femmes ? Maugréa Magali.

Sophie fumait comme une cinglée et buvait ses verres de rouge cul sec, elle n'aurait jamais dû venir, ces vieilles lui répugnaient avec leurs histoires salaces. Sophie détourna les yeux de leurs gestes obscènes, fixa l'écran de télévision où couraient et sautaient toujours des cuisses et des fesses de footballeurs. Elle n'osait pas partir.

-Hé ! Adèle ! S'esclaffa Odile. Tu te souviens ? Celui qui te retournait dans tous les sens pour te montrer ce qu'il savait faire !

Elle dénuda son dessous de bras et le désigna en ricanant :

-Hé ! Là ! Y a des poils ! Y a peut-être un trou !

Sophie aurait aimé partir, elle n'en pouvait plus de ces vieillardes obsédées et aigries, qui n'avaient pas trouvé chaussures à leurs pieds et qui choisissaient de changer de chaussures pour prendre leur pied.

Sophie pensait à Marc.

Encore cinq jours avant son retour. Il lui manquait. Leur amour était loin de ces minables duperies. Ils s'aimaient. Bientôt, ils auraient un enfant. Le cœur de Sophie se gonfla de tendresse. Elle mesurait sa chance d'avoir rencontré un homme tel que lui. Sa chance de ne pas être comme ces femelles en chaleur délaissées, trompées, humiliées.

-Arrête, arrête, je pleure de rire, je vais perdre mes verres de contacts, hurla Adèle, saoule, et le pif rouge à force de se moucher.

C'était au tour de Claudine de ridiculiser son amant qui avait eu le culot de la tromper avec sa femme.

-Vous vous rendez compte, il me fait cocu !

-Tu as de la chance répondit Claudine, moi, il me fait

partout…

La répartie de Claudine souleva de grands éclats de rire et Sophie se sentit prise de nausée. Deviendrait-elle aussi une quarantaine obsédée de liaisons adultérines, grapillant ici et là quelques plaisirs érotiques auprès d'hommes mariés.

-Et ce petit dernier, on peut en savoir plus ? demanda Magali à Odile. Quel âge ?

-Trente-six ! Sept ans de moins que moi !

Sophie tanguait mais continuait à boire. Elle se servit un verre qu'elle but d'un trait.

Et sa femme est carrément de douze ans plus jeune que moi ! Vous vous rendez compte, continuait Odile.

Les jeunes ne savent pas y faire, aucune n'a l'expérience que nous avons, elle ne sont pas aussi bonne travailleuse que nous, les hommes aiment les cochonnes, j'en suis convaincu, proclama Magali. T'as une photo ?

Odile se fit prier puis elle sortit la photo.

-Pas mal ! S'exclama Magali.

Claudine s'en empara à son tour et lança un sifflement admiratif. Adèle se moucha et pensa qu'il était temps de baisser le thermostat du four, son gigot allait cramer. D'ailleurs son nez libéré détectait une légère odeur de brûlé et un brouillard s'étalait mollement devant la porte de la cuisine.

-Non de Dieu !

Elle se précipita au moment ou Sophie se levait, pâle comme la mort, les yeux injectés de colère.

-Excusez-moi, je rentre !

Adèle en oublia le gigot et la brouillasse, la petite avait effectivement l'air prête à tomber dans les pommes, hypoglycémie peut-être ou bien elle était enceinte…

-Il faut que tu manges, ça va bientôt être prêt…

-Non, non, merci, il faut que j'y aille, fit Sophie en hurlant presque.

Elle avait les larmes aux yeux. Adèle s'en voulait. Elle aurait dû l'inviter un soir, tranquillement, sans les autres vieilles excitées, elle était vraiment trop bête !

Tu veux que je te raccompagne, tu veux que je t'apporte à manger tout à l'heure ? Proposa-t-elle, tendre, presque maternelle.

-Non, non, Laissez-moi !

Le silence se fit. Adèle essayait de retenir Sophie qui se dégagea avec fureur et lui claqua la porte au nez.

-On y a été un peu fort !

