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- LE TRANSPORTEUR - |
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Scénario et RéalisationRéalisateurs:Brad Turner (Ep. 2 9 10 12) || Bruce McDonald (Ep. 5 6 8) || Andy Mikita || George Mihalka (Ep. 10) || T.J. Scott || Stephen Williams Scénariste : Joseph Mallozzi || Alexander M. Rümelin || Carl Binder (Ep. 3 4) || Ben Sokolowski || Katie Ford (Ep. 10) || Steve Bailie (Ep. 9 10) || Steve Lightfoot || Paul Mullie |
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DistributionChris Vance : Franck Martin || François Berléand : inspecteur Tarconi || Andrea Osvart : Carla Valeri || Delphine Chanéac : Juliette Dubois || Charly Hübner : Dieter Hausmann || Violante Placido : Caterina Boldieu |
Guide des Episodes Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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En 2002 Louis Leterrier réalisait le film « Le transporteur » en 2005 il récidivait et proposait « Le transporteur 2 ». Olivier Megaton se consacra, en 2008, au troisième opus de ce transporteur intitulé « Le transporteur 3 ». (1) Dérogeant à la règle du « tout les trois ans », l’impassible livreur au look « Men in Black » est de retour fin 2012 pour « Le transporteur – La série », une coproduction franco-germano-canado-britanno-américaine - Un truc de ouf ! Fidèle à ce qu’il était en 2002, 2005, 2008, ce transporteur, version mondialisation, se conforme aux trois règles qui firent son succès : Règle 1 : On ne change pas le contrat. Règle 2 : Jamais de nom. Règle 3 : Ne jamais ouvrir le colis. Et à celle subjacente, qui veut que pour aller au plus vite d’un point A à un point B mieux vaille opter pour une voiture surpuissante que pour une charrette à bras. Fragments de notes • Les scénarios sont simplissimes et entièrement contenus dans la susdite règle implicite : Franck Martin doit aller d’un point A à un point B pendant que des coupe-jarrets tentent de l’expédier outre-tombe. • Le personnage est un abysse de psychologie : Il reste imperturbable face aux aléas imaginés par les scénaristes ; tout comme il demeure placide face aux charmes féminins, même s’il jouit du syndrome Pimkie (2) • La co production franco-germano-canado-britanno-américaine, débouche sur un produit hybride : Bien plus nerveux qu’« Inspecteur Derrick » Bien moins imaginatif que « Sherlock » Beaucoup plus addictif que « Sous le soleil » Beaucoup moins captivant que « The Killing ». • Les seconds rôles sont tellement seconds que le spectateur bougon se demande s’ils ne sont pas qu’une nécessité illustrative de la coproduction : François Berléand et Delphine Chanéac pour la France ; Andrea Osvart et Charly Hübner pour l’Allemagne ; L’esthétique du fragment (3) • Mouvements lents de caméra sur des fragments de corps féminins : Une jambe ; une paire de fesses ; une paire de jambes ; une paire de fesses… un décolleté que l’on dit généreux… • A cette lenteur sexy répondent les fragments virils d’une conduite nerveuse et experte : Deux pieds ; une paire de pédales ; un levier de vitesse ; des mains sur le volent… des roues et des crissements de pneus… • Mitraillages, explosions… le montage nerveux, fait de cuts et de fragmentations, dissimile le ridicule des bagarres aux senteurs asiatiques : Coups de coude ; coups de serviette de toilette ; coups de pieds ou de tête… coups de plans désordonnés et qui s’entrechoquent. La violence n’est qu’une question de montage. Et aux ralentis de John Woo répondent ici les coups d’accélérations flashées. « Le transporteur – La série », fragments de tout ou de rien, tel le générique au graphisme noir et blanc, tels ces hommages à Godard et son « Pierrot le fou », à George Lucas et son « American Graffiti » ou aux « Yamakasi » d’Ariel Zeitoun… Alors, faut-il voir cette série ? Oui, à condition de ne pas rechercher un « Transporteur » en partance vers le rêve, mais un banal « Taxi » à destination du sourire. 1- Personne n’ignore que derrière cette saga vrombissante se dissimule Luc Besson, toujours avide de cinéma distractif, à tendance Blockbuster. 2- Voir le film « Les poupées russes »de Cédric Klapisch -2005 3- Notons que la saison deux tente d’échapper à cette esthétique particulière en se conformant à la loi qui veut qu’au fil du temps les images polissonnes des premiers épisodes d’une série s’estompent jusqu’à disparaitre totalement de l’écran. Ici, cet étrange phénomène s’étend jusqu’au générique L A
Le dimanche 24 Decembre 2012 |
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PREMIERE SAISON (2012) Guide des épisodes |
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DEUXIEME SAISON (2014-2015) Guide des épisodes |
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