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- NIKITA - |
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Scénario et RéalisationCréation : Craig SilversteinRéalisation : Eagle Egilsson, Danny Cannon, Nick Copus et Kenneth Fink Scénario : Craig Silverstein |
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DistributionMaggie Q : Nikita || Shane West : Michael || Lyndsy Fonseca : Alex || Aaron Stanford : Birkhoff || Melinda Clarke : Amanda || Xander Berkeley : Percy || Ashton Holmes : Thom (jusqu'à l'épisode 12) || Tiffany Hines : Jaden (jusqu'à l'épisode 20)Acteurs récurrents Saison 1 : Rob Stewart : Roan || Devon Sawa : Owen Elliot || Noah Bean : Ryan Fletcher || Peter Outerbridge : Ari Tasarov || Haaz Sleiman : Kasim Tariq || Thad Luckinbill : Nathan || Sebastien Roberts : Daniel Monroe || Eliana Jones (Alex jeune) Acteurs récurrents Saison 2 Rob Stewart : Roan || Devon Sawa : Owen Elliot || Noah Bean : Ryan Fletcher || Peter Outerbridge : Ari Tasarov || Alberta Watson : Madeline Pierce || Lyndie Greenwood : Sonya || Peter J. Lucas : Sergei Semak || Helena Mattsson : Cassandra || Illarion Unhuryan : Max Ovechkin || Sarah Clarke : Katya Udinov || Eliana Jones : Alex jeune || Erica Gimpel : Carla Bennett Acteurs récurrents Saison 3 Maggie Q : Nikita ||| Shane West : Michael ||| Lyndsy Fonseca : Alexandra "Alex" Udinov ||| Aaron Stanford : Seymour Birkhoff ||| Melinda Clarke : Amanda ||| Dillon Casey : Sean Pierce ||| Devon Sawa : Owen Elliot ||| Noah Bean : Ryan Fletcher |
Guide des Episodes ![]() Guide des Episodes |
Devant le petit écran |
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Le film de Luc Besson « Nikita », qui a par ailleurs relancé la carrière de la très charmante Anne Parillaud, a donné lieu à de multiples avatars cinématographiques, transformant ainsi le personnage de tueuse en véritable mythe. En 1993, John Badham réalise un remake particulièrement efficace sous le titre de « Nom de code : Nina ». Entre 1997 et 2001, Nikita envahit le petit écran sous les traits de Peta Wilson, durant les 96 épisodes de 45 minutes de la série canadienne « La Femme Nikita ». « Nikita », série télévisée américaine en trois saisons de 22 épisodes, semble constituer l’ultime apparition, à ce jour, de cette héroïne aussi sexy que hors-norme. Maggie Q Après Anne Parillaud, Bridget Fonda et Peta Wilson, c’est au tour de Maggie Q, de son vrai nom Margaret Denise Quigley d’endosser la robe de la plus douée des flingueuses d’une obscure officine à la solde du pouvoir. D’un père américain et d’une mère vietnamienne, la très filiforme Maggie Q, après avoir obtenu un diplôme à l'université Mililani High School, s’envole pour Tokyo dans l’espoir de devenir mannequin. Mais c’est l’insuccès qui l’attend aussi bien au Japon qu’à Taïwan ou à Hong Kong. Quoique dans cette ancienne colonie britannique, rétrocédée à la Chine en 1997, elle est remarquée par Jackie Chan et débute sa carrière d’actrice dans la série « House of the Dragon ». Elle enchaine ensuite avec une dizaine de films hongkongais qui la conduit jusqu’en 2006 où elle tourne dans « Mission Impossible 3 » et l’année suivante dans « Die Hard 4 : Retour en enfer ». A ce jour, sa filmographie compte une vingtaine de films et deux séries TV. Notons pour la petite histoire et pour l’édification de celles qui seraient jalouses de sa ligne que Maggie est végétarienne et qu’elle « est sortie avec Daniel Wu Yanzu, avec qui elle avait joué dans le film Naked Weapon, mais aussi avec les acteurs Justin Long, Daniel Henney, et le footballeur japonais Hidetoshi Nakata ». Quant à la gent masculine que sa beauté subjuguerait, ils n’ont aucune raison de ne pas croire en leur bonne étoile : Maggie vivrait actuellement à Los Angeles, avec les onze chiens qu'elle aurait recueillis. La tueuse au service du bien L’immense créativité des scénaristes de cette série n’a dû répondre qu’à un seul défi : comment transformer une tueuse sans pitié en un personnage sympathique. A l’origine la réponse fournie