-Elle a trop bu ! Elle sifflait le rouge comme de l'eau de source, elle ne doit pas avoir l'habitude.

C'est dur de se retrouver au milieu de quatre mégères comme nous, concéda Claudine, un brin réaliste.

On ne va pas se mettre à allumer des cierges à Notre-Dame sous prétexte qu'une petite mijaurée nous a trouvées vulgaires !

-Facile à dire ! Mais moi je comptais bien m'en faire une copine de ma voisine de palier contesta Adèle. Tu n'auras qu'à dire du mal de nous, tu ne manques pas de savoir-faire, et vous vous rabibocherez sans problème.

Le repas fut morose. Adèle, d'humeur massacrante, se mouchait sans arrêt. La fièvre profitait de son état de faiblesse coupable pour attaquer plus fort. Ses tempes battaient, sa tête lui faisait mal. La chienne avait fui la pièce pour se réfugier dans la chambre. Elle était d'accord avec Sophie.

En grignotant son gigot trop cuit, Claudine se mit à pleurnicher sur son sort : La naissance allait accaparer son chéri.

Devient la marraine, ça crée des liens ! Proposa Magali.

-J'en ai marre de votre cynisme de vieilles taupes ! Hurla Claudine en jetant violemment ses couverts dans son assiette. Marre! Vous me dégouttez ! Elle a raison, la petite d'être partie. Vous me sortez par les yeux !

Elle éclata en sanglots. Ses larmes lui barbouillant le visage de Rimmel.

Quand Adèle sortie sa tarte aux citrons, personne ne s'exclama.

Toutes quatre étaient rondes défoncées et accablées. Les footballeurs, avec leurs cuisses et leurs fesses avaient disparus de l'écran, remplacé par une neige grésillante, et personne ne songeait à remettre une cassette.

Il n'était même pas une heure du matin quand Adèle raccompagna ses copines à la porte, soulagée d'en avoir fini de cette soirée ratée. La caissière enrhumée les regarda tituber en descendant l'escalier, hagardes et laides, un grand coup de cafard la saisit. Elle s'approcha de la porte de Sophie sa voisine. Pas un bruit. Une odeur bizarre venait de l'appartement. Mais son rhume et tout ce qu'elle avait fumé, sans parlé de ce qu'elle avait bu, elle ne pouvait l'identifier.

Chez elle, ça empestait le tabac et les mégots froids. Elle alla ouvrir la fenêtre, prit une bouffée d'air frais. Dans la rue, cinq étages plus bas, un couple enlacé zigzaguait joyeusement. Sur le trottoir d'en face, résonnaient des talons. Adèle retint son souffle : C'était Sophie qui s'éloignait lentement, légèrement courbée…Adèle en éprouva un étrange soulagement… La petite n'était pas malade, juste un accès d'humeur ? Adèle se sentit moite et poisseuse d'un coup, elle était trop saoule, l'étau de sa migraine serrait ses tempes, torturait son crâne, Il fallait qu'elle prenne son cocktail d'aspirine…

Elle se retourna vers le désastre du salon. Punie, délaissée, elle avait envie de pleurer. Même la Choupette réfugiée dans sa chambre, refusait de venir faire un câlin. En se penchant, elle aperçût un rectangle blanc sur le canapé, le retourna, c'était une photo.

-Non de Dieu, murmura-t-elle entre des dents.

Il lui fallut quelques instants pour s'assurer qu'elle n'avait pas la berlue. Le mari de Sophie l'amant d'Odile, Adèle manquait d'air. Tout se rassembla dans sa tête : Sortant d'un brouillard plein de rhume, d'admirateurs sportifs factices, de plaisanteries obscènes et d'odeur de tabac froid, Sophie partait, pendant que les trois rombières du samedi soir descendaient l'escalier avec une lenteur de zombie. Adèle s'extirpa du canapé. Elle identifiait parfaitement l'odeur qui sortait de l'appartement, une odeur épouvantable, presque suffocante…Le gaz…

 

                                                            Saint-Brieuc le 24/01/02

                                                                    Michel LLAPASSET.

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