par le créateur du personnage pouvait se résumer ainsi : en l’entourant de personnages plus méchants qu’elle. Malheureusement, ce procédé risquait de ne pas supporter l’usure du temps. En effet, la série devait durer au moins 22 épisodes de 40 minutes, voire plus si affinité avec le public. D’où la nécessité de métamorphoser la tueuse en héroïne positive. Et la réponse fut : « Il y a six ans, j'ai été sortie de prison et forcée à devenir une tueuse pour une unité secrète du gouvernement, un programme clandestin, la Division, devenue hors de contrôle. Ils ont détruit mon identité et éliminé l'homme que j'aimais. Je me suis échappée et l'homme qui m'entraînait, en qui je croyais, me poursuit. Ce que la Division ne sait pas, c'est que j'ai une complice, Alex, une nouvelle recrue au passé sombre que j'ai entraînée à leur résister. Ensemble, nous allons détruire la Division mission par mission. Le dernier mot qu'ils prononceront sera mon nom... » En d'autres termes, Nikita n’est plus une tueuse, mais le bras armé de la justice ! Pour le reste, les scénaristes n’ont pas eu beaucoup de difficultés à construire les intrigues de chaque épisode puisque c’est toujours la même : Nikita déjoue pièges et plans de la Division. Certes quelques flashs-back viennent de-ci de-là égayer cette intrigue fade de sous-intrigues à tendance mélodramatique qui justifient la recomposition des alliances, mais dans l’ensemble chaque aventure se conforme au modèle. Sur fond de nouvelles technologies, le Complot! Avec Nikita l’hypothèse du complot se dépouille de tous les aléas du quotidien pour accéder au haut plateau que balaie le souffle cristallin des idées. Et comme les idées n’existent qu’en tant qu’Abstraction, les complots ne sont que la manifestation du Complot. Ainsi, derrière la Division se cache l’Oversight. Les problèmes d’écriture résolus, il ne restait plus aux scénaristes qu’à habiller la série. Nikita est placée sous les auspices des armes et du sexe. Côté Thanatos, difficile de faire mieux : ça mitraille, ça explose et ça meurt à chaque instant ! Côté Eros, si les images ne se départissent pas de l’esthétique des magazines féminins de luxe, si elles ne s’aventurent jamais à singer celles qui fleurissent dans les revues pour hommes, elles n’en sont pas moins porteuses d’une forte dose de perversion. Au détour d’un épisode, on découvre ainsi la belle Alex retenue dans une cage ou Nikita en combinaison à tendance latex, autant de joyeusetés que ne renieraient pas les adeptes du BDSM Et que dire de ces bagarres probablement chorégraphiées à Hong Kong ? Qu’elles mixent Eros et Thanatos pour le meilleur et pour le pire et qu’ainsi elles constituent l’unique intérêt de la série. Nikita en chiffre Le spectateur ordinaire et de sexe masculin ne pouvait qu’être séduit par le look glamour à tendance sado-maso que promettait d’emprunter la série. Et durant la première moitié de la première saison, il ne pouvait qu’espérer toujours plus toujours mieux. Malheureusement au fil des épisodes sa déception n’arrêta de croitre et ceci d’autant plus que du côté du scénario la lassitude était au rendez-vous. Derrière les complots de la Division se dressait le Complot de l’Oversight… mais le spectateur n’était pas au bout de ces surprises : les scénaristes complotaient eux aussi contre lui ! Tant et si bien qu’après une audience moyenne de 2,32 millions lors de la première saison, celle-ci passe à 1,77 millions au cours de la deuxième saison, pour chuter à moins de 1 million pour les six épisodes de la troisième saison. Autant dire que l’espérance de vie de Nikita se réduisait de semaine en semaine… Finales remarques La fin de cette série était inscrite dans ses gènes dès le début de la saison 3 et c’est ainsi que celle-ci s’est éteinte au terme de quelques épisodes de la saison 4 qui ne sont là que pour mettre un point final scénaristique à ce qui était devenu un immense « n’importe quoi » ! L A
Le samedi 9 Decembre 2012 |
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